Au troisi�me jour de la gr�ve d�clench�e par les syndicats du secteur de l��ducation, le Satef (Syndicat national des travailleurs de l��ducation) a r�uni son conseil national, hier, � Boumerd�s pour faire le point sur la situation. A l�issue des travaux de ce conclave, Boualem Ammoura, secr�taire g�n�ral de cette organisation, nous a fait la synth�se de ces assises. Le num�ro un du Satef salue les travailleurs de l��ducation qui ont r�pondu � l�appel des syndicats autonomes pour une gr�ve nationale. �Pour notre part, nous avons notre propre ligne de revendications. Nous avions appel� pour un arr�t de travail de 4 jours. Nous appelons, donc, � reprendre les cours d�s dimanche�, dira notre interlocuteur. Cependant, le conseil national du Satef, conditionne cette reprise par le respect des engagements pris par le minist�re de l�Education nationale. �Cette reprise est conditionn�e par la signature par le ministre de l�Education du proc�s-verbal o� il s�engage � calculer la prime de qualification sur la base de 40 � 45% du salaire principal, et ce, � compter de janvier 2008�, pr�cisera Ammoura. De plus, le Satef maintient, selon son SG, la revendication d�une prime pour tous les travailleurs de l��ducation, intitul�e �indemnit� de soutien scolaire et de rem�diation p�dagogique.� Celle-ci sera calcul�e �galement sur les 15% du salaire principal. Le syndicat de Ammoura demande �galement l�installation d�une commission charg�e de la r�vision des statuts particuliers. S�agissant de la gestion des �uvres sociales du personnel de l��ducation, le SG du Satef affirme que le syndicat qu�il dirige agr�e la formule de la dualit�. En plus clair, les gestionnaires sont �lus par la base mais les syndicats pourraient d�signer des d�l�gu�s. �Ce n�est pas notre r�le de g�rer les finances mais juste jeter un coup d��il pour savoir ce qui s�y fait�, dira-t-il. Les membres du conseil national, r�unis � Boumerd�s, attendent la fin de l�ann�e en cours pour tester la bonne foi du ministre. �Mais si entre-temps il n�y a aucun r�pondant de la part de notre tutelle, la contestation reprendra rapidement�, clame le secr�taire g�n�ral du Satef.