Photo : S. Zoheir De notre correspondante à Tlemecen Amira Bensabeur Le tourisme à Tlemcen, l'un des pôles attractifs de la région, représente une source économique non négligeable. Dotées d'atouts remarquables, la capitale des Zianides, la région de Nedroma ou Beni Snous sont riches d'un patrimoine historique exceptionnel et d'une activité culturelle foisonnante. Du côté des sites balnéaires, comptant sept plages, une ruée est constatée annuellement. Cette année, pas moins de 7 millions d'estivants fréquenteront ces plages. Cependant, une entrave demeure concernant le renforcement de la politique d'aide à l'amélioration et à la diversification des structures d'accueil et d'hébergement. Malgré les efforts déployés dans ce sens avec de nouvelles réalisations tel l'hôtel Renaissance, beaucoup reste à faire, car peu de gens peuvent se payer une chambre, vu la cherté (entre 8 000 et 35 000 DA). Si des réalisations ont été faites, bon nombre d'observateurs se demandent où est passé le projet des Suisses visant la réalisation d'un complexe touristique à Marsat Ben M'hidi, la prise en charge des ZET, le village touristique à Bider, etc. Seule la réalisation de structures de taille à proximité des côtes permettrait le développement d'un tourisme de qualité, surtout à l'heure où les pays priorisent ce secteur générateur d'emplois et un véritable levier économique. La clé de la croissance économique de la région de Tlemcen se trouve dans le tourisme. Si on veut développer dans cette région le secteur du tourisme, il est impératif que les responsables maintiennent le cap de l'économie touristique qui est un nouveau facteur de croissance économique dans un territoire tlemcénien non encore exploré. Pourtant, nombre de responsables ont formulé l'ambition de mettre à niveau les infrastructures pour redresser le secteur et parvenir à pallier le déficit et la prise en charge de tous les sites «délaissés» à l'échelle nationale et de répondre aux normes internationales avec, notamment, la diversification des ressources touristiques et le développement du tourisme balnéaire et thermal, pour attirer plus de vacanciers et de touristes. A Tlemcen la faiblesse de la capacité d'hébergement n'aide pas non plus à accueillir davantage de touristes. Aussi, les professionnels pointent du doigt le problème du foncier qui reste difficilement accessible, même si les intervenants du secteur se sont engagés à la réalisation de ZET au niveau de certaines plages, car la situation actuelle de cette activité dans la wilaya de Tlemcen, eu égard aux maux dont elle souffre, exige un check-up régulier. Le potentiel existe en termes de diversité des atouts et de complémentarité des sites, et les pouvoirs publics ont raison de miser sur le balnéaire comme levier et locomotive pour attirer plus d'estivants. Or, Tlemcen, ce n'est pas que le balnéaire. Le tourisme culturel et de montagne doit être développé par la mise en valeur des sites, ô combien nombreux, sachant que la wilaya reçoit depuis le début de l'année des invités étrangers, participant à la manifestation «Tlemcen capitale de la culture islamique».