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LES SYNDICATS AUTONOMES PARALYSENT LE SECTEUR DE L'EDUCATION
D�monstration de force
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 01 - 2006

Le corps enseignant, tous paliers de l��ducation nationale confondus, a r�agi, hier, positivement au mot d�ordre de gr�ve g�n�rale lanc� par la coordination intersyndicale du secteur. Que la justice se soit prononc�e sur l�ill�galit� de ce mouvement de protestation, cela n�a aucunement entam� la d�termination de l�enseignant, aux quatre coins du pays, � d�brayer. Le marasme dans le secteur de l��ducation est tellement profond, insupportable, depuis assez longtemps, que la gr�ve, option radicale, devenait in�luctable.
L�employeur, c�est-�-dire l�Etat, qui, pour ne pas avoir � acc�der aux dol�ances exprim�es se formalisait sur une vague histoire de repr�sentativit�, devra �valuer, contraint, l��tendue du mal qui ronge l��ducation nationale. El�mentaire : si la gr�ve g�n�rale a �t� largement suivie, c�est que les enseignants, dans leur majorit�, qu�ils soient syndiqu�s ou pas, vivent , plut�t subissent le m�me �prouvant quotidien professionnel, voire social. La tutelle, le d�partement de l�inamovible Benbouzid, s�abstiendra-t-elle encore, cette gr�ve r�ussie, de faire l�effort de n�gocier un mieux professionnel, et donc social pour les enseignants ? Du c�t� des partenaires sociaux, la disponibilit� y a toujours �t�. De plus, les enseignants ne revendiquent rien qui soit frapp� du sceau de l�interdit : un statut, une retraite � 100% et l�exercice du droit syndical. Rien que �a. A lire la statistique officielle � celle du minist�re de l�Education � du suivi de la gr�ve, il est � d�duire que l�employeur campe sur ses positions de toujours, qu�il n�ambitionne de muer son attitude en rien. Importe pour le d�partement de Benbouzid que le SETE, un fragment syndical de l�unique partenaire social officiellement ch�ri, se compte parmi les initiateurs de la gr�ve, cela ne semble pas inciter Benbouzid � �voluer sur une autre logique. Cependant, le SETE, en prenant part � la protestation, bat en br�che l�argument f�tiche du minist�re, � savoir que la gr�ve est l��uvre d�entit�s syndicales non agr��es. Mais devant la r�ussite de la gr�ve, la consid�ration est secondaire : les probl�mes sont l�, clairement pos�s. Ils supposent une prise en charge. Car, sans celle-ci, la r�forme du syst�me �ducatif restera un vain mot. L�essor, dans le secteur, n�aura lieu que si l�enseignant y est activement associ�, que s�il jouit d e conditions � m�me de lui permettre d�accomplir sa noble mission. La r�forme est un tout. Elle int�gre l�enseignant, en tant qu�acteur dispensant le savoir. La r�vision de la longueur des cursus et la reformulation des programmes p�dagogiques ne suffisent pas � eux seuls � faire une �cole performante.
Sofiane A�t Iflis
GREVE DES TRAVAILLEURS DE L'EDUCATION
Gel des cours dans la plupart des �tablissements de la capitale
La gr�ve de deux jours d�clench�e hier par la coordination intersyndicale de l��ducation a cr�� l��v�nement au lyc�e Emir- Abdelkader � Bab-el-Oued, � l�instar des autres �tablissements de la capitale, aussi bien les lyc�es, les �coles primaires que les CEM. A l�entr�e de �l�Emir�, en fin de matin�e, les �l�ves �taient regroup�s et discutaient entre eux des derni�res nouvelles. Ils s�interrogeaient, notamment, sur le fait que tel ou tel enseignant r�pondrait ou non au mot d�ordre de gr�ve. Au lyc�e Emir- Abdelkader, les enseignants se sont r�unis la matin�e, suite � la d�cision de justice ordonnant le gel du mouvement de gr�ve, en vue de d�cider du devenir du mouvement de protestation. �Cette r�union a abouti au fait que la majorit� des enseignants, soit 80%, a suivi le mouvement de gr�ve alors que les employ�s de l�administration, acquis � la direction, n�ont pas observ� d�arr�t de travail�, a d�clar� hier M. Osmane, porte-parole du Conseil des lyc�es d�Alger (CLA) et enseignant au lyc�e Emir-Abdelkader. Hier, au portail de cet �tablissement symbolique du quartier de Bab-el-Oued, l�effervescence aux heures de rentr�e et de sortie des cours �tait nettement moindre. Apr�s les interrogations des �l�ves durant la matin�e, vers 13h de l�apr�smidi, seuls quelques lyc�ens attendaient � l�entr�e principale de l��tablissement. �Nous avons cours de math�matiques � 13 h 30 min et en d�pit du mouvement de gr�ve nous pr�f�rons venir puisque d�habitude le prof ne fait pas gr�ve. Maintenant, si les �l�ves ne sont pas nombreux � l�entr�e du lyc�e c�est parce qu�il est encore t�t, � mon avis ils viendront certainement apr�s, ne serait-ce que pour s�assurer qu�ils n�ont vraiment pas de cours�, dira une lyc�enne. M�me sc�nario un peu plus haut dans le quartier en face du lyc�e Okba o� les �l�ves attendaient d��tre vraiment s�rs de ne pas avoir cours. Au niveau des �tablissements du moyen et du primaire � Bab-el-Oued, le ton �tait aussi au mouvement de gr�ve et les �l�ves, selon le taux de suivi observ� dans ces �tablissements, ont fait le va-et-vient entre leur domicile et l��cole, d�rout�s dans la plupart des cas. Au lyc�e Amara-Rachid � Ben-Aknoun, le mot d�ordre de gr�ve �tait �galement de mise et les cours dans la plupart des cas n�ont pas �t� dispens�s. Au lyc�e Bouamama (ex-Descartes) � El Mouradia, un arr�t de travail a �galement �t� observ� par les enseignants alors qu�� l��tablissement primaire du m�me nom, les cours ont �t� suspendus durant l�apr�s-midi. Ainsi, la coordination intersyndicale a maintenu son mot d�ordre de gr�ve alors que la justice a tranch� avant-hier en faveur du ministre de l�Education. L�intersyndicale soutient que c�est � la base de d�cider de la tenue ou non de la gr�ve, ceci alors que, selon les syndicalistes, la d�cision du mot d�ordre de gr�ve prise, il n��tait plus possible de faire des consultations en l�espace de quelques heures. La coordination a d�ailleurs, encore une fois, d�nonc� hier �le comportement de la tutelle qui s�ent�te � ne pas privil�gier la voie du dialogue et et recourt syst�matiquement � la justice�. F. Zohra B.

