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L�OP�RATION DE TIRAGE AU SORT POUR L��RADICATION DES BIDONVILLES DONNE DU FIL � RETORDRE AUX ORGANISATEURS � CONSTANTINE Plusieurs foyers de tension signal�s
La s�r�nit� qui a marqu� jusque-l� les op�rations de tirage au sort pour le relogement de 8 655 familles habitant 65 bidonvilles, �parpill�s � travers le territoire de la da�ra de Constantine, s�est d�t�rior�e � la faveur d�apparitions simultan�es, hier, de plusieurs foyers de tension. Et pour cause, apr�s deux semaines du lancement de l�op�ration, plusieurs mouvements de protestation, d�inqui�tude et d�impatience de certains candidats, a perturb� la qui�tude �retrouv�e� depuis le mois du Ramadan � Constantine. Avec les �m�contents� �cart�s des listes des b�n�ficiaires, puisque attributaires de logements pr�c�demment, les impatients qui veulent s�assurer de la disponibilit� de logements, les r�sidents contestant �l�int�grit� de certains comit�s de quartier� et surtout les dizaines de �fraudeurs et d�opportunistes � sans scrupules qui jouent aux trouble-f�tes, la commission de distribution des logements aura, certainement du fil � retordre. En effet, rien qu�hier, trois mouvements de protestation ayant tous trait au logement ont �t� signal�s � travers la da�ra de Constantine. Les protestataires r�clamaient, entre autres, �plus d�informations, notamment des �claircissements sur les raisons ayant conduit � leur exclusion des listes des b�n�ficiaires de logements sociaux� Aussi, des dizaines d�habitants d�un bidonville implant� au quartier du 4e km (route de Batna), ayant fait lundi l�objet d�une op�ration de tirage au sort, ont ferm�, hier, durant pratiquement toute la matin�e, la route pour protester contre leur exclusion. Barricad�e par des pierres, des barres de ferraille et autres objets h�t�roclites par les protestataires, la route ne sera lib�r�e qu�apr�s que ces derniers eurent re�u des assurances de la part d�un repr�sentant du chef de da�ra que leurs dol�ances seront prises en charge par la commission de recours. A l�origine du soul�vement, des habitants dudit bidonville, �l�exclusion d�une vingtaine de familles� de l�op�ration du tirage au sort concernant ce site. Selon les dires d�un habitant du bidonville, �cart� de la liste de b�n�ficiaires, �seules 42 familles sur les 62 ont �t� destinataires de notifications de recasement. �. Et un homme �g� r�sidant sur le site depuis 1956 selon ses dires, de remettre en cause �l�int�grit� des membres du comit� de quartier� responsables, selon lui, de �leur exclusion arbitraire et incompr�hensible�. La cit� n�a retrouv� un semblant de calme qu�en d�but d�apr�s-midi. Au chef-lieu de da�ra aussi, des centaines de personnes qui se pr�sentent comme �tant �les exclues� ou �les oubli�es� de l�op�ration du tirage au sort ayant touch� jusqu'� lundi 6 800 familles occupant 28 sites ont pris d�assaut le si�ge de la da�ra de Constantine. Elles r�clamaient �des explications concernant leur sort apr�s avoir �t� �cart�es ou oubli�es�. Cela dit, la disponibilit� du premier responsable de la da�ra qui n�a cess�, rappelons-le, d�appeler au calme, �tant donn� que la voie des recours est ouverte � qui de droit, a permis d�apaiser un tant soit peu les esprits des protestataires. De leur c�t�, les pr�tendants au logement social, dont certains sont dans l�expectative depuis plusieurs ann�es n�ont pas manqu� de manifester � cette occasion leurs �inqui�tude et impatience�. Une fa�on pour eux, disent-ils �de rappeler aux autorit�s leurs cas, notamment de les presser � lib�rer le quota de 1 000 logements sociaux destin�s � la da�ra de Constantine�. Aussi, les exclus des op�rations de recasement parmi les ex-r�sidents des cit�s de l�avenue de Roumanie, la cit� Boudiaf (Mandela) et Bardo sont revenus � la charge, encore une fois, hier, pour r�clamer �une prise en charge r�elle et effective de leur situation �. Et notamment, indique-t-on, �rappeler au premier responsable de la ville les promesses qu�il avait donn�es quant � une r�gularisation de leur situation�. Des jeunes parmi les ex-habitants de ces cit�s n�excluent pas de squatter de nouveau des appartements si aucune solution s�rieuse n�est d�gag�e dans les jours � venir.