L�assassin du jeune professeur de l�Universit� Hassiba-Ben-Bouali de Chlef, qui n�avait plus donn� signe de vie depuis jeudi, est un policier, ami de la victime. Le jeune universitaire avait quitt� son domicile, muni de 75 millions de centimes, avec l�intention d�aller acheter une voiture� Apr�s qu�un des proches du d�funt eut d�pos� une plainte, 24 h apr�s la disparition, imm�diatement plusieurs �quipes d�enqu�teurs de la police judiciaire se sont mis au travail. L�une des �quipes a d�j� retrouv� vendredi le v�hicule du d�funt, une voiture Express gar�e normalement, sans aucune trace d�effraction, devant la mosqu�e Essalam de la ville de Miliana. Mais le vrai d�part de la piste qui allait mener � l�arrestation du pr�sum� coupable du meurtre a commenc� par les informations recueillies par les policiers aupr�s de la m�re du d�funt qui avait d�clar� que la derni�re communication t�l�phonique qu�il avait eue avant de quitter le domicile familial, il l�avait eue avec son ami intime un certain M. Ch. connu de la famille exer�ant comme jeune officier stagiaire de la police, au niveau de la S�ret� de la da�ra de Djelida (sud-est de A�n Defla). Policier ou pas, l�incrimin� a �t� interpell� et plac� en garde � vue et soumis � interrogatoire pendant que d�autres policiers munis d�un mandat de perquisition fouillait son domicile. La perquisition n�a pas �t� vaine, indique une source bien inform�e puisqu�elle a donn� lieu � la d�couverte non seulement d�une somme de 60 millions de centimes mais mieux encore, des douilles provenant d�une arme de poing, similaire � celles de la police. Press� de questions surtout celle concernant la justification de la pr�sence des douilles, et du lieu de l�utilisation des balles, l��ami� craque alors et avoue son forfait. Il va jusqu�� conduire les enqu�teurs sur les lieux du crime. Ils les conduit alors sur les hauteurs de la vile de Miliana, dans une grotte de la mine du Zaccar : le cadavre �tait l� gisant avec une balle tir�e � bout portant au milieu du front. Pendant que les �l�ments de la Protection civile transf�raient la d�pouille � la morgue de l�h�pital Far�s de Miliana, M. Ch. est arr�t� pour meurtre. Par ailleurs, on note que �l�ami� de la victime et en m�me temps pr�sum� assassin bien que policier, en tant que stagiaire ne b�n�ficiait pas encore d�une arme de service. Alors d�o� venait l�arme ? N�anmoins, les enqu�teurs arrivent ais�ment � identifier cette arme. Elle appartenait � une coll�gue du policier, une polici�re. Selon les informations que nous avons pu recueillir aupr�s de sources concordantes, la polici�re �tait en cong� annuel officiel mais avait pour habitude de laisser son arme de service au policier incrimin� qu�elle jugeait digne de confiance. Les deux policiers, le pr�sum� coupable de l�assassinat et sa coll�gue ont �t� pr�sent�s hier devant le magistrat instructeur. Mardi, Journ�e nationale de la police.