Plusieurs milliers de fonctionnaires ont r�pondu, hier, � l�appel de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique. Education nationale, sant�, enseignement sup�rieur, administration locale, finances� de nombreux secteurs ont �t� paralys�s � l�occasion de cette gr�ve g�n�rale d�un jour. Certes, des corporations ont suivi le mouvement plus que d�autres ; c�est notamment le cas des m�decins, des param�dicaux et des enseignants. Mais mis � part le taux de suivi de ce d�brayage, il est important de retenir l�initiative de cette coordination, cr��e il y a juste quelques mois. Son message est aujourd�hui tr�s clair : les propositions salariales du gouvernement ne r�pondent aucunement aux attentes des fonctionnaires alg�riens. En ce 15 janvier 2008, les SNPSP, SNPSSP, SNPDSM, SNVFAP, Snaps, Satef, SNTE, Unpef, Snapap, Cnes, Snapest, Snapsy ont, en effet, r�ussi � briser l�ordre �tabli. Une situation impos�e depuis plusieurs ann�es par les pouvoirs publics dans le but de �casser� toute initiative syndicale ne r�pondant pas aux crit�res du pouvoir. De son c�t�, l�UGTA para�t totalement absente. La Centrale syndicale est aujourd�hui otage du pacte �conomique et social qu�elle a sign� avec l�ex�cutif. Et au-del� de ce pacte, il est utile de rappeler que le secr�taire g�n�ral de l�UGTA avait d�cr�t� une �tr�ve� � l�occasion de l�hospitalisation de Abdelaziz Bouteflika. Une tr�ve qui n�a jamais �t� lev�e� T. H. �DUCATION Paralysie g�n�rale des trois paliers de l'enseignement Les syndicats autonomes du secteur de l��ducation nationale ont d�montr� leur puissance et leur force � mobiliser l�ensemble des enseignants, tous paliers confondus. Lyc�es, CEM et �coles primaires de la capitale �taient paralys�s, hier. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Le mot d�ordre de gr�ve auquel a appel� la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, qui compte dans ses rangs quatre syndicats de l��ducation (CLA, Snapest, Unpef et Snte), a �t� largement suivi, levant le doute sem�, il y a deux jours, par le Cnapest, concernant l�adh�sion des enseignants � ce d�brayage. Il faut signaler que la gr�ve du Cnapest, les 12 et 13 janvier, a �galement �tait un succ�s pour la cause syndicale. Selon les organisateurs de la gr�ve, le taux de suivi a atteint 80% au niveau national. Seuls les contractuels n��taient pas autoris�s � se joindre au mouvement en raison de l�obligation de service exig�e dans leurs contrats. Devant le lyc�e Emir-Abdelkader, o� est d�c�d� en plein service, il y a exactement un mois, le leader du mouvement syndical de l��ducation, Osmane Redouane, SG du ClA, quelques �l�ves �taient encore, � 11h, devant les escaliers de l��tablissement. Ces derniers ne pouvaient quitter les lieux, sachant que quelques cours assur�s par des vacataires ont eu lieu dans la matin�e. La directrice de cet �tablissement, Mme Mansouri, n�a pas voulu commenter cette gr�ve mais a affirm� que celle-ci est suivie � l�ordre de 48% pour ce qui est des enseignants et 17,64% des autres travailleurs de la Fonction publique. Elle laisse glisser toutefois que �pour l�int�r�t des �l�ves, il faut trouver un smig�. Certes, il est important aujourd�hui que les pouvoirs publics r�visent leur politique salariale et ne fassent pas des statuts particuliers et des r�gimes indemnitaires un nouveau champ de bataille. La grille des salaires de la Fonction publique a �t� largement contest�e par les fonctionnaires qui demandent � ce qu�elle soit r�vis�e ou au moins accompagn�e par des indemnit�s consistantes qui redonneraient du souffle aux m�nages. Les enseignants contestent les incoh�rences constat�es dans la nouvelle grille des salaires, notamment sur la question de classification des cat�gories et le point indiciaire jug� d�risoire. Ainsi, devant cet �tat des lieux, les enseignants tous corps confondus n�avaient pour arme que de manifester leur ras-le-bol par la contestation. A Bab-El- Oued, Ruisseau et Hussein-Dey, une image d�abandon se manifestait � l�entr�e des �tablissements scolaires. Lass�s de l�attente et de l�incertitude, les �l�ves ont fini par d�serter les lieux en d�but d�apr�s-midi, donnant l�impression que la journ�e �tait f�ri�e. Quelques agents de s�curit� sont � leur poste. Ils confirment que les �tablissements sont en gr�ve depuis la matin�e, pr�cisant que l�administration aussi a suivi le mot d�ordre. �Vous �tes en gr�ve ?