ALORS QU'IL ANNONCE UN TAUX NATIONAL DE 21%
Le minist�re minimise et se f�licite
Le mot d�ordre de gr�ve lanc� par la coordination intersyndicale ne semble pas inqui�ter le minist�re de l��ducation par le biais de son secr�taire g�n�ral lequel affirme que le taux national de suivi de la gr�ve est de 21%. De ce fait, il se f�licite de la sagesse et du sens de responsabilit� des enseignants qui n�ont pas r�pondu favorablement � l�appel de cette coordination qui n�a aucun statut juridique. �La chambre administrative, pr�s la cour d�Alger, a d�clar� dans un arr�t en r�f�r� ill�gal le pr�avis de gr�ve tout en ordonnant le gel de la gr�ve annonc� par une organisation qui n�a aucun statut juridique. Le minist�re de l�Education nationale est une institution r�publicaine et il est de notre devoir d�appliquer la loi dans pareils cas. L�application de cette r�glementation se fera par la ponction sur salaire des nombres de jours de gr�ve ainsi que la suppression de la prime de rendement. Car, nous consid�rons que la prime de rendement est attribu�e aux enseignants qui font des efforts dans l�am�lioration du travail, et non aux enseignants en rupture du travail �, indiquera Aboubakeur Khaldi. Ce dernier a consid�r� le taux du mouvement de gr�ve non inqui�tant, et a affirm� que, �le taux de suivi du mouvement au sein de la wilaya de B�ja�a a atteint 80%, � Oum El-Bouagui 5% et Alger 16%�. Plus loin, Khaldi reconna�t que le secteur du secondaire est le plus touch� avec un taux de suivi de 35%, alors que le moyen n�a enregistr� que 24%. Quant au primaire, le taux est de 13% et ce, au niveau national�. M. D.

