Jusqu�� hier en fin de matin�e, les 16 marins n�avaient pas encore atteint le port de Mombasa au Kenya � bord du vraquier Blida lib�r� depuis dix jours par les pirates somaliens, selon M. Mansouri, directeur g�n�ral d�International Built Barriers, armateur du navire. Le retard de plus d�une semaine s�explique par l��tat du navire qui n�a pas �t� entretenu depuis dix mois selon le responsable. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les familles des marins, apr�s s��tre pr�par�es depuis plusieurs jours � accueillir leurs proches avec une grande �motion, commencent � s�impatienter et d�noncent l�absence d�informations fiables sur la date exacte du retour des ex-otages. �On nous a appel�s pour nous annoncer que l��quipage arrivera samedi matin � 10 heures, mais la veille, le vendredi, nous avons appris que ce ne sera pas le cas et que leur retour ne se fera pas comme pr�vu. Nous voudrions seulement avoir la vraie information �, expliquent les familles des marins. Ceci d�autant que certaines d�entre elles doivent se d�placer de l�int�rieur du pays, de r�gions telles que A�n T�mouchent, Jijel, Annaba et Collo. Min�s par dix mois d�une attente particuli�rement �prouvante, les proches des marins n�attendent que de les voir revenir sains et saufs. Pour sa part M. Mansouri a expliqu� qu�il est difficile de d�finir le jour du retour des marins du moment que le navire, et jusqu�� hier en fin de matin�e, n�avait pas encore accost� au port de Mombasa. �La navigation maritime ne peut avoir la pr�cision d�un voyage en train. Le navire �tait pr�s des c�tes de Mombasa samedi matin. Il faut savoir que le Blida est rest� sans entretien depuis presque une ann�e. Par ailleurs et d�s qu�ils accosteront au Kenya, il restera � s�acquitter des formalit�s administratives. Mais le plus important, c�est que les marins soient actuellement en s�curit�, explique M. Mansouri. La lib�ration de l��quipage du Blida a �t� annonc�e jeudi matin aux familles et le navire qui avait quitt� les eaux somaliennes � cette date devait rejoindre le port de Mombasa au bout de trois jours, soit au plus tard dimanche dernier. Depuis, les familles des marins pr�parent le retour des leurs et vivent dans un �tat d�euphorie et de soulagement � l�id�e de les retrouver enfin sains et saufs.