� avons-nous apostroph� une enseignante � la sortie de Tha�libia 1, dans la circonscription de Hussein-Dey. �Oui, �videmment, tout le monde est en gr�ve�, r�pond-elle. R. M. Lyc�e Okba paralys� Image frappante. Pas une �me qui circule dans les couloirs du lyc�e Okba 1, � Bab-El- Oued. Un grand silence r�gne � l�int�rieur de cette immense b�tisse, � l�architecture originale. Enseignants et �l�ves ont d�sert� les lieux. La gr�ve est suivie � 95%, selon le proviseur de l��tablissement. 50% du corps administratif a rejoint aussi le mouvement � l�appel du Snapap. Les quelques personnes que nous avons crois�es dans les bureaux de l�administration affirment que la gr�ve est l�gitime et entament, sans tarder, la discussion sur la chert� de la vie et les faibles salaires des agents de l�administration. Ils sont unanimes : la cause port�e par les gr�vistes, hier, est l�gitime. Elle doit �tre entendue par les pouvoirs publics. Le nouveau texte du statut de la Fonction publique entre les mains, un agent nous exhibe sa carte d�affiliation � un syndicat autonome. �La seule fa�on de me d�fendre, c�est d�adh�rer � un syndicat autonome. Nos droits sont bafou�s et nous vivons sous la pression�, dit-il. R. M. Un taux de suivi de 80 %, selon le Snapap Selon le Syndicat national des personnels de l�administration publique, le mouvement de gr�ve auquel ont appel� les syndicats autonomes de la Fonction publique a �t� largement suivi hier. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le syndicat avance m�me un taux de suivi de 80% sur tout le territoire national. Le Snapap tendance Felfoul avait d�ailleurs appel� ce vendredi � un suivi massif du mouvement de protestation. S�estimant soulag� et satisfait du fait que les fonctionnaires aient r�pondu � l�appel des syndicats, M. Felfoul, secr�taire g�n�ral du Snapap, qualifiera le taux de suivi �voqu� par son syndicat de v�ritable raz-de-mar�e. Ce dernier, selon le communiqu� du Snapap, t�moigne de la r�ussite des actions entam�es en concertation avec les syndicats autonomes de la Fonction publique en vue de d�fendre les droits des fonctionnaires. Le Snapap se dit aussi convaincu que �le gouvernement doit plus que jamais entamer des discussions avec les syndicats concernant leurs revendications�. Il s�agit principalement d�aborder les questions de la participation de ces syndicats � l�enrichissement des statuts particuliers des diff�rents secteurs, la participation � l��laboration des r�gimes indemnitaires ainsi que la protection du pouvoir d�achat des fonctionnaires. Le Snapap, � travers son communiqu�, pr�cisera en outre que le conseil national du syndicat qui sera organis� prochainement d�cidera des futures actions � entreprendre dans le cas o� le gouvernement continuerait � ignorer les revendications des fonctionnaires. Le syndicat notera par ailleurs que ces actions seront d�cid�es en concertation avec les autres syndicats autonomes de la Fonction publique. Ces derniers s�entendent � qualifier l��laboration de la nouvelle grille des salaires comme une v�ritable arnaque puisqu�elle ne r�pond pas aux attentes des fonctionnaires et ce, notamment avec la flamb�e des prix des produits de premi�re n�cessit�. F. Z. B. UNIVERSIT�S La gr�ve suivie � 60 %, selon le Cnes Les universit�s et les instituts d�enseignement sup�rieur ont plong�, hier, � l�appel de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, dans l�ambiance caract�ristique des d�brayages. Le coordinateur national du Conseil national des enseignants du sup�rieur (Cnes), Malek Rahmani, parle d�un taux de suivi �quivalent en moyenne � 60%. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Le mouvement de protestation dans les universit�s et les instituts aurait assur�ment �t� plus dense si le Cnes n��tait pas min� par des fractures organiques. L�universit� des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB), nagu�re bastion du syndicat pour la r�gion centre, s�est ostensiblement d�marqu�e de la protesta. Les cours ont eu lieu normalement. La section Cnes dans cette facult� est en rupture de banc avec la coordination nationale. Un conflit qui perdure, en d�pit d�une tentative de r�conciliation en date du 11 janvier dernier. Le coordinateur national du Cnes reconna�t le peu de suivi de la gr�ve dans cette universit�. Une situation pour lui, d�plorable. La gr�ve de 2006, de laquelle s��taient d�marqu�s les syndicalistes du Cnes qui incarnent aujourd�hui la coordination nationale du syndicat, est pour l�essentiel de ce retrait par rapport � la protestation que marque globalement l�USTHB. Le m�me ant�c�dent a perturb� le mouvement de gr�ve � l�universit� de B�ja�a. En t�moigne la r�action de cet enseignant autrefois membre actif du syndicat : �J�ai assur� normalement mon cours�, a-t-il avou� , rappelant au passage la fracture au sein de l�organisation produite par la fameuse gr�ve de 2006. L�universit� d�Alger, un autre espace o� le Cnes pr�tend � une cons�quente repr�sentation, n�a pas v�cu elle-aussi le summum de la mobilisation. Elle a connu un suivi mitig� du mot d�ordre de gr�ve. L�ambiance a �t� plut�t celle des jours ordinaires de cours. Le coordinateur national du Cnes se range � ce constat. Il lui trouve cependant une explication : �le probl�me au niveau de l�universit� d�Alger est que pr�s de 40% des enseignants ont le statut de vacataire et ces derniers, comme vous devez le savoir, n�ont pas le droit de faire gr�ve�. Selon lui, le taux de suivi de la gr�ve a �t� enregistr� dans les instituts et dans les universit�s o� la repr�sentativit� du Cnes est de loin pr�pond�rante. M. Rahmani fait valoir au demeurant un taux d�adh�sion au syndicat de l�ordre de 60%. �Sur les 29 000 enseignants, 15 000 adh�rents au Cnes�, donne-t-il � noter. Le coordinateur du Cnes estime, en d�pit des ratages provoqu�s par les frictions internes, que la protestation a r�ussi. Il dit, au demeurant, s��tre attendu � cette r�ussite, tant le marasme dans le secteur est des plus �prouvants. �Le gouvernement poursuit d�ignorer les revendications des enseignants du sup�rieur. Il renie dix ann�es de promesses et d�engagements. C�est du m�pris�, vocif�re-t-il. L�attitude du gouvernement dicte, semble-t-il, au syndicat de maintenir la pression. Hier, des assembl�es g�n�rales ont �t� organis�es au niveau des universit�s. La facult� de Bouzar�ah a fait exception, pour cause d�indisponibilit�, pour des motifs divers, de militants syndicaux. Ces assembl�es g�n�rales se sont voulues des espaces de r�flexion et de propositions pour un programme d�action futur. Des actions que d�cidera, en dernier ressort, le conseil national du syndicat qui se r�unira le 24 janvier prochain � Alger. S. A. I. CONSTANTINE Forte adh�sion Le mot d�ordre de gr�ve des syndicats autonomes de la Fonction publique a �t� largement suivi � Constantine. Selon le communiqu� du secr�taire g�n�ral de wilaya du Snapap, le taux de participation a atteint une moyenne de 80% au sein des adh�rents des syndicats et ce, � travers plusieurs secteurs. Ilhem Tir - Constantine (Le Soir) - Pour la formation professionnelle, le taux a �t� de 70% avec une forte demande d�adh�sion des travailleurs affili�s � l�UGTA qui ont rejoint la protestation. Pour le secteur des affaires sociales, ils �taient 80% � r�pondre affirmativement � l�appel de l�intersyndicale. Les m�mes taux ont �t� observ�s pour les travailleurs des services agricoles et ceux de la sant� � travers les diff�rents �tablissements hospitaliers sp�cialis�s. Un fort pourcentage �galement pour le secteur de la jeunesse et des sports avec 90% de gr�vistes et 70% pour la culture. Cependant et toujours selon le m�me communiqu�, les rapports r�unis donnent un taux moyen de 40% pour le secteur des collectivit�s locales. Ces rapports renseignent, selon les syndicalistes, sur le ras-le-bol des travailleurs qui demandent le maintien de la pression et de la protestation jusqu�� satisfaction de leurs revendications dont l�am�lioration du pouvoir d�achat. Concernant le secteur de l��ducation, les repr�sentants de la SNTE pr�cisent que le d�brayage a �t� suivi � 90% au niveau des �tablissements primaires de la wilaya et � hauteur de 85% au niveau du palier moyen. Pour ce qui est de l�enseignement