�DUCATION NATIONALE-COORDINATION INTERSYNDICALE
Des enseignants ballott�s entre le mot d�ordre et la justice
T�t dans la matin�e d�hier, alors que des enseignants dans plusieurs �tablissements scolaires notamment du secondaire et du moyen d�cident de ne pas assurer les cours de la journ�e, l�administration de son c�t� a affich� la d�cision de justice annon�ant �ill�gale� la gr�ve annonc�e par la coordination intersyndicale. Sur le terrain, le suivi diff�re d�un �tablissement � un autre, sans pour autant perturber le bon d�roulement des cours. Dans certains �tablissements de la capitale, des enseignants sont ballott�s entre le mot d�ordre et la justice. Au cours de la journ�e, des chefs d��tablissement sont inform�s par courrier de l��ill�galit� de la gr�ve et de l�application de la loi � l�encontre des enseignants qui r�pondront favorablement au mot d�ordre de la coordination intersyndicale. Une coordination, que le minist�re et la justice ne reconnaissent pas, car elle n�est pas agr��e. Ainsi, le minist�re de l�Education nationale a annonc� qu�il appliquera les dispositions juridiques et r�glementaires pr�vues par la loi dans le cas du non-respect par les enseignants de l�arr�t de justice. Dans un communiqu� publi� samedi, suite � la d�cision de la chambre des r�f�r�s de la cour d�Alger d�clarant ill�gal l�appel � la gr�ve pour les 15 et 16 du mois en cours, le d�partement de Benbouzid a appel� l�ensemble des enseignants � �faire preuve de sagesse, � faire valoir le sens de la responsabilit� et � placer l�int�r�t de l��l�ve au-dessus de toute autre consid�ration�. Par ailleurs, Benbouzid a assur� que �tout syndicat est dans son droit de d�fendre ses revendications l�gitimes�, mais �loin des conflits et surench�res qui pourraient hypoth�quer l�avenir des �l�ves�, soulignant que les revendications des partenaires sociaux devraient �tre raisonnables. Pour revenir au mouvement de gr�ve d�hier dont plusieurs �tablissements qui n�ont pas suivi le mot d�ordre dans la matin�e l�ont fait dans l�apr�s-midi, notamment dans les �coles primaires. Lors d�une vir�e au sein de plusieurs �tablissements de la capitale, nous avons constat� de visu que des enseignants des coll�ges et des �coles primaires ont suivi le mot d�ordre lanc� par la coordination intersyndicale. Dans d�autres �tablissements scolaires, des enseignants qui ne sont affili�s � aucun organisme syndical ont profit� de cette occasion pour revendiquer leur situation socioprofessionnelle pr�caire. Par ailleurs, dans plusieurs wilayas du pays, le mot d�ordre a �t� �galement suivi, selon nos correspondants � travers le territoire national et ce, m�me en d�pit de la d�cision de le justice qui a d�clar� la gr�ve �ill�gale� ainsi que la menace de sanction que compte prendre la tutelle � l�encontre des travailleurs gr�vistes. Enfin, la gr�ve se poursuivra aujourd�hui �galement d�apr�s les repr�sentants de la coordination intersyndicale des travailleurs de l��ducation. M. D.

Des syndicats de l�UGTA soutiennent les enseignants gr�vistes
Dans un communiqu� remis � notre r�daction par Ahmed Badaoui, secr�taire g�n�ral du syndicat de l�entreprise des douanes et porte-parole de la coordination syndicale de la wilaya d�Alger qui regroupe les syndicats d�entreprise affili�s � l�UGTA, � savoir les collectifs de la Cnep, du SNVI Rou�ba, du Presco, du secteur m�tallurgique, de Bastos, du Naschco, de l�Epal et de la Douane, exprime aux travailleurs de l��ducation gr�vistes son soutien total et sa solidarit� dans leur lutte pour la d�fense des int�r�ts mat�riels et moraux. M. D.

