A peine les consultations achev�es, cinq partis politiques ayant pris part lancent une offensive. Ils protestent contre les articles interdisant aux formations obtenant un score de moins de 3% de participer aux �lections. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Affirmant avoir en commun une vison des r�formes � venir, le PRA, le MJD, le MNE, le PNSD et le FEN qui avaient �labor� un m�morandum lorsqu�ils �taient re�us par la commission Bensalah, pestent contre la loi �lectorale. Le secr�taire g�n�ral du PRA consid�re d�ailleurs que c�est la nouvelle mouture de la loi �lectorale qui donnera le la aux r�formes et qui renseignera sur les intentions du pouvoir. Kamel Bensalem estime que les prochaines l�gislatives auront valeur de test. Tout comme les autres pr�sidents de partis politiques pr�sents hier � la conf�rence de presse, il estime que la notion de �petits� ou �grands� partis est une discrimination. Il conteste l�exclusion de fait des partis qui, dit-il, se conforment � la loi et tiennent r�guli�rement leurs r�unions organiques. Taleb Ch�rif du PNSD, quant � lui, consid�re avoir accept� en toute bonne foi l�invitation de la commission. Le temps, dit-il, finira par donner raison ou pas � ceux qui ont fait le choix de d�cliner l�invitation. Fort de ses 51 propositions, le Dr Hadef du Mouvement national pour l�espoir estime que la loi �lectorale est un texte partisan et appelle � la suppression des m�canismes discriminatoires car, rappelle- t-il, une loi �lectorale doit d�finir la r�gle du jeu. Il plaide �galement pour une constitution plus r�publicaine et un acc�s �gal aux m�dias lourds pour l�ensemble des formations politiques. Chalabia Mahdjoubi du MJD n�en pense pas moins. Elle s�insurge contre la classification des partis en grands et petits et consid�re que si les moyens �taient mis � disposition de toutes les formations politiques de mani�re �quitable, les donnes ne seraient certainement pas les m�mes.