secondaire, la participation semble plus mitig�e et varie entre 30 � 40%. Par ailleurs, la journ�e d�hier a �t� marqu�e par la tenue de l�assembl�e g�n�rale du Syndicat national des professeurs et docents en sciences m�dicales et du syndicat des ma�tres assistants au niveau de l�amphi du d�partement de m�decine. Une r�union pour exprimer l�adh�sion des syndicats au mouvement national de protestation ainsi que leur refus de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique qui �ne r�pond pas aux attentes de l�enseignant hospitalo-universitaire ni aux promesses tant exprim�es par le minist�re de la Sant�. Ils expriment aussi leur �tonnement quant � la gestion du dossier du statut particulier de l�enseignant chercheur hospitalo-universitaire par le minist�re de l�Enseignement sup�rieur et le mutisme qui r�gne depuis quelque temps. Enfin, il est � noter que les deux bureaux r�gionaux des deux syndicats ont d�cid� d�adh�rer au mouvement de protestation de trois jours pr�vu au mois de f�vrier. I. T. B�JA�A Partiellement suivie Le mouvement de gr�ve auquel a appel� l�intersyndicale de la Fonction publique regroupant une quinzaine de syndicats autonomes a �t� partiellement suivi dans la wilaya de B�ja�a. En effet, la majorit� des institutions publiques ont fonctionn� normalement, notamment au chef-lieu de wilaya. Certains fonctionnaires que l�on a abord�s � ce sujet ignoraient carr�ment le mot d�ordre de cette journ�e : �Croyez-nous que nous ne l�avons su que ce matin par le biais de la presse, nous sommes certainement concern�s par les revendications actuelles, � savoir les salaires de mis�re qu�on touche et l�inflation caract�ris�e que nous vivons ces derni�res ann�es, mais je pense que les syndicats locaux n�ont pas jou� leur r�le cette fois-ci�, nous dira un employ� du secteur sanitaire, rencontr� devant l�h�pital Khellil-Amrane. Le secteur de l��ducation a connu quelques perturbations engendr�es, il faut le souligner, par des �l�ves du coll�ge de Nac�ria qui ont d�sert� leurs classes avant de mener une marche spontan�e dans les ruelles de la ville o� ils ont �t� pourchass�s par des policiers. Kamel Gaci S�TIF Peu d'�cho La gr�ve g�n�rale d�cid�e par une douzaine de syndicats autonomes n�a pas �t� largement suivie par les fonctionnaires de la Fonction publique dans la wilaya de S�tif. Hormis le secteur de l�enseignement et � un degr� moindre celui de la sant�, les autres secteurs n�ont pratiquement pas suivi le mot d�ordre de gr�ve. En ce qui concerne l�enseignement, les �tablissements scolaires de la wilaya de S�tif n�ont pas connu la grande affluence dans la journ�e d�hier. Et pour cause, la gr�ve d�une journ�e lanc�e par les syndicats autonomes de la Fonction publique a �t� largement suivie par les enseignants. Dans les �coles primaires et CEM, l�ambiance �tait morose. Pas de cours, ni de professeurs pr�sents en salle, hier. Tous avaient r�pondu pr�sents � la journ�e de protestation. Selon les chiffres, non officiels, communiqu�s en fin de journ�e d�hier, la gr�ve a �t� suivie � 16% par les enseignants et travailleurs de l��ducation nationale, et � 40% dans l�enseignement sup�rieur. Pour la sant�, seuls les secteurs sanitaires de S�tif et A�n Abessa ont suivi le mot d�ordre avec respectivement 80 et 75%. Concernant les autres administrations, aucune perturbation n�a �t� enregistr�e en ce mardi, ce qui d�montre que la gr�ve est rest�e particuli�rement sans �cho. I. S.
A�N-DEFLA D�brayage � plus de 90% La majorit� des services publics ont �t� paralys�s par la gr�ve initi�e par le Snapap. Au-devant des b�timents publics, de larges banderoles �taient accroch�es aux entr�es. Au si�ge de la wilaya, la quasi-totalit� du personnel �tait dans la cour d�s 8h00 du matin. Selon des informations que nous avons pu recueillir au niveau de la cellule Snapap install�e au si�ge de la wilaya, le taux de suivi d�passe les 90% tous corps confondus. Au niveau de certaines administrations acquises � cette formation syndicale, il a atteint les 100%. Karim O.
