Le d�roulement des op�rations �lectorales va conna�tre un changement significatif d�s l�entr�e en vigueur du nouveau code �lectoral. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le l�gislateur a introduit, dans son projet de loi portant code �lectoral, de nouvelles mesures qui devraient changer les habitudes de l�administration, des candidats et des �lecteurs. A commencer par la convocation du corps �lectoral lors de l��lection pr�sidentielle, qui aura lieu trois mois avant le scrutin au lieu de deux mois actuellement. Selon l�expos� des motifs de la nouvelle loi, cette mesure vise � donner un �ancrage juridique� � la convocation en la faisant co�ncider avec l�op�ration de souscription de signatures des candidats � l��lection pr�sidentielle. Pour ce qui est de cette collecte, les futurs candidats devront r�unir 60 000 signatures au lieu de 75 000 actuellement. Cette fois-ci, le l�gislateur a tenu � interdire la collecte au sein des �lieux de culte, les institutions et les administrations publiques ainsi que des �tablissements d��ducation et d�enseignement�. Une pr�cision qui laisse supposer que ces lieux ont �t� largement utilis�s dans ce type d�op�ration lors des scrutins pr�c�dents. Les candidats � la d�putation devront se soumettre � une s�rie d�obligations pour esp�rer si�ger au sein de l�h�micycle de l�avenue Zighoud-Youcef. Mais la plus importantes concerne les membres du gouvernement qui devront d�missionner de leur poste trois mois avant le scrutin. Reste � savoir combien de ministres oseront prendre une d�cision aussi t�m�raire. Rappelons qu�en 2007, 19 ministres sur 39 s��taient port�s candidats aux l�gislatives. Tous avaient �t� �lus, sans surprise bien s�r. Pour les citoyens, les v�ritables changements seront visibles le jour du scrutin. Ainsi, pour la premi�re fois depuis l�ind�pendance, les �lecteurs pourront enfin glisser leurs bulletins dans une urne transparente. Autre nouveaut�, les �lecteurs ne signeront plus la liste d��margement mais apposeront leur empreinte digitale. �Le vote de tous les �lecteurs est constat� par l�opposition, sur la liste d��margement, de leur empreinte digitale, � l�encre ind�l�bile, en face de leur nom, pr�nom, et ce, devant les membres du bureau�, pr�cise l�article 47 de l�avant-projet de loi portant code �lectoral. Pour superviser les �lections, le l�gislateur a d�cid� d�impliquer directement la justice. Ainsi, un groupe de magistrats, nomm�s exclusivement par le pr�sident de la R�publique, si�gera au sein de la Commission nationale de supervision des �lections. Leur r�le consistera � �veiller � la transparence et � la r�gularit� de l�int�gralit� des op�rations li�es aux �lections �. A l�avenir, la responsabilit� de la justice sera engag�e en cas de fraude �lectorale.