La paralysie �tait presque totale � Bouira
La gr�ve � laquelle avait appel� l�intersyndicale des travailleurs de l��ducation a �t� un franc succ�s au niveau de la wilaya de Bouira qui a vu, hier, la majorit� �crasante des �tablissements des trois paliers de l��ducation d�sert�s tant par les enseignants que par les travailleurs. Cependant, c�t� chiffres, les taux sont controvers�s puisque la direction de l��ducation parlait de 41% alors que les repr�sentants des diff�rents syndicats ayant appel� � cette gr�ve et qui avaient organis� un point de presse dans la mi-journ�e au niveau du bureau de l�Unpef � Bouira parlaient d�un taux de 95%. Sur le terrain, et d�apr�s les �chos qui nous sont parvenus des diff�rentes da�ras de la wilaya, l�on a not� la paralysie totale de tous les �tablissements des trois paliers de l��ducation au niveau des da�ras de M�chedallah, Bechloul et Ha�zer. Au niveau du chef-lieu de wilaya, la gr�ve a �t� suivie � 100% au niveau des cinq lyc�es, alors qu�au niveau du moyen et du primaire, des �tablissements comme le CEM Smili, ainsi que quelques �coles primaires ont refus� de faire gr�ve. Le m�me topo a �t� signal� au niveau de Lakhdaria, o� l�on a not�, selon les repr�sentants de l�intersyndicale, la paralysie des cinq lyc�es ainsi que trois CEM sur quatre, alors qu�au niveau du primaire, il �tait difficile de se prononcer tellement plusieurs �coles sont situ�es dans des zones �loign�es et personne ne savait si elles ont fonctionn� ou non. Dans la r�gion de A�n- Bessem, alors que les lyc�es ont tous r�pondu � l�appel de la gr�ve, un CEM ainsi que quelques �coles primaires n�ont pas suivi le mot d�ordre. A Sour-El-Ghozlane, le lyc�e El-Ghazali est le seul parmi les 32 que compte la wilaya qui n�a pas r�pondu � la gr�ve, selon le repr�sentant du Cnapest qui a donn� toujours lors de ce point de presse les taux observ�s au niveau du secondaire, alors qu�au niveau du moyen et du primaire, la m�me situation a �t� avanc�e, � savoir l�impossibilit� de se prononcer sur des �coles �loign�es. Ainsi, et si l�on se r�f�re aux diff�rents comptes-rendus que nous avons pu �tablir, il ressort que le taux avanc� par la direction de l��ducation est loin de refl�ter la r�alit� puisque rien qu�en faisant une petite arithm�tique, en nous r�f�rant sur la paralysie totale de tous les �tablissements au niveau des da�ras de M�chedallah, Bechloul, Ha�zer et celle o� l�on a enregistr� uniquement un � deux �tablissements qui ont fonctionn� sur des dizaines qui avaient suivi la gr�ve au niveau des da�ras de Bouira et A�n-Bessem, l�on aura largement un taux sup�rieur � 60%. Y. Y.

Succ�s de la gr�ve � B�ja�a
La gr�ve � laquelle a appel� la Coordination intersyndicale de l��ducation (Cise) a �t� massivement suivie � travers la wilaya de B�ja�a avec un taux de participation d�passant les 90%, selon un membre de l�intersyndicale alors que de son c�t� le directeur de l��ducation avance un taux avoisinant les 60%. Le verdict de la chambre administrative pr�s la cour d�Alger d�clarant dans un arr�t en r�f�r� �la gr�ve ill�gale� et la note du ministre de l�Education nationale rappelant les sanctions � l�encontre des gr�vistes, � savoir les ponctions sur salaire conform�ment � la loi, n�ont visiblement pas fait reculer les travailleurs de l�enseignement � B�ja�a qui semblent ainsi d�cid�s � aller jusqu�au bout de leur action. L��crasante majorit� des �tablissements scolaires de la wilaya de B�ja�a ont ferm� leurs portes hier et la d�termination � maintenir le cap de la protestation est fermement affich�e par les syndicalistes de B�ja�a. �La manipulation de l�opinion publique, le chantage, les menaces ne pourront entamer la d�termination des travailleurs � poursuivre la lutte pour faire aboutir leurs l�gitimes revendications�, clame avec force Hocine Boumedjane du Satef, l�un des membres de la Cise. De son c�t�, Amar Amoura, charg� � la communication du Cnapest de B�ja�a, qui dressera un tableau noir de la situation du secteur de l��ducation tant � l��chelle locale qu�au niveau national, a tenu � r�affirmer : �L�engagement des enseignants � faire valoir leurs droits constitutionnels li�s au libre exercice syndical.� �Nous n�accepterons plus de vivre pauvres dans un pays riche et r�prim�s dans un pays libre�, tonnera-t-il pour mieux appuyer ses propos. Cependant, l�administration n�est pas all�e par plusieurs chemins pour conforter la position du minist�re de tutelle � l��gard de ce d�brayage. �La gr�ve est ill�gale et nous appliquerons les sanctions n�cessaires�, d�clarera d�un ton mena�ant le direction de l��ducation de B�ja�a sur les ondes d�une radio locale. Par ailleurs, un appel a �t� lanc� � tous les travailleurs de l��ducation de B�ja�a pour rejoindre le rassemblement pr�vu aujourd�hui � 10 heures devant le si�ge de la direction de l��ducation, lit-on dans une d�claration rendue publique par le Cnapest. Un rassemblement soutenu par les autres syndicats autonomes, � savoir le Satef et l�Unpef. A. Kersani