ORAN Appr�ciations mitig�es Cette journ�e, plac�e sous le signe de la contestation et pour laquelle pr�s de 12 syndicats autonomes s��taient regroup�s au sein d�une coordination pour �plus de poids�, a �t� diversement appr�ci�e selon les secteurs. En effet, � Oran, c�est le secteur de l��ducation nationale qui a �t� le plus perturb� comme nous l�ont expliqu� les repr�sentants du Snapest, de l�Unpef, du Snte, du Satef et ceux des corps communs lors d�un point de presse tenue dans la journ�e. Abordant la raison principale ayant �t� � l�origine de cette journ�e nationale de protestation, le statut de l�enseignant qualifi� de r�pressif, les orateurs ont alors donn� les premiers taux de participation pour les diff�rents paliers, soit plus de 56% pour le primaire, entre 60 et 70% dans le moyen et le secondaire un peu plus de 48%. L�autre secteur, qui a connu une mobilisation importante, est celui de la sant� puisque, selon l�un des repr�sentants du SNPSSP, ce suivi a atteint 70%. �Nous avons assur� les urgences et le service minimum comme le pr�voit la loi�, explique un m�decin qui assistait � l�assembl�e g�n�rale regroupant les professeurs et docents et les ma�tres assistants du CHUO. Quant � l�administration pour Oran-ville, les activit�s se sont d�roul�es normalement sauf au niveau des APC qui ont �t� d�sert�es par des agents. Par contre, l�enseignement sup�rieur a une fois de plus �tait marqu� par un clivage des plus grands, r�sultat de la scission qui touche toujours le Cnes puisque les enseignants de l�Usto dans leur majorit� ont refus� de faire gr�ve � l�appel de leur direction qui a particip� � la coordination. Cette universit� ayant fait le choix de suivre la coordination des sections Cnes contestant la nouvelle direction nationale. Quant aux citoyens, bien peu ont �t� perturb�s dans leur d�marche et leur quotidien. N�anmoins ils se sont sentis solidaires pour ce qui est des revendications sur le pouvoir d�achat. Fay�al M.
SIDI-BEL-ABB�S Forte adh�sion La menace de gr�ve de la Fonction publique, depuis longtemps brandie par les syndicats autonomes issus de diff�rents secteurs publics, a pris effet dans la journ�e d�hier alors que d�autres mouvements de contestation plus radicaux sont craints dans les prochains jours dans le cas o� le gouvernement continuerait � ignorer les revendications socioprofessionnelles des travailleurs notamment la hausse des salaires au vu de la d�t�rioration du pouvoir d�achat des fonctionnaires. Au niveau de l�EPSP (Etablissement public de sant� de proximit�), l�adh�sion en plus au mouvement a �t� importante avec un sit-in des travailleurs devant le si�ge du secteur sanitaire bien que le service minimum ait �t� assur�. Au niveau du secteur de l��ducation nationale, le mouvement a aussi connu un grand succ�s notamment au niveau des �coles et coll�ges et bien des lyc�es. Cependant, quelques enseignants, (une minorit�) ont souhait� dispenser leurs cours craignant, comme dans le pass� lorsque le syndicat libre les a appel�s � la gr�ve, d��tre sanctionn�s avec des retenues sur salaires. Dans le secteur de la sant�, le mouvement n�a pas drain� grand monde vu que le Snapap, un des syndicats autonomes initiateurs de la gr�ve, n�enregistre pas une grande adh�sion parmi les travailleurs du CHU. Aussi cet �tablissement n�a pas connu de grande perturbation, nous a-t-on confi�. Par ailleurs, la da�ra, la wilaya et l�APC n�ont pas adh�r� � ce mouvement de protestation. A. M. POUR PROTESTER CONTRE LE PROGRAMME QU'ILS JUGENT CHARG� D�brayage des lyc�ens de Ben-Aknoun samedi prochain Apr�s le mouvement de gr�ve auquel ont appel� les enseignants du secteur de l��ducation, c�est au tour des lyc�ens de monter au cr�neau en entamant des actions de protestation au niveau de certains lyc�es de la capitale. Des d�l�gu�s des �l�ves �voquent m�me le fait que le mouvement de gr�ve pourrait gagner les autres lyc�es du territoire national. Les �l�ves des classes de terminale comptent ainsi protester contre le nouveau programme qu�ils jugent trop charg�. Ces classes d�examen passeront en effet le premier baccalaur�at de la r�forme au mois de juin prochain. Ce sont les �l�ves du lyc�e Ibn-Nas qui, les premiers, ont entam� une gr�ve dimanche dernier. Samedi prochain et selon des d�l�gu�s des �l�ves, ce sera au tour des lyc�es de Ben-Aknoun de se joindre au mouvement de protestation en boycottant les cours.