La F�d�ration internationale de gymnastique (FIG) a expliqu� hier qu'elle avait arr�t� les contr�les antidopages lors des Mondiaux de gym rythmique � Montpellier (sud de la France) la semaine pass�e car ils prenaient trop de temps. Pendant deux soir�es, certaines athl�tes avaient d� patienter jusqu'� 3h30 du matin pour donner leur urine. La FIG s'�tait associ�e avec l'Agence fran�aise de lutte contre le dopage (AFLD), dont les pr�leveurs �taient charg�s de faire passer ces contr�les. Mais voyant les proc�dures s'�terniser le premier jour, puis le lendemain, la f�d�ration a avis� l'AFLD apr�s six contr�les, qu'elle suspendait tous ceux pr�vus jusqu'� la fin de la comp�tition. Selon elle, la politique antidopage se doit de respecter � la fois le code mondial antidopage, l'athl�te et la comp�tition, or �le d�roulement des contr�les � Montpellier a montr� que ces trois objectifs n'�taient pas atteints�. �Des contr�les d�but�s imm�diatement apr�s la comp�tition vers 21h30 se sont termin�s � 3h30 du matin. Des gymnastes sont donc rest�es sur les lieux d'entra�nement et de comp�tition plus de vingt heures. Entre l'arriv�e � l'h�tel, sans avoir pu manger et le d�part le jour suivant vers 7h, nos gymnastes ont pu se reposer deux heures et ont d� s'entra�ner et concourir pour des titres et une s�lection pour les JO jusqu'en fin de journ�e �, a racont� le vice-pr�sident de la FIG, Michel L�glise, dans un communiqu�. La F�d�ration �a consid�r� que du point de vue sant� physique et psychologique, cela n'�tait pas acceptable et pas juste face aux gymnastes non contr�l�es qui ont pu b�n�ficier d'un repos r�parateur et d'une alimentation normale�. Le Dr L�glise r�fute l'id�e selon laquelle la FIG aurait c�d� � des pressions de certaines nations. Les athl�tes, dont le classement avait �t� tir� au sort, seront contr�l�es de fa�on prioritaires en et hors comp�tition, pr�cise la F�d�ration, m�me si aucun soup�on ne p�se sur l'une d'elle.