Les sections locales du Conseil national des enseignants du sup�rieur (Cnes) passent � l�offensive. A S�tif, Bordj Bou Arr�ridj, Alger et M�sila, les enseignants ont opt� pour des mouvements de gr�ve afin de d�noncer des probl�mes locaux. Ils ont, cependant, le soutien de leur direction nationale. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - Le Cnes adapte sa strat�gie aux probl�mes pos�s par ses adh�rents. La direction nationale soutient les sections locales. Le coordinateur du Cnes explique qu�apr�s la satisfaction des revendications � caract�re national, les enseignants du sup�rieur devaient se mobiliser au niveau local pour r�gler des probl�mes pos�s au niveau local. Malik Rahmani expliquait hier qu�il ne s�agissait pas d�un mouvement national car, dit-il, �le quotidien des enseignants ne peut �tre pos� qu�au niveau local. Le probl�me, c�est que, souvent, les d�cisions prises au niveau national ne sont pas appliqu�es par certains recteurs sur lesquels p�sent des interf�rences par le pouvoir local�. Le num�ro un du Cnes d�plore la non-application de la politique d�cid�e par le pouvoir central. Il en veut pour preuve, la gestion du dossier des logements r�serv�s aux enseignants. A S�tif, par exemple, pas moins de 200 logements finalis�s ne sont toujours pas distribu�s alors que la distribution d�un quota de logements sis � la nouvelle ville de Sidi Abdellah s�est faite de mani�re anarchique. A l�Universit� de Dely-Ibrahim, les enseignants d�noncent �une menace de mort qui aurait �t� prof�r�e contre un coordinateur de la section syndicale sur le r�seau social Facebook. Le coordinateur du Cnes atteste qu�une plainte a �t� d�pos�e car, consid�re-t-il, �c�est une affaire particuli�rement grave et inadmissible. C�est un v�ritable appel au meurtre qui a �t� lanc� sur le r�seau social. Quant aux enseignants de l�Universit� de Bouzar�ah, ils d�noncent l�immixtion de l�administration dans les d�lib�rations des jurys. Selon ces derniers, le recteur a affich� une note permettant le rachat des �tudiants de quatri�me ann�e avec une note de 9,20. Les enseignants jugent cette note inadmissible, pr�cisant que les d�lib�rations sont normalement souveraines. �Il n�est pas admis que la r�glementation de la tutelle soit transgress�e. Cela signifie que seul le flux des �tudiants est pris en charge, ceci au d�triment de la qualit� de la formation.� La section de S�tif a �t� la premi�re � fixer la date du 13 novembre pour le d�but de la gr�ve. Celles de Dely-Ibrahim, Bouzar�ah, Bordj Bou Arr�ridj et M�sila tiendront des assembl�es g�n�rales pour d�cider de la date du d�but du d�brayage.