Les praticiens sp�cialistes de la sant� publique reprennent le chemin de la protestation en d�cidant d�une gr�ve illimit�e � compter du 25 octobre prochain. Le SNPSSP justifie ce d�brayage par �le black-out impos� par la tutelle et par les autorit�s publiques et le non-respect des engagements pris concernant les principales revendications du syndicat�. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - �Le minist�re vient de nous saisir pour nous r�unir et arr�ter un programme de travail mais nous n�en avons pas besoin, nous demandons le respect des accords conclus pr�c�demment �, a d�clar�, hier, le docteur Yousfi, pr�sident du SNPSSP, lors d�une conf�rence de presse tenue au lendemain de la tenue du conseil national du syndicat. Il pr�cisera, n�anmoins, que son syndicat est pr�t � entamer les discussions avec la tutelle s�il est sollicit�. Le syndicaliste soulignera aussi le �constat de fuite en avant du minist�re et des pouvoirs publics sur l�accord qui n�a pas �t� respect� �. �Les probl�mes soulev�s il y a des ann�es n�ont pas trouv� de solution � ce jour en d�pit des promesses des ministres qui se sont succ�d� � la t�te du secteur. Nous avons donc d�cid� de cette gr�ve qui a �t� retenue et vot�e sur la base de notre plateforme de revendications. Cette derni�re est relative � l�amendement du statut particulier, et il y a deux ans que nous brandissons cette revendication concernant un statut qui n�est pas conforme � la loi et qui a �t� l�objet d�une gr�ve l�ann�e derni�re de trois mois et de six jours en mai dernier�, explique le docteur Yousfi. Il pr�cisera, en outre, qu�il y a une anomalie dans le dossier des praticiens sp�cialistes au niveau de la Fonction publique o� il se trouve depuis le mois d�avril dernier. Concernant la question du r�gime indemnitaire, le syndicat d�nonce �certains aspects o� il y a discrimination de niveau d�indemnit�s comme cela est le cas en comparaison avec l�enseignement sup�rieur�. Le pr�sident du SNPSSP �voquera, en outre, le probl�me d�indemnit� des Hauts-Plateaux et du Sud qui, selon lui, est calcul�e sur l�ancien salaire de base, �ce qui p�nalise les sp�cialistes et les dissuade de travailler dans ces zones�, d�nonce l�intervenant. Sont aussi soulev�es les questions relatives aux mesures incitatives concernant le service civil ainsi que le quota national de logements de fonction et la prime d�int�ressement. Les m�decins sp�cialistes mettent aussi l�accent sur l�urgence d�une promulgation rapide des diff�rentes primes et indemnit�s communes pour les personnels. Il s�agit, notamment, des primes de garde, d�int�ressement et de contagion. Le SNPSSP exige aussi d��tre associ�, au m�me titre que tous les partenaires sociaux, � l��laboration de la nouvelle loi sanitaire.