C�est dans un contexte social qualifi� �d�explosif� que se tiendra la tripartite, pr�vue jeudi prochain, au niveau de la r�sidence El Mithak. La contestation sociale qui �tait jusque-l� circonscrite au secteur de la Fonction publique (enseignement et collectivit�s locales), s�est �largie au secteur �conomique. H�tellerie, port, sant�, transports et secteur industriel menacent, eux aussi, de d�brayer. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - A moins d�une semaine de la tenue de la tripartite, le front social est en pleine �bullition. La contestation risque de prendre des proportions inattendues, si �des mesures d�apaisement ne seront pas prises par les pouvoirs publics�. Ainsi, outre le malaise que vit l�h�tellerie, le secteur �conomique risque d��tre secou� par d�autres mouvements sociaux. A ce sujet, on apprend que le conseil f�d�ral des travailleurs des ports, r�uni en session extraordinaire � Jijel, a d�cid� � l�unanimit� de ses membres de l�observation d�une journ�e de protestation. Cette derni�re est programm�e pour le 3 octobre prochain. D�ici l�, si aucune suite favorable n�est donn�e aux revendications des dockers, des assembl�es g�n�rales se tiendront le 17 octobre prochain, au niveau de tous les ports en pr�sence de huissiers de justice, pour valider le principe d�une gr�ve illimit�e � compter du 31 du m�me mois. Hier, une d�l�gation des repr�sentants des travailleurs a �t� re�ue par le secr�taire g�n�ral de l�UGTA et a fait �tat de ses pr�occupations et des actions qu�elle compte entreprendre, �si le minist�re de tutelle campe sur ses positions et refuse d�ouvrir un dialogue avec les repr�sentants des travailleurs.� Dans le secteur de l�industrie, les repr�sentants des travailleurs de la SNVI sont mont�s cette fin de semaine au cr�neau pour d�noncer �le laisser-aller que traverse leur soci�t�. Selon le secr�taire g�n�ral du syndicat d�entreprise de ladite entreprise, �la situation que vit la SNVI n�est nullement reluisante�. D�apr�s lui, �malgr� l�intervention de l�Etat � travers ses diff�rents plans d�assainissement et de recapitalisation, la situation au sein de notre entreprise n�a gu�re �volu�. Les travailleurs ne veulent plus revivre la situation des ann�es 1980 et 1990�, a ajout� notre interlocuteur. �Les repr�sentants des travailleurs n�accepteront jamais une situation de fait accompli�, a expliqu� M. Belmouloud. Dans le secteur de la sant� comme dans celui de l�enseignement, le malaise est �galement patent. La question de la revalorisation salariale, de la relation du travail et de la r�int�gration dans les postes de travail domine les bras de fer engag�s entre les collectifs de travailleurs et leurs employeurs respectifs. Le cas des enseignants contractuels dont certains ont observ�, hier, un sitin devant la Maison de la presse est r�v�lateur de cet �tat de fait. M�me situation pour les travailleurs des corps communs du secteur de l��ducation. Affili�s au Snapap, les corps communs de l��ducation ont d�cid� d�observer deux journ�es de protestation les 26 et 27 du mois en cours. Dans ce contexte marqu� par une mont�e en puissance de la revendication sociale, la solidarit� syndicale vient de marquer le pas. A ce sujet, on apprend que la �crise� que traverse l�h�tel El-Aurassi a suscit� la r�action des autres structures syndicales relevant de l�union locale d�Alger. C�est dans ce contexte, qu�on indique qu�un rassemblement de solidarit� avec les travailleurs de l�h�tel El-Aurassi sera observ� avant la fin de semaine � l�int�rieur m�me de l�enceinte h�teli�re. Sur cette question, on indique qu�une r�union a �t� organis�e, hier, entre le ministre de tutelle et M. Telli, secr�taire national charg� des conflits sociaux. A l�origine de cette r�union, le statu quo que conna�t le cas de l�h�tel El- Aurassi, apr�s �le refus de l�employeur de r�int�grer les travailleurs suspendus, et ce, malgr� la volont� des protestataires de reprendre le travail �. Ceci �tant, les participants � la tripartite de jeudi prochain seront en face d�un v�ritable test. Mais en attendant le 29 septembre prochain, les pouvoirs publics sont appel�s � d�samorcer la situation. A moins que �