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INSTALL� EN D�CEMBRE 2010 Le pr�sident de l�Organe national de pr�vention et de lutte contre la corruption fait sa premi�re apparition publique �� Marrakech !
D�cid�ment, avec le gouvernement alg�rien, nous ne sommes jamais � l�abri des tr�s mauvaises surprises. Le pr�sident de l�Organe national de pr�vention et de lutte contre la corruption (ONPLC), install� en d�cembre 2010 � soit plus de 4 ann�es apr�s la cr�ation de cette instance (voir loi du 20 f�vrier 2006 relative � la pr�vention et � la lutte contre la corruption) �, et rest� muet pendant plus de 10 mois, n�a fait sa premi�re apparition publique qu�en octobre 2011 �� Marrakech, lors de la 4e Conf�rence des Etats-parties de la Convention des Nations unies contre la corruption ! Pour y faire une d�claration en s�ance pl�ni�re qui en a fait sourire plus d�un, tant les intentions et le bilan affich�s par la d�l�gation alg�rienne sont tr�s loin de la r�alit�. Nombre de lecteurs nous ont interrog�s ces derniers mois sur le devenir de l�Organe national de pr�vention et de lutte contre la corruption, inexistant depuis l�installation et la prestation de serment de ses 7 membres permanents en d�cembre dernier. Incapable de leur donner une r�ponse satisfaisante, nous sommes maintenant en mesure de leur indiquer que nous avons retrouv� les traces du pr�sident de cet �Organe�, �� Marrakech. Il a fait sa premi�re apparition publique lors de la 4e Conf�rence des Etats-partie de la Convention des Nations unies contre la corruption qui a eu lieu Maroc du 24 au 28 octobre 2011. Il y a m�me fait un discours dont la lecture nous a laiss� perplexe : de quel pays parlait-il dans son intervention ? Pour rappel, le chef de l�Etat avait nomm�, il y a pr�s d�un an, � la t�te de l�ONPLC un retrait� de la fonction publique, Brahim Bouzeboudj�ne (issu du minist�re des Finances, o� il a notamment dirig� l�IGF dans les ann�es 1990), mais que depuis sa prestation de serment, ce pr�sident et ses 6 coll�gues ont brill� par leur absence, entrant dans une hibernation qui en disait long sur leur volont� d�exercer leurs missions. Voici quelques morceaux choisis de la d�claration du pr�sident de l�ONPLC � la Conf�rence de Marrakech, et ce, au nom de l�Alg�rie. Les lecteurs appr�cieront. �...L'Alg�rie a plaid� pour un renforcement de la coop�ration internationale et de l'assistance technique pour aider les Etats-parties � la Convention des Nations unies contre la corruption � tirer profit de l'�change d'informations et des bonnes pratiques en mati�re de lutte contre la corruption.� Lors des s�ances pl�ni�res et des travaux de commissions, la d�l�gation alg�rienne a fait le contraire (voir article ci-contre : �L�Alg�rie, alli� de l�Iran��). Brahim Bouzeboudjen a aussi indiqu� que �les menaces et les risques que fait peser la corruption sur le fonctionnement des institutions, les valeurs de la d�mocratie, l'�thique, la primaut� de la loi et le d�veloppement �conomique durable commandent une concertation et une coop�ration accrues au niveau r�gional et international �. Et d�ajouter : �En tant qu'Etat-partie � la convention, l'Alg�rie r�affirme sa volont� de poursuivre ses efforts pour une application effective et efficace des dispositions pertinentes de la convention, en l'occurrence la pr�vention, le recouvrement des avoirs, la coop�ration internationale et l'assistance technique.� Les lecteurs remarqueront l�absence d��vocation des m�canismes de suivi de l�application de la Convention des Nations unies contre la corruption : l�Alg�rie est contre ces m�canismes. Le pr�sident de l�ONPLC a expliqu� que �l'Organe de pr�vention et de lutte contre la corruption, dot� d'une autonomie administrative et financi�re, est charg� d'�laborer la strat�gie nationale dans ce domaine, en collaboration avec les partenaires concern�s du secteur public et priv�, y compris la soci�t� civile�. A quand l��laboration de cette strat�gie et l�amorce d�une collaboration avec la soci�t� civile ? Il faut probablement laisser le temps au temps�.