Les plages d�Azeffoun, les Caroubiers et celle du centre-ville, ressemblent � des ruches o� tout s�entrem�le ; les estivants profitent, avant le retour au bercail, du beau temps pour se pr�lasser, se baigner et bronzer. Des moments d��vasion et de d�paysement dans un cadre agr�able durant les vacances malgr� les embouteillages. L�hiver, Azeffoun est presque endormie entre ses deux caps mythiques, Rusazus et A�t-Rehouna. La mer et la plage semblent recharger leurs batteries durant neuf longs mois. Et puis l��t� arrive. La population d�Azeffoun double, triple parfois. On aime cette c�te et on y vient pour s�oxyg�ner et se ressourcer. �Je suis un habitu� de la ville de l�art et des artistes. Je passe mes vacances chaque �t� � Azeffoun connue par son ambiance et ses belles plages�, nous affirme M�barek, un vacancier d�Alger qui loue chaque �t� une maison pour passer deux mois de vacances, histoire, dit-il, de se d�tendre et de r�cup�rer loin du vacarme de la capitale. Passer un week-end � Azeffoun n�est pas une chose facile. Tout d�abord, l�acc�s � la ville pose probl�me. C�est devenu une tradition � Azeffoun, la saison estivale rime avec les �ternels embouteillages. On a l�impression par moments que tout le monde a pris la route pour fuir la canicule. �J�ai �t� contraint de rouler au ralenti � l�entr�e de la ville�, t�moigne un homme venu du Sud. Il a soutenu avoir mis 3 heures pour faire un parcours d�un peu plus de 35 km. Le pic des bouchons a �t� constat� au centre-ville o� des files de voitures avancent doucement. �Pris au pi�ge d�un immense bouchon, on est oblig� de patienter car la ville est prise d�assaut par des milliers d�estivants�, nous dit Meziane venu de Paris. Il est vrai qu�� Azeffoun, les plages sablonneuses si propres attirent des milliers d�estivants. �On la choisit pour son beau rivage, on vient pour s�amuser et oublier nos soucis. Mes enfants ne s�ennuient pas. Ils sont avec leurs amis. Personnellement, je suis satisfait de l�ambiance et surtout de la s�curit�. Ici, les plages sont bien gard�es et surveill�es par la Protection civile et nous n�avons pas de soucis. C�est agr�able pour bronzer tranquille.� La vie s��coule donc paisiblement � Azeffoun. Yacine Seddik Des milliers de visiteurs � la semaine culturelle et sportive d�Ahrik Pour sa f�te du village, Ahrik, dans la commune de Bouzegu�ne, a organis� une semaine culturelle et sportive qui a drain� quelque 10 000 personnes, venues des quatre coins de la wilaya de Tizi-Ouzou et m�me du reste du pays. La f�te, qui a co�ncid� aussi avec l�inauguration d�une mosqu�e de deux �tages o� est pr�ch� un islam mod�r� et ouvert � la modernit�, r�alis�e dans le cadre du volontariat, a �t� aussi celle de toutes les femmes du village et m�mes celles mari�es en dehors de la localit� et dont il a �t� battu le rappel express. Une riche exposition permanente a mis en �vidence le g�nie de la femme rurale en tapisserie, couture et broderie des r�gions d�Ath-Yahia et Imssouhal ou de Larbr� Nath Irathen, mais aussi des bijoutiers, des sculpteurs. Il a aussi l�initiave originale de l�association du village A�t- Youcef, dans la r�gion des Iflissen, qui d�tient un v�ritable tr�sor dans le recueil d�interviews d�artistes alg�riens parus dans la presse nationale et �trang�re depuis 20 an. La f�te a aussi �t� celle du th��tre, de la chorale et du sport avec ce semi-marathon qui a regroup� des athl�tes de 11 wilayas, ou encore ces joutes de tennis de table � l�issue desquelles ont �t� honor�s les professeurs de sport de la commune. Comme ont �t� honor�s les laur�ats des diff�rents examens. Au chapitre des conf�rences, les pr�sents avaient tous les choix avec cette pl�iade de th�mes d�battus, touchant � tous les sujets et � tous les segments de la soci�t�. Une conf�rence ayant pour th�me �le code de la famille et la condition f�minine � a �t� pr�sent�e par un collectif d�avocats, mais �galemlent sur la sant�, sur la probl�matique de tamazight, la lecture en tant que vecteur du savoir, la lecture et l�analyse de la d�claration des droits de l�homme pr�sent�e par Mme Sadat Fetta, avocate, enseignante universitaire et membre fondatrice de la LADDH et vice-pr�sidente de Amnesty International section alg�rienne. A c�t� des chants religieux d�clam�s par les troupes les plus renomm�es de Kabylie, � l�exemple de la troupe Ivahriyen, des conf�rences religieuses �taient �galement au menu des festivit�s � l�image de celle pr�sent�e de Mohand Arezki Ferrad sur le droit coutumier dans l�Islam ou encore de Sa�d Bouyezri qui a trait� de �l�islam, l�authenticit� et le savoir�. L�histoire sera pr�sente avec notamment ces �mouvants t�moignages sur la ligne Morice. Le village, qui �tait r�put� pour sa m�dersa ouverte par l�Association des ul�mas musulmans alg�riens, avait form� des �tudiants qui sont tomb�s en h�ros pendant la R�volution. Ce qui a inspir� au moudjahid Bellabas Lakhdar la conception d�un mus�e original o� figure une maquette de la ligne Morice. Toutes ces conf�rences suivies de d�bat ont eu lieu � la place du village, faisant face � l�ancienne m�dersa, objet de multiples proc�s intent�s par l�arm�e coloniale pour sa fermeture. Le troph�e de la Coupe d�Alg�rie, que les organisateurs ont eu la g�niale id�e de ramener au village, a constitu� l�autre attrait de la f�te avec toutes ces photos souvenirs prises pour la post�rit�. A la cl�ture de l��v�nement hier, une foule estim�e � plus de 5 000 personnes a c�l�br� la f�te dans un extraordinaire �lan de g�n�rosit�. En faisant d�un �v�nement religieux une f�te o� la culture, le sport et l�histoire ont fait bon m�nage, les organisateurs ont vu grand.