La premi�re rencontre entre la direction g�n�rale d'Air Alg�rie et le Collectif du personnel navigant commercial (PNC), pr�vue hier dimanche � 15h, n�a dur� que quelques minutes. Pour les syndicalistes, il n�est pas question de n�gocier avant la lev�e effective des sanctions contre les gr�vistes, telle que l�administration l�avait promis. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Yacine Hamamouche, d�l�gu� du Collectif des PNC, affirme que ce n�est qu�hier dimanche vers 10h30 qu�il a re�u un appel de la direction des ressources humaines d�Air Alg�rie pour lui confirmer l�heure et le lieu du rendez-vous. �Avant, personne ne nous a dit quoique ce soit sur cette rencontre. Nous ne comptions pas y aller sans savoir l�heure et le lieu quand m�me !�, s�exclame- t-il. Au m�me moment, le P-dg de la compagnie d�clarait � la radio alg�rienne �tre optimiste quant � l�issue des n�gociations entre l�administration et le Collectif du PNC. L�administration a-t-elle fait marche arri�re ? Yacine Hamamouche explique que d�s le d�but de la r�union avec les membres de la direction g�n�rale, le Collectif a fait savoir qu�il ne pouvait pas poursuivre les n�gociations tant que les 145 gr�vistes n��taient pas autoris�s � rejoindre leurs postes. �Nous avons juste eu le temps d'�voquer la lev�e des sanctions contre nos coll�gues. Nos interlocuteurs nous ont affirm� que des instructions ont �t� donn�es pour r�habiliter les personnes licenci�es et qu�il s�agit seulement de dysfonctionnement. Mais nous avons refus� de continuer les discussions dans ces conditions�, a d�clar� Yacine Hamamouche. Pourtant, c�est � la condition d�annuler les suspensions, les licenciements et les poursuites judiciaires contre ces travailleurs que les PNC ont arr�t� jeudi leur d�brayage. Samedi, dans un communiqu� rendu public, le minist�re des Transports a annonc� que la lev�e des sanctions �tait effective � partir du 16 juillet. �Jusqu�� hier, les gr�vistes licenci�s ont �t� refoul�s au niveau des a�roports d�Alger, d�Oran et de Constantine. C�est du sabotage !�, s�est indign� Nazim Maiza. Ce n�est que vers 17 h que la situation a chang�. �Des coll�gues m�ont appel� pour m�informer que des t�lex ont �t� envoy�s aux a�roports pour les instruire de r�int�grer les PNC suspendus. C�est parce que nous nous sommes retir�s que l�administration a accept� de les r�int�grer�, a pr�cis� le d�l�gu� du Collectif. Aujourd�hui vers 14h, les n�gociations reprendront avec la direction g�n�rale. �Pour le moment, la situation n�est pas encore claire, je pr�f�re attendre jusqu�� aujourd�hui pour confirmer la r�habilitation des 145 PNC sanctionn�s �, ajoute notre interlocuteur. La r�ussite de cette deuxi�me rencontre d�pend surtout de l�engagement de l�administration � n�gocier �quitablement et � tenir ses promesses. �L�on nous a demand� �galement de cesser de parler � la presse. Bien s�r, nous avons refus�, ajoute Yacine Hamamouche.