Massivement suivie � Boumerd�s
La gr�ve d�cr�t�e par l�intersyndicale du secteur de l��ducation nationale a �t� largement suivie dans la wilaya de Boumerd�s. Selon les chiffres qui nous ont �t� communiqu�s, dans l�apr�s-midi du premier jour de gr�ve, par M. Salhi, coordinateur local du Cnapest, 94,66% des enseignants des trois paliers et le personnel des corps communs ont suivi le mot d�ordre de deux syndicats pr�sents dans la wilaya de Boumerd�s (Cnapest et Unpef). Dans la matin�e, M. Hamad, responsable de l�Unpef dans cette wilaya, nous a affirm� que 88% du personnel, tous corps confondus, du primaire et du moyen n�ont pas rejoint leur poste de travail. S�agissant du secondaire, les 26 �tablissements et l�annexe d�Afir que compte la r�gion ont r�pondu � l�appel des organisations socioprofessionnelles pour appuyer la plate-forme de revendications convenue le 17 d�cembre 2005 lors de la rencontre des 6 syndicats. �Seuls les vacataires qui ne jouissent pas du droit de gr�ve ont assur� leur fonction et ce, � notre demande�, nous a affirm� M. Salhi qui a pr�cis� par ailleurs que l�observation de l�arr�t de travail varie d�un �tablissement � un autre et se situe entre 60 et 100%. En d�pit des menaces du ministre au sujet de cette gr�ve et du harc�lement dont ils font l�objet de la part des pouvoirs publics, force est de constater que les syndicats autonomes jouissent toujours, du moins dans la wilaya de Boumerd�s, d�une aura av�r�e et d�une �coute consid�rable. La preuve a �t� ass�n�e d�une mani�re �clatante par la r�ussite de cette action. La FNTE, qui a choisi son camp et qui s�est marginalis�e par rapport aux revendications de la famille de l��ducation, est la plus grande perdante. Abachi L.

TIZI-OUZOU
La guerre des chiffres
La gr�ve d�clench�e � l�appel de la coordination intersyndicale de l��ducation s�est d�roul�e sur fond de guerre des chiffres. Les repr�sentants du Cnapest revendiquent un suivi massif qui d�passe le taux de 90%, notamment dans le secteur du secondaire et � travers l�ensemble du territoire de la wilaya. Les chiffres sont contredits par la direction de l��ducation qui avance un taux avoisinant les 60%, selon un pointage effectu� � la mi-journ�e d�hier. Les services de s�curit� parlent de leur c�t� d�un taux de suivi se situant entre 60 et 65%. Le Sete-UGTA, qui a lanc� un mot d�ordre de gr�ve illimit�e � l�appui des revendications salariales et portant sur le versement des primes de rendement, indemnit�s sur les heures suppl�mentaires et sur les �chelons, revendique sa paternit� sur le suivi de la gr�ve qui avoisine, selon ce syndicat, le taux de 80%, notamment dans les secteurs du primaire et du moyen. Une appr�ciation que partagent nombre d�observateurs qui parlent d�un suivi partiel et en de�� du chiffre optimiste avanc� par le Sete. S. A. M.

