Les retrait�s de la wilaya de Laghouat ont renouvel� et actualis� leur plateforme de revendications adress�e � la FNTR et � l'UGTA. La pr�c�dente plateforme avait �t� publi�e par le Soir d�Alg�rie dans son �dition du 17 mai 2011 (www.lesoirdalgerie.com). Dans la perspective de la prochaine tripartite consacr�e � la protection sociale qui doit avoir lieu fin septembre ou au plus tard d�but octobre, les retrait�s de Laghouat font entendre leur voix. Nous publions ci-dessous leurs nouvelles propositions. �Les retrait�s de la wilaya de Laghouat � travers leur comit� FNTR, suite � leur plateforme de revendications adress�es le 5 mai 2011, � la FNTR, � la Centrale UGTA et aux journaux, en particulier le Soir d'Alg�rie et El Watan, ayant constat� durant plus de 4 mois, aucune suite favorable � notre plateforme de la part des diff�rentes structures concern�es, syndicales et �tatiques, malgr� nos argumentations logiques, raisonnables et surtout l�gitimes ; ayant constat�, suite � nos contacts r�ciproques, notre similitude parfaite avec les appels d'impatience croissante des comit�s de retrait�s de plusieurs autres wilayas ; tenant compte de ce moment crucial de la tenue imminente de la tripartite sociale dont l'un des points essentiels concerne au premier chef les retrait�s ; suite � ces constats, les retrait�s de Laghouat renouvellent et actualisent les points essentiels de leur plateforme, entre autres : 1- Une actualisation g�n�rale cons�quente et l�gitime de nos pensions d'au moins 50% avec effet r�troactif depuis mai 2011, vu que ce pourcentage est loin de corriger nos besoins minimum dans cette p�riode d'inflation � tous les niveaux et qui s'est accentu�e pendant le dernier trimestre. 2- L'utilisation du Fonds national de r�serve des retraites (FNRR) � cet effet, et pour r�guler p�riodiquement nos pensions au diapason des augmentations des secteurs actifs, tout en sauvegardant les int�r�ts des futurs retrait�s. Rel�vement du minimum des pensions de 75 � 100% du SNMG 3- La mise en action imm�diate de la Caisse de recouvrement des cotisations de S�curit� sociale (CNRSS) afin de prendre en charge, en outre, le contr�le et l'affiliation des employeurs et travailleurs non cotisants, ceci pour renforcer les recettes du syst�me social. 4- Le remboursement par l'Etat � la CNR des 400 milliards de DA ayant servi � financer l'ordonnance 97-13 par les propres cotisations des travailleurs et employeurs au lieu de le faire sur les fonds de l'Etat. 5- Un rel�vement du minimum des pensions de 75 % � 100 % du SNMG actuel ou d�cid� par la prochaine tripartite. Ce minimum suivra son �volution en fonction des circonstances nationales. 6- Un rel�vement de la majoration pour conjoint � charge � la moiti� du SNMG actualis� et g�n�raliser ce droit aux allocataires de retraite (moins de 15 ans d'activit�). 7- Le rel�vement du montant minimum de l'allocation de retraite � 30% du SNMG. 8- Le rel�vement du montant des faibles pensions (retraites proportionnelles ou sans condition d'�ge...) pour les aligner � 75 % du SNMG et la validation de toute p�riode au cours de laquelle ont �t� remplies les obligations du service national. 9- Un exon�ration totale de l'IRG pour les pensions de moins de 40 000 DA, montant calcul� et constat� par plusieurs structures nationales, syndicales et professionnelles, pour les besoins minimum d'une famille moyenne de 5 personnes. 10- Le plafonnement de l'IRG � 10% pour les pensions entre 40 000 et 80 000 DA (classe moyenne actuelle) et � 15% pour toutes les autres pensions, quels que soient leurs montants. Ceci, en attendant une �tude multisectorielle compl�te, sociale et �conomique sur ce point particulier du syst�me alg�rien des imp�ts et fiscalit�s (p�trole et autres secteurs de production et services) et de ses r�elles retomb�es sur l'�conomie nationale. Allocations familiales et capital d�c�s pour les familles des retrait�s allocataires En effet, nous consid�rons la pension d'un retrait� comme une �conomie pour les vieux jours, identique � une �allocation de ch�mage d�finitif� ou � un arr�t final d'activit� (sorte de licenciement obligatoire) et qui sont exon�r�s, et non comme une rente viag�re ou un salaire issu d'une plus-value de production et profitant des indemnit�s qui lui sont li�es par l'effet d'�tre actif. Cette revendication est d'autant plus l�gitime si nous consid�rons toutes les exon�rations d�cid�es par l'Etat au b�n�fice des entreprises publiques et priv�es (IRG, TVA, IBC et autres) pour les encourager � mieux produire et aider � r�sorber le ch�mage, ainsi que pour plusieurs autres cat�gories de citoyens (plus de 10 cas particuliers dans le code des imp�ts). Le retrait� et impos�, serait-il devenu, en particulier, le citoyen serviable et corv�able de la nation et cela, jusqu'� son extinction ? 