Les traitements destin�s aux malades diab�tiques ne sont pas r�volutionnaires, estime le professeur Abdoun, sp�cialiste en diab�tologie. Le meilleur traitement, dit-il, reste la pr�vention. Ainsi, avoir une alimentation saine et pratiquer une activit� physique r�guli�re peuvent diminuer de 50% l�apparition de la maladie. Salima Akkouche � Alger (Le Soir) � Le diab�te, rappellent les sp�cialistes, est une maladie insidieuse qui n�a ni sympt�mes ni douleur. C�est pourquoi les patients consultent g�n�ralement quand la maladie est � un stade tr�s avanc�. Le d�pistage reste donc le seul moyen de d�tecter la maladie. La Journ�e mondiale du diab�te est c�l�br�e le 14 novembre de chaque ann�e. Les laboratoires Sanofi Aventis et Saidal ont c�l�br�, hier, l��v�nement, � Alger. L�ob�sit� et le facteur h�r�ditaire, explique le professeur Abdoun, sont des �l�ments d�terminants dans l�apparition de la maladie, notamment concernant les sujets � risque, � l�exemple des personnes de plus de 45 ans et celles souffrant de l�hypertension art�rielle. Le docteur Kadri, sp�cialiste en nutrition, rel�ve, de son c�t�, que les diab�tiques sont r�ticents � suivre un r�gime, or, dit-il, le mot r�gime ne rime pas forc�ment avec interdits. �Le malade doit seulement avoir une alimentation saine et �quilibr�e avec certaines quantit�s�, a rappel� ce docteur qui souligne que ce r�gime est devenu un mod�le m�me pour les non-diab�tiques. Conf�rences, ateliers et diff�rentes activit�s ont �t� propos�s au grand public, hier, au niveau du Jardin d�Essai d�El Hamma et au restaurant le Golf du 5-Juillet, pour sensibiliser sur les facteurs de risque. Ils sont 10% de la population en Alg�rie � souffrir du diab�te dont 50% d�veloppent des complications. Il s�agit, entre autres, de l'hypertension art�rielle qui engendre l'obstruction des vaisseaux, dont souffrent 30 % des diab�tiques, lesquels d�veloppent � long terme une insuffisance r�nale. Quelque 25 % des sujets diab�tiques souffrent de pathologies vasculaires au niveau des membres inf�rieurs. Le pied diab�tique, soulignent les sp�cialistes, repr�sente un facteur de risque majeur de sant� publique puisque un diab�tique sur quatre est amput� de la jambe. Cependant, le diab�tique peut mener une vie en toute autonomie � condition qu�il apprenne � se prendre en charge en suivant une auto-surveillance quotidienne de sa glyc�mie.