Un taux de suivi de plus de 92% � Sidi-Bel-Abb�s
Malgr� les menaces brandies par le minist�re de l�Education nationale par le biais des m�dias en affirmant qu�il appliquerait les dispositions juridiques et r�glementaires pr�vues par la loi en cas de non-respect des enseignants, le mot d�ordre de la gr�ve des enseignants dans la wilaya de Sidi-Bel-Abb�s a �t� quand m�me largement suivi, selon l�Unpef. Plus de 92% des �tablissements scolaires ont laiss� leurs portails ferm�s refusant d�accueillir les �l�ves. Quelque 1 946 travailleurs de l��ducation dont 125 du c�t� administratif, ont entam� le mouvement de protestation de deux jours soit les 15 et 16 janvier alors que le secteur de l��ducation nationale � Sidi-Bel-Abb�s compte 8 934 dont 2 764 administratifs. Sidi-Bel-Abb�s a connu d�s les premi�res heures de la matin�e du 15 janvier une grande agitation aux abords des �tablissements scolaires lorsque les �l�ves ont �t� renvoy�s par le personnel enseignant. Des parents d��l�ves du primaire dont notamment ceux des enfants du pr�scolaire venus s�informer ont �t� pri�s de faire rebrousser chemin � leur prog�niture. �Nous sommes en gr�ve�, n�ont cess� de r�it�rer les enseignants. Cependant, certaines �coles du chef-lieu ont accueilli comme d�habitude les enseignants refusant d�adh�rer au mouvement de protestation. Mais malgr� cette abstention au mouvement, le taux du suivi de gr�ve est tr�s important et les enseignants semblent d�cid�s � aller au bout de leurs revendications, � savoir la retraite � 100%, augmentation des salaires, le d�part en retraite apr�s 25 ans de service, les maladies professionnelles et le statut de l�enseignant qui, arguent-ils, a toujours �t� l�s�. A. M.

Les lyc�es paralys�s � A�n T�mouchent
R�pondant au mot d�ordre de gr�ve d�cid� par la coordination intersyndicale relatif � l�arr�t des cours les 15 et 16 janvier, la quasi-totalit� des lyc�es et technicums de la wilaya qui en compte 16 a r�pondu � l�appel, puisque plus de 360 professeurs (PES) ont d�bray� ce dimanche au niveau des 12 lyc�es affili�s au Cnapest. Quant aux cycles moyen et primaire o� seule l�Unpef est concern�e par la gr�ve, la direction de l��ducation de la wilaya a recens� 126 professeurs du moyen et 83 enseignants du primaire. Il est utile de noter que seules l�UGTA et l�Unpef sont autoris�es � activer dans le secteur de l��ducation dans la wilaya de A�n- T�mouchent, alors que le SNTE, fort d�un millier d�adh�rents et qui repr�sente la deuxi�me force syndicale dans la wilaya, n�est toujours pas autoris� � exercer son droit syndical dans les �tablissements scolaires. S. B.

Jijel a d�bray�
L�adh�sion au mot d�ordre de gr�ve de deux jours � laquelle a appel� l�intersyndicale des enseignants et personnels du secteur de l��ducation a �t� massivement suivie � travers les �tablissements scolaires de la wilaya de Jijel. L�engagement ferme des enseignants gr�vistes s�est mat�rialis� essentiellement au niveau des 27 lyc�es que compte la wilaya o� il a �t� enregistr�, selon un membre actif du Cnapest, un taux de suivi de plus de 90%. D�apr�s ses dires, seule une poign�e d�enseignants contractuels n�a pas adh�r� � ce mouvement de protestation du fait de leur statut. Cette forte mobilisation dans les rangs des enseignants a �t� fortement ressentie aussi dans les �coles fondamentales comme nous l�avons constat� de visu � travers une tourn�e effectu�e au niveau des �tablissements du chef-lieu de wilaya. A en croire diverses sources, la majorit� des �coles du moyen qui vont de Sidi-Ma�rouf � l�Est, � Ziama-Mansouriah � l�ouest en passant par ceux d�El-Milia, El-Ancer, Kaous, El-Aouana sont rest�es paralys�es � plus de 75%. Exception faite pour les enseignants de certains �tablissements � l�instar de ceux des CEM Abadou, Abdelkamel � Jijel-ville, Ahmed-Boudjoudjou Amar- Boucha�b � Texenna qui n�ont pas obtemp�r� � ce d�brayage. Cette gr�ve a �t�, par ailleurs, plus ou moins suivie au niveau des �coles primaires de la wilaya o� il a �t� not� un faible taux d�adh�sion dans la matin�e d�hier. Certains animateurs locaux du mouvement joints par t�l�phone ne d�sesp�raient pas de hisser sensiblement dans l�apr�s-midi d�hier l�adh�sion des enseignants �r�fractaires� � la gr�ve, et ce, dans l�int�r�t de la corporation, nous dit-on. Pour ce qui est des chiffres de la direction de l��ducation, celle-ci a annonc� � 10 heures un taux de suivi de l�ordre de 18,19% � travers les trois paliers, avec un 4,64% pour les 357 �coles primaires de la wilaya. Pour ce qui est du personnel administratif, les statistiques de la direction de l��ducation se r�sumaient ainsi pour la matin�e de dimanche � 8/1630 et 25/1144 respectivement au niveau du moyen et du secondaire. Certains enseignants gr�vistes rencontr�s sont plus que jamais d�termin�s � aller de l�avant et esp�rent � travers ce mouvement de protestation �obtenir gain de cause en faisant un maximum de pressing sur leur tutelle�. Et d�encha�ner : �Notre action ne s�inscrit nullement contre les �l�ves mais contre notre ministre qui continue � faire la sourde oreille.� F. M.

