Un certain nombre d�universit�s risquent de conna�tre apr�s l�A�d El Adha une s�rie de mouvements de protestation. Il s�agit, notamment, et dans un premier lieu, des universit�s de S�tif, de Dely-Ibrahim et de Bouzar�ah. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les universit�s de Bouzar�ah et de Dely-Ibrahim, � Alger, et celle de S�tif, � l�est du pays, ont d�j� annonc� des mouvements de gr�ve. Ceci suite aux d�cisions de certaines sections du Cnes, selon M. Rahmani, coordinateur du Conseil national des enseignants du sup�rieur (Cnes). Ce dernier a, par ailleurs, annonc� une r�union du conseil national du Cnes apr�s la f�te de l�A�d El Adha. �Le Cnes est en train de faire un travail en profondeur. Vu les changements sur l��chelle nationale et r�gionale sur le plan politique, notre syndicat pr�f�re temporiser et prendre de la distance �, a d�clar� M. Rahmani en notant que la question des salaires et du pouvoir d�achat reste toujours d�actualit�. Il a soulign� que la classe politique est plut�t actuellement pr�occup�e par les prochaines �ch�ances �lectorales. �Nous voulons nous adapter � cette nouvelle situation sans pour autant occulter les revendications des enseignants. Nous voulons nous charger actuellement plut�t de cet objectif �, a soulign� le syndicaliste qui a pr�cis� �galement que ce sont les sections du Cnes au niveau local qui auront � g�rer, pour l�instant, les �ventuels mouvements de protestation. Cette t�che a �t� d�l�gu�e, au mois de mai, aux sections locales lors de la tenue du conseil national. Pour ce qui est du mouvement de protestation pr�vu apr�s l�A�d � Dely-Ibrahim, les enseignants d�noncent en premier lieu �une menace de mort qui aurait �t� prof�r�e contre un coordinateur de la section syndicale sur le r�seau social Facebook�. Selon le coordinateur du Cnes, une plainte a �t� d�pos�e. �C�est une affaire particuli�rement grave et inadmissible. C�est un v�ritable appel au meurtre qui a �t� lanc� sur le r�seau social. Quant aux enseignants de l�Universit� de Bouzar�ah, ils d�noncent, notamment, l�immixtion de l�administration dans les d�lib�rations des jurys. Selon ces derniers, le recteur a affich� une note permettant le rachat des �tudiants de quatri�me ann�e avec une note de 9,20. Les enseignants jugent cette note inadmissible, pr�cisant que les d�lib�rations sont normalement souveraines. �Il n�est pas admis que la r�glementation de la tutelle soit transgress�e. Cela signifie que seul le flux des �tudiants est pris en charge, ceci au d�triment de la qualit� de la formation�, expliquera M. Rahmani. Les enseignants �voquent aussi un probl�me de gestion des quotas de logements pour la capitale.