11- Le b�n�fice des allocations familiales et du capital d�c�s pour les familles des retrait�s allocataires (ayant moins de quinze ans d'activit�). Ces retrait�s, la plupart tr�s �g�s, d�j� sanctionn�s dans leurs maigres pensions, le sont encore plus pour ces droits accord�s aux autres retrait�s. Ce n'�tait pas volontairement que ces retrait�s refusaient de travailler dans les sombres ann�es 1980 et 1990. 12- La continuit� de la pension de reversion � la veuve remari�e, au m�me titre que ce qui est appliqu� � la r�version au veuf remari�, d'autant plus que la nouvelle situation de la veuve (nouveau mari = nouveaux enfants) ne r�sout pas toujours les probl�mes des besoins de ses propres enfants orphelins. 13- L'inscription naturelle et permanente de nos revendications actuelles et futures au niveau de toutes les autres f�d�rations de travailleurs consid�rant que la FNTR est l�gitimement la F�d�ration des f�d�rations. Tout actif actuel est un futur retrait� membre de la FNTR, si Dieu lui donne vie jusque-l�. Une r�organisation des structures de l'UGTA � tous les niveaux (surtout verticaux) devrait permettre l'int�gration active des repr�sentants �lus des retrait�s dans ces structures pour d�fendre plus efficacement leurs droits. Nous ne sommes pas des �retrait�s� mais des �travailleurs retrait�s� et les actifs doivent se consid�rer comme des �continuateurs� et (�ventuellement) des d�veloppeurs de notre travail. L'extension du conventionnement � tous les praticiens et autres fournisseurs de soins. 14- L'application concr�te de l�article 4 du d�cret 82.179 du 15 mai 1982 fixant le contenu et le mode de financement des �uvres sociales qui stipule que �sont b�n�ficiaires des �uvres sociales de l�organisme employeur, les travailleurs et retrait�s ainsi que les familles qui sont � leur charge. Les familles des travailleurs d�c�d�s continuent de b�n�ficier des m�mes avantages�. 15- L'extension du conventionnement de la carte Chifa � tous les m�decins g�n�ralistes, sp�cialistes, chirurgiens-dentistes et laboratoires de la wilaya, ceci pour tous types de consultations, d'analyses et de soins, en insistant sur la prise en charge totale pour certaines maladies touchant particuli�rement les personnes �g�es (hypertension art�rielle, diab�te, cholest�rol, tension oculaire, glaucome, cataracte, rhumatismes, etc.). 16- La suppression du contr�le m�dical automatique pour les retrait�s de plus de 65 ans et aux retrait�s malades chroniques quel que soit leur �ge. 17- Le rel�vement du plafond des remboursements des ordonnances m�dicales � 5 000 DA et la suppression du prix public affich� et son remplacement par le tarif de r�f�rence. 18- La suppression par la CNR de l'obligation d'avoir un CCP pour recevoir sa pension. Le retrait� a droit de choisir tout autre organisme bancaire qui lui agr�e (banques, Tr�sor, mandats, etc.) pour sa pension. 19- L'obligation pour la CNR de transmettre au retrait� un document (notification ou autre justificatif) � chaque modification de la situation de sa retraite (r�vision, revalorisation, veuvage, autres�) 20- L'obligation � Alg�rie Poste de r�server au moins un guichet dans ses principaux bureaux de poste, sp�cialement pour payer les pensions des retrait�s les jours pr�vus � cet effet. En conclusion, nous approuvons et encourageons toutes les initiatives et propositions de la Centrale UGTA, de la Commission ex�cutive f�d�rale de la FNTR ainsi que celles des comit�s des autres wilayas allant dans le m�me sens que nos l�gitimes revendications. A cet effet, les travailleurs retrait�s de la wilaya de Laghouat sont mobilis�s, en cas de besoin et � toute demande de la FNTR ou de l'UGTA, pour envoyer une d�l�gation de retrait�s au si�ge syndical pour exprimer de vive voix leurs revendications et soutenir toute action concr�te en ce sens. Cependant, les retrait�s de la wilaya de Laghouat et leur comit� de wilaya jugeant que cette plateforme est un minimum l�gitime et que la FNTR en particulier et l'UGTA en g�n�ral, auront, nous en sommes persuad�s, le souci, le c�ur et la raison pour la prendre en charge concr�tement et en urgence. Souhaitons pleine r�ussite � la prochaine Tripartite sociale. Vive la FNTR � Vive l'UGTA � Vive l'Alg�rie ��.