A Annaba, le nombre de cat�gories particuli�res concern�es par l��largissement de la carte Chifa, institu�e par la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) sont au nombre de 37 000 sur un total de 274 178 assur�s concern�s. Ces assur�s repr�sentant les handicap�s, les �tudiants, les b�n�ficiaires d�allocations forfaitaires de solidarit� et les moudjahidine b�n�ficient � partir de ce 1er aout 2011 de remboursement avec leurs cartes Chifa qu�ils auront au pr�alable mises � jour au niveau des centres de payement de leur circonscription. �Tous les assur�s d�tenteurs de cartes Chifa sont concern�s par le syst�me de tiers payant pour les produits pharmaceutiques�, nous a indiqu� M. Belhacini Samir, directeur qui assure l�int�rim du directeur de la Cnas de la wilaya de Annaba. Pour une meilleure prise en charge des assur�s sociaux, cette institution de solidarit� sociale a organis� le 28 juillet �coul� des portes ouvertes pour informer et sensibiliser sur le syst�me Chifa, ainsi que sur sa g�n�ralisation. Annaba, avec quatre autres wilaya du pays, a �t� choisie il y a plusieurs ann�es d�j�, comme wilaya pilote pour le lancement de l�op�ration carte Chifa. Donc la g�n�ralisation dans cette wilaya concerne une petite partie de personnes. Avant sa g�n�ralisation, cette carte a concern� en premier lieu les malades chroniques pour s�appliquer ensuite aux retrait�s. Les quelques pharmacies que nous avons visit�es pour s�enqu�rir du lancement de l�op�ration nous ont affirm� que les choses se d�roulent normalement. Le g�rant de l�officine Bouhabila situ�e dans une rue perpendiculaire au cours de la R�volution nous fera savoir que les termes de la convention pass�e avec la Cnas sont respect�s. �Nous sommes r�gl�s r�guli�rement. Toutefois, il y a quelques rejets qui sont dus en g�n�ral � des ordonnances incorrectes ne portant pas de cachets notamment�. Le probl�me que ne comprennent pas les malades, c�est le compl�ment qui leur est r�clam� pour certaines ordonnances par le pharmacien d�officine. �C�est tout � fait normal, nous dira M. Belhacini. A ce sujet, nous appliquons le tarif de r�f�rence calcul� sur le m�dicament g�n�rique. Certains malades exigent de prendre le princeps, ils doivent dans ces conditions s�acquitter du compl�ment. Nous le faisons pour pr�server l��conomie nationale, sachant qu�il n�y a pas de diff�rence entre les deux�. Certains malades se sont, en effet, habitu�s � la couleur ou au format d�un m�dicament princeps et refusent g�n�ralement de prendre le g�n�rique.