Constantine �tait de la partie
La menace de sanctions brandie par la tutelle via la direction de l��ducation de la wilaya n�a pas fait abdiquer les travailleurs de l��ducation constantinois qui ont r�pondu favorablement au mot d�ordre de gr�ve de la coordination intersyndicale. Et si au premier jour du d�brayage on d�note une certaine lassitude parmi les travailleurs, il n�en r�v�le pas moins le ras-le-bol de cette corporation puisque les chiffres avanc�s par les syndicalistes font �tat d�un suivi massif qui aura atteint les 70%. Le secr�taire g�n�ral de la direction de l��ducation de Constantine parle, lui, d�un taux n�exc�dant pas les 19%. 1 850 enseignants sur les 100 093 que compte la wilaya auraient d�bray�, selon ce responsable, qui qualifie le mouvement �d�insignifiant et ne perturbe pas vraiment le d�roulement normal des cours. Toutefois il est clair que m�me si tr�s peu d��tablissements ont r�pondu � l�appel avec des taux avoisinant les 90%, la plupart sont rest�s plus ou moins impartiaux vis-�-vis du mouvement�. Des affirmations que r�futent les syndicalistes qui avancent, eux, un taux de suivi avoisinant les 70%. Un chiffre que partagent d�ailleurs les repr�sentants du Cnapest et ceux de l�Unpef. Certains enseignants parmi les non-gr�vistes affirment que moralement ils soutiennent le mouvement mais ne peuvent y adh�rer activement par crainte de repr�sailles. �Quand on est m�re de famille, on ne peut s�aventurer devant les menaces brandies par la tutelle.� Pour d�autres, par contre, �il est imp�ratif d�adh�rer au mot d�ordre de la coordination intersyndicale de par le fait qu�elle soit assez repr�sentative pour porter les dol�ances l�gitimes et justes de la famille de l��ducation�. Na�la B.

La gr�ve largement suivie � Annaba
La gr�ve � laquelle a appel� le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE), affili� � l�UGTA, a �t� largement suivie hier dimanche au niveau de l�ensemble des �tablissements scolaires de la r�gion de Annaba. Le taux de suivi de cette gr�ve de deux jours a atteint dans l�apr�s-midi le pic de 100% dans certains lyc�es et coll�ges de l�enseignement moyen (CEM), implant�s aussi bien dans les grandes agglom�rations qu�en zones rurales. La d�cision de justice prise avanthier pr�voyant des sanctions � l�encontre d��ventuels enseignants gr�vistes n�a pas dissuad� le collectif du secteur de l��ducation qui �tait totalement paralys� en ce premier jour du mouvement de protestation destin� � faire aboutir des revendications socioprofessionnelles dont la satisfaction tra�ne en longueur en l�absence d�une volont� du minist�re de tutelle. Il faut signaler, par ailleurs, que cette gr�ve s�est �tendue au cycle de l�enseignement primaire. Nabil Keba�li

