Le secteur du b�timent se trouve bel et bien dans la tourmente, et les professionnels de ce secteur vital sont inquiets, et pour cause, les pouvoirs publics continuent � faire la sourde oreille aux multiples revendications, lanc�es notamment par le responsable de l�UGEA qui revient � la charge en demandant une tripartite du b�timent sous l��gide de la CGOEA, cette derni�re n�a pas �t� impliqu�e dans la derni�re tripartite. La rentr�e sera donc chaude et les responsables de cette Conf�d�ration annoncent d�j� la couleur. Ils ne se laisseront pas faire et durant ce dernier semestre, il se passera certainement des choses. Dans le cadre de la relance de ses activit�s, la Conf�d�ration g�n�rale des op�rateurs et des entrepreneurs alg�riens a lanc� une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation � travers toutes les wilayas de l�Ouest, les entreprises du b�timent affili�es � l�UGEA expriment leur soutien total � la CGOEA. Derni�rement, le pr�sident de l�UGEA, en l�occurrence M. Abdelmadjid Dennouni, a clairement remis en cause le caract�re contraignant de certains avis d�appels d�offres qui �liminent les entreprises alg�riennes. En effet, peu d�entreprises peuvent satisfaire aux crit�res des appels d�offres. Il est exig� des soumissionnaires la cat�gorie 9, autant dire que la majorit� des entreprises alg�riennes est �cart�e d�avance pour la r�alisation des grands travaux, tels que la construction des ports. Le plan quinquennal n�a pas encore d�marr� et la menace p�se sur les entreprises priv�es qui emploient plus de 800 000 salari�s dont 200 000 font partie de la main-d��uvre qualifi�e. C�est pour cette raison imp�rative que les responsables du BTPH demandent la tenue des assises nationales pour ce secteur. Au cours de l�assembl�e g�n�rale de la Conf�d�ration, qui se tiendra le 5 septembre, il y aura la d�signation d�un nouveau bureau qui aura pour mission principale de d�gager une feuille de route en insistant sur les priorit�s de l�heure. Les repr�sentants de certains partis politiques n�ont pas �t� insensibles au cri de d�tresse des 800 000 travailleurs du b�timent et ils comptent bien interpeller le gouvernement � la prochaine session parlementaire.