La p�riode estivale s�annonce plut�t bien cette ann�e pour l�activit� touristique. Depuis le d�but du printemps, Tlemcen accueille un nombre important de touristes, venant de toutes les r�gions du pays et aussi de l��tranger. L��v�nement �Tlemcen, capitale de la culture islamique � a contribu�, certes, � cette embellie du secteur touristique qui n�avait pas connu un tel essor depuis des ann�es. Il est vrai que Tlemcen pr�sente un nouveau look � ses visiteurs, ce qui devrait inciter les promoteurs du tourisme � s�impliquer davantage, mais l�, encore faut-il que les professionnels puissent �tre aid�s, car sur un autre chapitre, il reste beaucoup � faire pour fid�liser une client�le qui devient de plus en plus exigeante. Ceci dit, ce sont des milliers de touristes qui continuent � affluer vers les sites touristiques de Mansourah et le plateau de Lalla Setti. Tous les jours, des dizaines de bus stationnent devant l�esplanade du majestueux minaret qui domine les remparts depuis huit si�cles. Des touristes am�ricains qui ont visit� la fameuse grotte de B�ni Add, dans la commune de A�n Fezza, ont �t� �blouis par la beaut� f�erique de ces lieux uniques au monde. La grotte de A�n Fezza reste encore inconnue. �Cet univers magique�, comme le d�crit un romancier andalou, est une v�ritable merveille du monde Le plateau de Lalla Setti qui, du haut de ses 1 200 m�tres d�altitude, surplombe les rives de la M�diterran�e, est aussi tr�s pris�, aussi bien par les visiteurs �trangers que par la population locale. Depuis la mise en marche du t�l�ph�rique, en moins de cinq minutes, on est aux portes du mausol�e de Lalla Setti El Houria, la magie des airs nous offre aussi une autre ziyara � la sainte Marie �notre dame de Fatima� (la statue repr�sentant cette ic�ne a �t� d�truite par des fanatiques). Cependant, il y a beaucoup de d�faillances qui portent pr�judice � la r�putation de cette ville qui a �t� la capitale du Maghreb central. Tout au long de la rue Bab El Djiad qui remonte vers la place d�Alger (centre-ville), c�est une triste et d�gradante image qui s�offre au visiteur, la mendicit� est devenue une activit� presque normale ; des femmes disposent � m�me le sol leur prog�niture pour apitoyer les passants. Les journalistes d�une cha�ne de t�l�vision �trang�re de passage ont �t� fortement choqu�s par ces sc�nes d�enfants exploit�s. Autre chose de d�plaisant et � laquelle la municipalit� n�a pas pens�, la seule vespasienne qui existait pr�s du Mechouar depuis un demisi�cle a �t� ras�e sans aucune explication. Les seules toilettes publiques qui se trouvent au sous-sol de la grande place sont dans un �tat lamentable. Et dire que des milliards on �t� investis pour la restauration de la place de la mairie.