Selon la F�d�ration nationale des travailleurs de l��ducation (FNTE), la gr�ve de trois jours entam�e hier et � laquelle a appel� le syndicat a enregistr� un taux de suivi appr�ciable sur l�ensemble des wilayas du pays o� il a atteint les 70 %. Dans la capitale, l�adh�sion a �t�, toutefois, mitig�e au niveau des �tablissements des trois paliers. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - A Alger-Centre, hier, si l�appel au d�brayage auquel a appel� la FNTE-UGTA �tait loin d�avoir paralys� les �tablissements scolaires, il a connu un taux de suivi particuli�rement disparate. Par ailleurs, les �tablissements du palier secondaire ont fonctionn� normalement et ont connu un tr�s faible taux de suivi. Cette situation est expliqu�e par Khoulal�ne Abdelouahab, charg� des conflits sociaux au niveau de la FNTE par le fait que les lyc�es ont la r�putation de suivre les mouvements de protestation auxquels appelle le Cnapest. Le repr�sentant de la FNTE annoncera, par ailleurs, un taux de suivi appr�ciable dans l�ensemble des wilayas du pays, estim� entre 65 et 70%. Dans le sud du pays, selon le syndicaliste, la gr�ve a �t� fortement suivie notamment dans les wilayas d�Adrar et de Tamanrasset. De m�me pour l�ouest du pays dans les wilayas d�Oran, Tiaret, Adrar, Mascara et A�n Temouchent, selon la FNTE. �Le taux est aussi important dans le centre du pays � Tizi Ouzou, B�ja�a et Bouira. Dans la capitale, M. Khoulal�ne estime le taux de suivi � 50% pour les trois paliers. �Nous sommes le seul syndicat du secteur � avoir appel� au mouvement de protestation de trois jours et nous estimons, de ce fait, que le suivi est satisfaisant �. Selon le syndicaliste, le minist�re de l�Education nationale devait r�gler les probl�mes des travailleurs avant la rentr�e. �Nous n�avons rien obtenu � ce jour, en d�pit des promesses concernant nos principales revendications jug�es, pourtant, l�gitimes par la tutelle. La demande de la part de la base se faisait pressante, et elle a opt� pour le d�brayage�, a d�clar� M. Khoulal�ne. Le syndicat revendique principalement la revalorisation du r�gime indemnitaire et la correction des anomalies constat�es dans le statut. Concernant le r�gime indemnitaire, le syndicaliste notera que les travailleurs du secteur de l��ducation ont �t� les premiers � en b�n�ficier �mais que son taux est rest� particuli�rement faible avec 25% par rapport aux autres secteurs qui ont atteint les 40%.� Les anomalies du statut particulier se r�sument en la disparit� entre les personnels qui, selon l�intervenant, font le m�me travail. Il �voquera, de ce fait, les enseignants du primaire qui sont class�s diff�remment. �Le ma�tre de l�enseignement fondamental (MEF) est class� � la cat�gorie 10 alors que le professeur d�enseignement primaire est class� � la 12. Le directeur de l��tablissement est lui class� aux cat�gories 10 et 11. Ces disparit�s ont cr�� in�vitablement une d�mobilisation des travailleurs�, a expliqu� M. Khoulal�ne. Ce dernier d�noncera aussi la suppression des grades d�encadrement. Il dira, par ailleurs, que des travailleurs du secteur tels que les adjoints de l��ducation, le personnel d�intendance et les laborantins sont aussi l�s�s. Pour le syndicaliste aussi les plans de carri�re sont escamot�s. Concernant la gestion des �uvres sociales, le FNTE opte pour une gestion d�centralis�e, donc au niveau des �tablissements et par les travailleurs.