�Les perspectives de l��dification et de la promotion d�un march� national de la sous-traitance solide et p�renne sont disponibles eu �gard aux multiples potentialit�s dont dispose le pays, � savoir l�existence de plateformes industrielles vari�es et d�un tissu de PME qui peut r�pondre aux exigences et aux mutations tant au niveau national qu�international.� C�est ce qu�a indiqu�, hier, Mohamed Mohamedi, DG du d�veloppement et de la promotion de l�industrie aupr�s du minist�re de l�Industrie, de la PME et la Promotion de l�investissement, lors de l�ouverture du premier Salon national de la sous-traitance m�canique (Sanastm 2011) qui se tient depuis hier jusqu�au 22 septembre � l�Universit� Mentouri de Constantine. Par cette manifestation ayant regroup� 33 exposants, entres �donneurs et receveurs d�ordres�, vers�s dans le secteur de l�industrie m�canique, les organisateurs du salon aspirent � �cr�er un technopole qui regroupera en plus des entreprises, des centres de recherche sp�cialis�s, des p�pini�res et des incubateurs qui sont une sorte de lieux h�bergeant les projets innovants�. Partant de l� et sachant que Constantine, �eu �gard � ses potentialit�s consid�rables, notamment en mati�re d�entreprises d�envergure nationale dans la branche m�canique et mat�riels roulants et �galement par rapport � l�existence d�un pool de centres de formation r�partis en universit� et centres de formation professionnelle�, dispose, en effet affirme Mohamed Mohamedi, �de tous les atouts lui permettant d�acqu�rir une position pour devenir un p�le de m�canique d�excellence. � Aussi, et dans le but de booster cette dynamique, la capitale de l�Est sera dot�e prochainement, a indiqu� le DG du d�veloppement et de la promotion de l�industrie �d�un centre technique industriel des industries m�caniques et transformatrices des m�taux�. Analysant la situation de l�industrie nationale et particuli�rement celle du secteur de la sous-traitance m�canique, M. Mohamed Mouhamedi dira : �Parler de commerce, de qualit�, de d�veloppement, de recherche, enfin de comp�titivit� sans placer la sous-traitance � sa juste importance dans la cha�ne des valeurs, c�est ignorer le r�le de celle-ci dans la comp�tition et le d�veloppement �conomique du pays.� Autrement dit, �il est plus que temps de s�adapter � cette phase (l�industrie de la soustraitance) �. Car, ajoute-t-il, �l�on assiste � une transformation progressive mais radicale des mod�les d�organisation des entreprises et des fili�res industrielles. Les syst�mes reposant sur le concept de l�entreprise int�gr�e ont fait place � une rationalit� nouvelle bas�e sur l�organisation de r�seaux d�entreprises sp�cialis�es �. Partant de ce constat et tirant profit des exp�riences av�r�es des pays dans le domaine, il est temps, explique-t-il, que notre plateforme industrielle soit dot�e d�un tissu d�entreprises de sous-traitance en vue d�atteindre deux objectifs significatifs. Premi�rement, �ce tissu d�entreprises de sous-traitance va permettre aux activit�s nouvelles g�n�r�es par les cr�ateurs nationaux de s�appuyer sur les comp�tences et les technologies d�j� disponibles sur place, sans avoir � les acqu�rir et � les assimiler�. Deuxi�mement, �il rendra �galement le pays plus attractif pour les investissements �trangers en apportant aux industriels porteurs de projets la certitude d�approvisionnements locaux compatibles en quantit� et en qualit� avec leurs besoins�.