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R�GULATION DU MARCH� DES PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION � LA VEILLE DU MOIS DE RAMADAN � CONSTANTINE
Des dispositifs inefficaces
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 07 - 2011

A quelques jours du mois de Ramadan, les prix des produits alimentaires commencent � s�affoler. Relativement stables jusque-l�, les prix de plusieurs produits, tr�s pris�s en ce mois, flambent. M�me les fruits et l�gumes de saison, d�habitude abordables, s�av�rent �tre inaccessibles, notamment pour les familles � faible revenu.
En l�absence d�une r�elle politique de r�gulation, garantissant un tant soit peu une stabilit� des march�s, les consommateurs de la capitale de l�Est continuent de subir le diktat et les pratiques �indignes� des pseudo-commer�ants qui ne reculent devant rien pour s�enrichir davantage. Aussi, ni les efforts consentis par les pouvoirs publics, encore moins les mesures annonc�es par le d�partement du Commerce et celui de l�Agriculture, en pr�vision du mois de Ramadan, visant notamment le maintien d�une certaine stabilit� des prix, n�ont pu, � quelques jours seulement de ce mois, agir sur la voracit� des marchands qui, d�j�, aff�tent leurs armes pour saigner le consommateur. Bref, les pratiques commerciales ill�gales et la sp�culation ne font qu�aggraver la situation, d�j� p�nible des m�nages. Cela �tant, il y a la crainte de voir une flamb�e des prix � laquelle les familles constantinoises, malgr� tout, se pr�parent � faire face.
Les prix fluctuent
Les prix des fruits et l�gumes, affich�s au niveau des principaux march�s de la ville de Constantine, en l�occurrence le march� des Fr�res-Bettou (ex-F�randau) et le march� de Bab-El- Oued, varient d�un �tal � l�autre. Des produits de saison tels les tomates et les poivrons, disponibles abondamment, sont c�d�s, selon la qualit�, 40 , 50 et 70 DA le kilo. La pomme de terre, qui �tait c�d�e au niveau d�un march� priv� de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, 100 DA les quatre kilos, a grimp� � 40 et 45 DA le kilo. Des prix qui restent toutefois assez �lev�s au go�t des consommateurs. �Le mois du Ramadan sera rude. Et �a ne fait que commencer. Des tomates pourries � 40 DA le kilo, c�est inacceptable. Pas loin qu�hier, elles �taient � 100 DA les trois kilos�, raconte un consommateur d�pit�. Et un autre de r�pliquer, avec humeur : �On a l�habitude. Ils vont nous plumer comme chaque ann�e. Patience !� Pour Sa�d, cadre retrait�, �c�est inacceptable, inadmissible �. Et de s�interroger dans la foul�e : �Qu�en est-il des mesures prises par le gouvernement ? Ils ont promis � la t�l�vision de stabiliser les prix et rendre les produits agricoles et ceux de large consommation disponibles. � Au rayon des fruits, les prix varient selon la qualit� et le calibre. Pour les p�ches, les prix affich�s suivant la qualit� vont de 25 � 50 DA. De m�me pour les pommes vendues entre 60 et 220 DA.
