Le dossier de la gestion des �uvres sociales de l��ducation a �t�, encore une fois, �voqu� par le ministre de l�Education nationale, M. Benbouzid, en marge de sa visite d�inspection effectu�e dans la journ�e d�hier � Tizi Ouzou. Le ministre de l�Education, qui r�pondait aux questions des journalistes, signalera qu�un audit financier des comptes des �uvres sociales de l��ducation sera bient�t engag� par les pouvoirs publics. �Il y aura un �tat des lieux transparent de la gestion pass�e des fonds des �uvres sociales de l��ducation par l�UGTA�, dira le ministre. Les contr�leurs de l�IGF, ceux de la Cour des comptes ainsi que les agents de l�Inspection du travail entameront, incessamment, leur travail, selon le ministre de l�Education qui vient ainsi r�pondre favorablement aux syndicats autonomes de l��ducation qui ont r�clam� un audit financier ainsi qu�un inventaire des biens et du patrimoine des �uvres sociales de l��ducation. Ce pr�alable �tant sur le point d��tre lev�, il reste aux syndicats de s�entendre sur les m�canismes et la formule de mise en �uvre de la d�cision prise par les pouvoirs publics sous la pression des syndicats autonomes et consistant � mettre fin � la gestion unilat�rale de ces fonds par un seul syndicat, l�UGTA en l�occurrence. Un consensus qui devra �tre vite trouv� par les syndicats et les travailleurs de l��ducation, selon Benbouzid. Car en raison de l�absence de gestionnaire cons�cutivement � la d�cision prise il y a deux ans par le gouvernement, ce sont 20 milliards de dinars qui dorment dans les comptes des �uvres sociales, pr�cisera le ministre qui insistera sur le r�le de �facilitateur� qui est d�volu � son d�partement minist�riel. Celui-ci n��tant pas concern� par la gestion de ces fonds provenant des cotisations annuelles des travailleurs de l��ducation qui �quivalent 3% de la masse salariale. En outre, le ministre abordera, en outre, la g�n�ralisation de l�enseignement de tamazight. Le ministre reconna�tra qu�un effort suppl�mentaire doit �tre fait pour faire progresser l�enseignement de cette langue au niveau national qui reste pratiqu�, actuellement, au niveau de 13 wilayas seulement.