Lance Armstrong a accus� vendredi l�Agence fran�aise de lutte contre le dopage (AFLD) de vouloir tellement l�emp�cher de courir le Tour de France qu�elle n�h�siterait pas � le suspendre pour une histoire de douche lors d�un contr�le inopin� sur la C�te d�Azur en mars. �Il y a de fortes chances pour qu�ils m�emp�chent de courir le Tour�, a dit le Texan dans une vid�o diffus�e vendredi sur le site de sa fondation, faisant valoir que son retour au cyclisme a �t� mal accueilli par �beaucoup de monde en France�. Le coureur am�ricain, qui se remet actuellement d�une fracture d�une clavicule, est la cible d�un rapport entre les mains de l�AFLD, qui pourrait lui valoir une sanction en France pour infraction aux r�gles antidopages. Le conditionnel est de rigueur car si Armstrong n��tait pas le septuple vainqueur du Tour de France, souvent soup�onn� de dopage par les Fran�ais mais jamais contr�l� positif, l�histoire serait sans doute pass�e inaper�ue. Inform�e de sa pr�sence sur la C�te d�Azur, l�AFLD envoie le 17 mars un m�decin-pr�leveur lui faire passer un contr�le inopin� sous la forme d�un pr�l�vement de sang, d�urine et de cheveux. Le Texan, qui � 37 ans compte participer � la Grande Boucle en juillet, en fait mention sur la messagerie Twitter, raconte qu�il s�agit de son 24e contr�le antidopage depuis son retour au cyclisme l�automne pass�. Comme il en parle publiquement, l�AFLD est � son tour libre de commenter. Son pr�sident Pierre Bordry r�v�le que le comportement du coureur �tait tel que le pr�leveur en a fait un rapport, transmis le 30 mars � l�UCI, la f�d�ration internationale de cyclisme. �Selon ce rapport, M. Lance Armstrong, pourtant pr�venu de mani�re r�it�r�e par le pr�leveur, n�aurait pas respect� l�obligation de demeurer sous l�observation directe et permanente de la personne charg�e du contr�le � compter de sa notification�, pr�cise simplement l�AFLD. L�Am�ricain se d�fend d�avoir tent� de se soustraire � ce contr�le. �Je revenais simplement d�une journ�e d�entra�nement, je n��tais pas s�r de qui �tait ce Fran�ais � ma porte, et d�s que l�UCI m�a confirm� qu�il �tait bien autoris� � r�aliser un contr�le, je l�ai laiss� prendre tous les �chantillons qu�il r�clamait�, explique Armstrong, qui �tait en compagnie ce 17 mars de Johan Bruyneel, le responsable de l��quipe Astana. �Nous lui avons demand� si je pouvais rentrer � l�int�rieur prendre une douche, le temps de passer ces coups de fil de v�rification, et il a dit que �a allait�, ajoute-t-il. L�AFLD, � qui revient la responsabilit� de juger le dossier puisqu�il s�agit d�un contr�le hors comp�tition qu�elle a diligent�, doit maintenant d�cider s�il y a mati�re � ouvrir une proc�dure disciplinaire. Si oui, Armstrong sera convoqu� pour s�expliquer devant l�AFLD. Et si la tentative de faire faux bond au pr�leveur est reconnue, l�Am�ricain risque une sanction. Furieux, l�Am�ricain voit dans l�incident le signe de la frustration des instances fran�aises, selon lui �d��ues que tous les contr�les soient n�gatifs�. Interrog� vendredi par la BBC, le patron de l�UCI, Pat McQuaid, a estim� que �les Fran�ais n�agissaient pas de mani�re tr�s professionnelle dans cette affaire�.