Hamid Haddadj revient sur la sc�ne m�diatique. Hier, sur les colonnes de nos confr�res de Libert�, le directeur du Centre technique national de Sidi Moussa et non moins pr�sident de la commission de discipline de la Ligue professionnelle de football s�est exprim� sur le sujet qui occupe les discussions des Alg�riens, ceux en tout cas qui suivent l�actualit� du championnat des ligues 1 et 2. Il s�agit des derni�res mesures de huis clos prononc�es par la CD de la LFP � l�encontre de quelques clubs, pratiquement les m�mes depuis que la FAF a �invent� cette sanction pour, esp�rait-elle, juguler le ph�nom�ne de violence dans les stades. Pour l�ancien pr�sident de la FAF, ing�nieur-chimiste de formation, le huis clos est �une cons�quence directe de l�infraction commise par l�un des clubs�. Sur sa lanc�e, M. Haddadj dit que l�interdiction aux clubs de recevoir leurs h�tes sans la pr�sence de leur galerie n�est pas la seule mesure figurant dans le bar�me disciplinaire. Il fera rappeler que sa commission peut prononcer une mesure de d�localisation du match pour tout club dont les fans ont commis de telles infractions. C�est d�j� une mani�re de reconna�tre que les instances du football appliquent la r�glementation comme elles l�entendent sinon comment se peut-il qu�un club (JSK) dont les supporters ont f�t� un but par un jet de fumig�nes soit sanctionn� de la m�me mani�re qu�un autre (MCA) dont la galerie a jet� pareils projectiles causant la blessure d�un de ses joueurs (Babouche) ? Surtout que, quelques jours plus tard, cette m�me commission de discipline pr�sid�e par M. Haddadj a d�cid� d�infliger des amendes aux clubs dont les galeries ont manifest� leurs joie ou col�re par des jets de fumig�nes. M. Haddadj tient quand m�me � livrer � l�opinion publique que dans le cas du match JSK-MCA, �aucun des deux clubs n�est venu protester ou nous parler du huis clos qu�on leur a inflig�, assure- t-il. Comment serait-ce possible quand on sait qu�aucun article r�gissant le travail de la commission de discipline ne donne droit aux clubs de remettre en cause les d�cisions de la CD. Encore moins de saisir le TAS ou la justice. Le cas du CSC est � ce titre �difiant. L�injustice dont le club constantinois a fait l�objet en �copant d�un match � huis clos pour une infraction fallacieuse (atteinte � l�honneur des officiels de la f�d�ration ou de la ligue) que la Fifa a d�mont�e en confirmant la qualification des joueurs objets du litige n�a pas �t� r�par�e. La formation phare de l�antique Cirta a accueilli le MCA devant des gradins vides alors que son manageur g�n�ral, Boulhabib, attend toujours que la FAF et la LFP reconnaissent leur tort, demandent des excuses aux Sanafir et � tous les Constantinois et, enfin, l�ve les sanctions prises le 13 septembre dernier. M. Haddadj, qui a boucl� son mandat � la pr�sidence de la FAF par un scandale sans pr�c�dent (l�affaire RCK), sait mieux que quiconque que les d�cisions de sa commission ne sont pas forc�ment les �bonnes� et qu�elles ne sont pas inspir�es exclusivement par la loi, encore moins par l�esprit de la loi. S�il est vrai qu�il n�y a pas de rupture dans la discipline, la rupture avec la r�gle du plus fort et du plus influent doit avoir lieu. Le plus t�t serait le mieux.