D�taillants et grossissent se rejettent la responsabilit�
Du c�t� des commer�ants au d�tail, la question de la flamb�e des prix est appr�hend�e autrement. Pour ces derniers, le probl�me ne r�side pas chez eux mais plut�t au niveau des agriculteurs, des grossistes et notamment des propri�taires de chambres froides qui font le bon et le mauvais temps. �Il faut savoir, analyse un marchand de fruits et l�gumes �tabli au march� de la Nouvelle Ville, que les prix des produits ob�issent en premier lieu au syst�me de l�offre et de la demande. Quand ils nous proposent des produits chers, nous les c�dons � notre tour au prix du march�. Et avec la concurrence d�loyale des vendeurs informels, nous gagnons � peine de quoi payer les diverses charges. Ce n�est pas de notre faute.� Et de poursuivre dans le m�me ordre d�id�es : �Il faut plut�t aller voir du c�t� des agriculteurs et des grossistes. C�est eux qui, d�lib�r�ment, provoquent la p�nurie pour se remplir les poches durant le Ramadan. Ils (les grossistes et les propri�taires de chambres froides) ach�tent tous les produits disponibles sur la place et les emmagasinent dans des chambres froides. Et, au moment propice, ils les remettent en circulation. Il faut arr�ter de nous jeter la pierre.� Une pratique qui est exerc�e, affirment de nombreux commer�ants interrog�s, par des personnes �trang�res au secteur. Lesquels, faut-il le souligner, �chappent � tout contr�le. Se rejetant la responsabilit�, les marchands de gros des fruits et l�gumes ne voient pas les choses sous le m�me angle. Pour Abdallah, grossiste en fruits et l�gumes au march� du Polygone (Magrofel), �le dysfonctionnement du march� est d� notamment aux pratiques malhonn�tes. D�une part, des producteurs qui augmentent les prix pr�textant la chert� du carburant et la semence ou encore les conditions climatiques d�favorables � la cueillette et, d�autre part, les grands convoyeurs inter-wilayas des produits agricoles, lesquels, affirme-t-il, contr�lent le circuit de la distribution et y jouent un r�le non n�gligeable dans la provocation de la p�nurie, qui, par cons�quent, influe sur les prix.� Bref, la flamb�e des prix est le r�sultat du dysfonctionnement de pratiquement toute la cha�ne des intervenants et encore plus de l�absence d�une politique de r�gulation et de contr�le fiable.
DCP : des efforts consentis mais...
Afin de contrecarrer ces pratiques commerciales ill�gales, � l�origine de la hausse des prix des produits de large consommation, un dispositif de contr�le et de surveillance durant le mois de Ramadan a �t� mis en place par la direction du commerce et des prix de Constantine. Selon M. Boulerak Zidane, premier responsable du secteur, �tous les moyens humains et mat�riels des diff�rents services de la DCP de Constantine sont mobilis�s pour veiller au strict respect des pratiques commerciales �. Pour cela, explique le DCP, �en plus du dispositif de contr�le et de surveillance habituel, ce dernier sera renforc�, durant le mois de Ramadan par la mobilisation de 42 brigades de contr�le des prix et de la qualit�, compos�es de 100 agents�. Tout en rappelant le principe de �l��conomie de march�, M. Boulerak promet que les services de contr�le des prix et de la concurrence seront �intransigeants en ce qui concerne les prix des produits subventionn�s par les pouvoirs public�. Il s�agit en effet du lait pasteuris� et de la farine ou encore de l�huile et du sucre, dont les prix sont plafonn�s. Aussi, une autre brigade mixte qui sera mise sur pied avec le concours de la direction des services agricoles aura en charge le contr�le des op�rations d�abattage et la bonne qualit� des produits carn�s � l�instar des viandes rouges. Concernant la conversion de certains commer�ants en vendeurs de �zlabia�, le DCP est cat�gorique : �Aucun �cart ne sera permis. Et les r�calcitrants seront inscrits au fichier national des fraudeurs.�
Associations de d�fense du consommateur, la sensibilisation
Ces mesures de contr�le et de surveillance restent n�anmoins insuffisantes, �tant donn� la limite du champ d�action de la DCP, notamment en mati�re de prix. D�o�, faut-il le souligner, le r�le des syndicats des commer�ants et les associations de d�fense du consommateur. Pour Mme Kelil Sakina, pr�sidente de l�association de d�fense du consommateur de Constantine, �en d�pit de tous les efforts consentis par les pouvoirs publics en mati�re de contr�le et de r�pression de la fraude, beaucoup reste encore � entreprendre � l�endroit du consommateur�. En t�moignent, dit-elle, �les anomalies relev�es en mati�re d�hygi�ne par l�association lors de sa derni�re compagne de sensibilisation men�e du 19 au 30 juin dans la commune de A�n S�mara �. Et de souligner dans ce sens que �les bureaux d�hygi�ne communaux, cens�s jouer un r�le dans ce cadre, notamment en ce qui concerne le contr�le de l�abattage clandestin et le respect de l�hygi�ne quand il s�agit de l�exposition des denr�es alimentaires sur les trottoirs, sont quasiment inop�rants. Autrement dit, nous d�non�ons le laxisme des BH communaux�.


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