En visite de deux jours en Alg�rie, Jean-Fran�ois Cop�, le secr�taire g�n�ral de l�Union de la majorit� pr�sidentielle (UMP), a �t� re�u, hier apr�s-midi, en audience par le pr�sident de la R�publique Abdelaziz Bouteflika. Non pr�vue, cette audience a chamboul� le programme d�activit�s de Cop�, dont la conf�rence de presse qu�il devait animer au CCF d�Alger a �t� annul�e. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Arriv� dimanche soir � Alger, Jean-Fran�ois Cop� a regagn� l�Hexagone hier en fin de journ�e, apr�s s��tre entretenu avec le pr�sident Bouteflika qui l�a re�u en audience. Le secr�taire g�n�ral de l�UMP, qui, le matin m�me, ne savait s�il allait �tre re�u ou pas par le chef de l�Etat, s�est retrouv� contraint de faire faux-bond � la presse � laquelle il avait donn� rendez-vous au Centre culturel fran�ais � Alger. Au cours de la journ�e, Jean- Fran�ois Cop� s�est, au cours de deux audiences diff�rentes, entretenu �galement avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le pr�sident de l�Assembl�e populaire nationale Abdelaziz Ziari. Ces entretiens au haut niveau ne pouvaient que porter sur des actualit�s lancinantes, en sus, bien �videmment, des probl�matiques li�es au partenariat �conomique et aux �changes commerciaux. Jean-Fran�ois Cop� est certes venu � Alger pour appuyer les volont�s de coop�rations affich�es de part et d�autre mais aussi pour plaider la cause du candidat de l�UMP � la pr�sidentielle fran�aise de 2012, en l�occurrence le pr�sident Sarkozy. D�ailleurs, il le dit assez clairement dans un entretien au site �lectronique TSA : l�UMP est engag�e au quotidien pour la r��lection de Nicolas Sarkozy. Cela dit, la matin�e, au sortir de chez Ouyahia, Cop� a eu droit � un accueil traditionnellement r�serv� aux chefs d�Etat au niveau de l�Ecole nationale sup�rieure des sciences politiques. Le tapis rouge lui a �t� d�roul� depuis le hall d�entr�e de l��cole jusqu�� la salle de conf�rences o� il s�est adonn� � un exercice plut�t didactique que politique sur �les valeurs de la R�publique dans la mondialisation�. Le secr�taire g�n�ral de l�UMP a estim� que le vieux triptyque libert�, �galit�, fraternit� ne suffit plus � la d�finition de la R�publique. Le pacte, a-t-il sugg�r�, a besoin d��tre enrichi par d�autres valeurs fondatrices, � savoir la s�curit�, la justice, l��ducation, la solidarit� et enfin la la�cit�. Jean-Fran�ois Cop� a saisi, par ailleurs, l�opportunit� de discourir face � un public alg�rien pour s�expliquer sur le d�bat � forte pol�mique qu�il avait lanc� sur l�identit�. Il a avou� que ce fut un �chec, du moins pas une r�ussite telle qu�il l�a souhait�e, parce que, a-t-il justifi�, la th�matique a �t� galvaud�e, foul�e aux pieds alors qu�elle proc�dait de l�id�e �d�assumer les racines et de les porter ensemble�. S�agissant de la question du voile int�gral, Jean-Fran�ois Cop� a expliqu� que son interdiction n�est aucunement une atteinte � la libert� de culte. �La R�publique se vit � visage d�couvert �, a-t-il imag�, ajoutant que la question int�gre �galement un �l�ment de s�curit�. Selon lui, les r�actions �manaient d�attitudes communautaristes qui se croient exon�r�es des lois de la R�publique.