Le rejet par l�ensemble des pr�venus des chefs d�inculpation contenus dans l�arr�t de renvoi du juge d�instruction du p�le judiciaire sp�cialis� du Centre a domin� les deuxi�me et troisi�me journ�es du proc�s opposant la DGSN � la soci�t� priv�e ABM. Les demandes de l�accusation sont attendues pour aujourd�hui dans la matin�e. Rien de nouveau dans le proc�s de l�affaire opposant la DGSN � la soci�t� ABM qui se tient depuis mercredi dernier au niveau du tribunal correctionnel de Sidi-M�hamed pr�s la cour d�Alger. Pour cette seconde journ�e, l�audition des mis en cause s�est poursuivie dont la plus suivie est celle de l�ex-responsable des moyens g�n�raux de la DGSN. Ce dernier n�a fait que conforter les propos tenus la veille par ses pr�d�cesseurs, dont l�ex-chef de l�unit� a�rienne de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN), Oultache Choua�b. Mieux encore, les pr�venus, dont la quasi-totalit� sont des sp�cialistes de la chose informatique, ont tenu l�assistance en haleine � travers les diff�rentes explications, battant en br�che les chefs d�inculpation de l�accusation. A ce propos, il est important de rappeler que l�ex-chef de l�unit� a�rienne de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN) avait port� � la connaissance de la pr�sidente du tribunal que la commission qu�il pr�sidait �tait constitu�e d�imminents cadres de la DGSN et que les accusations port�es � notre encontre sont infond�es. Durant l�audience, M. Oultache avait d�clar� que �M. Tounsi avait approuv� le march� sur la base d'avis d'experts alg�riens et �trangers sp�cialis�s en informatique�. La d�fense a rejet� les accusations port�es contre son client, dont l�objectif est de �faire croire � l'opinion publique que ce march� est � l'origine d'un d�saccord entre M. Oultache et l'ancien patron de la police, l'ayant conduit � le tuer�. Vingt-cinq personnes, dont dix-neuf fonctionnaires de la police, doivent r�pondre des chefs d�inculpation �de passation de march�s publics en violation de la l�gislation, dilapidation de deniers publics et trafic d�influence�. Selon l�ordonnance de renvoi, les faits concernent la passation de march�s �douteux� portant sur des �quipements informatiques entre la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale et la soci�t� ABM. Selon la m�me source, �Oultache Choua�b aurait us� de son influence sur la commission d��valuation technique des offres o� il si�geait pour qu�elle choisisse la soci�t� ABM dans laquelle son gendre est actionnaire et �galement directeur g�n�ral adjoint�. Choua�b Oultache est accus� �galement dans l�affaire de l�assassinat, le 25 f�vrier 2010, de l�ex-directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, Ali Tounsi. La date du proc�s de cette affaire n�a pas encore �t� fix�e.