Paralysie totale � M�sila
Le mot d�ordre appelant � la gr�ve de deux jours dans le secteur de l��ducation par la coordination intersyndicale a �t� respect� par la plupart des �tablissements de la wilaya, selon les responsables du bureau de l�UNPEF. En d�pit des menaces prof�r�es par la tutelle, lues � travers les quotidiens de la presse nationale et les communiqu�s destin�s aux diff�rentes �coles, expliquant que cette gr�ve est ill�gale suite � la d�cision de la chambre des r�f�r�s de la cour d�Alger. La coordination intersyndicale de l��ducation nationale, d�fiant toute menace consistant � l�application des dispositions et r�glements juridiques pr�vus par la loi, a pu paralyser presque la totalit� des �tablissements scolaires de la wilaya. Par ailleurs, le reste des �tablissements pourront rejoindre le mouvement appelant � la gr�ve, c�est une question de manque d�information, selon les m�mes responsables, o� quelques escarmouches entre les nouveaux et les anciens �l�ments du bureau syndical (UNPEF) ont �t� signal�es. Suite � l�appel lanc� par la coordination intersyndicale, le 13 janvier au bureau de wilaya de l�UNPEF, qui maintient les deux dates des 15 et 16 janvier pour entamer un d�brayage en signe de protestation contre l�indiff�rence de la tutelle devant la situation d�plorable et le d�nuement des enseignants, les conditions de travail insupportables, on r�clame le droit le plus absolu de d�fendre ses revendications l�gitimes dans le cadre organis� par son syndicat et r�futer toute forme de menace telle que la poursuite judiciaire, l�interdiction des directeurs des �tablissements de leur droit syndical, la retenue sur salaire et la suspension de la prime de rendement. Par ailleurs, on lance un appel � la tutelle pour engager un dialogue franc et prendre en charge les pr�occupations des travailleurs de l��ducation et proc�der � la revalorisation des salaires et le d�part � la retraite � 100%, �tablir et promulguer le statut de l�enseignant dans le cadre des r�glements de la Fonction publique. A. La�di

Mobilisation massive � S�tif
La majorit� des �tablissements scolaires, tous paliers confondus, de la wilaya de S�tif, ont �t� paralys�s, hier dimanche par un mouvement de gr�ve du personnel �ducatif, et ce, apr�s l�appel lanc� par la Coordination intersyndicale des travailleurs de l��ducation nationale pour un d�brayage de deux jours. Selon l�Unpef et le Cnapest, le taux du suivi de la gr�ve � travers la wilaya de S�tif, �tait de 90%. La Direction de l��ducation de la wilaya de S�tif, a pour sa part, tent� de minimiser ce mouvement en annon�ant le chiffre de 10,96%. Dans la r�alit�, c�est pr�s de 80% des �coles primaires, coll�ges, et lyc�es de la wilaya qui ont d� fermer leurs portes et lib�rer leurs �l�ves, et ce, malgr� la menace de la tutelle. En effet, les �tablissements scolaires de la wilaya de S�tif ont �t� destinataires d�une note �manant du d�partement de Benbouzid, rappelant l�ill�galit� de la gr�ve, ainsi que les sanctions qu�encourent les �ducateurs en cas de gr�ve, � savoir les ponctions sur salaire et gel de la prime de rendement. Les menaces brandies par le minist�re de l�Education nationale n�ont pas dissuad� les milliers d�enseignants � observer une gr�ve pour revendiquer leurs droits, notamment l�augmentation des salaires, promulgation du statut particulier pour les travailleurs de l��ducation, la retraite � 100% et enfin, le respect du libre exercice syndical. I. S.

11,90% pour les uns et 90% pour les autres � Bordj-Bou-Arr�ridj
Bien que largement suivie en particulier par les enseignants tous paliers confondus, la gr�ve intersyndicale aurait bel et bien avort�, selon les responsables de la direction de l��ducation qui avancent les statistiques suivantes : 466 PES gr�vistes sur 1 294, soit un pourcentage de 36%, 547 PEM protestataires sur 252, soit une barre de 24,28%, et enfin, 200 instituteurs contestataires sur un ensemble de 3 715 d�o� un taux de suivi de 5,38%. Selon la m�me source, 11 administratifs seulement sur 3 019 ont r�pondu � l�appel. Il en d�coule par cons�quent que le lyc�e comme d�habitude affiche le plus haut pourcentage de protestation avec 20,49% suivi du moyen avec 14,30%, puis du primaire avec 04,87%, soit un taux de protestation global de 11,90%. Du c�t� de quelques repr�sentants des autres syndicats, on affiche, par contre, une r�ussite presque totale avoisinant les 90% ! Entre les uns et les autres, o� se situe r�ellement la franche v�rit� ? En tout cas, une chose est certaine, l�UGTA n�y a point adh�r� pour des raisons que seuls ses hauts responsables connaissent.


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