Dans la perspective de mettre en lumi�re � la fois le r�le des pouvoirs publics dans le dispositif global de d�veloppement du foncier industriel et le nouveau r�le assign� � l�Aniref (Agence nationale d�interm�diation et de r�gulation fonci�re), en sa qualit� de promoteur du foncier industriel, � travers la prise en charge d�un programme national de r�alisation de nouvelles zones industrielles, le premier s�minaire r�gional d�illustration a �t� organis�, hier, au complexe les Hammadites de Tichy, dans la wilaya de B�ja�a, en pr�sence de plusieurs ex-ministres du secteur �conomique, des repr�sentants des ambassades russe et fran�aise, des investisseurs et responsables locaux et de R�da Hamiani, nouvellement r��lu � la t�te du FCE. L�objectif de cette journ�e d�information est, selon Mme Mokraoui, directrice g�n�rale de l�Aniref, d�informer les collectivit�s locales et les op�rateurs �conomiques sur l�action de son d�partement, en sa qualit� de promoteur de zones industrielles, et de sensibiliser tous les acteurs, institutionnels et investisseurs, sur les enjeux et les impacts inh�rents au succ�s de tels investissements dans le domaine du foncier industriel. Il s�agit aussi de diversifier l�offre du foncier industriel et redonner � celle-ci sa vertu de facteur attractif des r�gions et d�encouragement � l�investissement productif qui constitue une mission d�int�r�t public de la plus grande importance pour l�Aniref, et ce, au regard des d�fis que repr�sentent le d�veloppement des territoires, l�int�gration de l��conomie nationale et la r�duction de la d�pendance ext�rieure en biens et services. La directrice g�n�rale s�est longuement pench�e, lors de son intervention, sur la n�cessit� de la mise en �uvre et la coordination indispensable � la r�alisation des 36 zones industrielles arr�t�es par le gouvernement il y a quelques mois. �Il est aussi de notre devoir d�offrir un minimum de visions �conomiques et, pourquoi pas, de conditions ad�quates, r�pondant aux normes internationales pour le confort de nos investisseurs locaux qui se battent pour leur avenir, notamment dans leurs d�marches fonci�res, aujourd�hui r�gies par des conditions d�acc�s plus souples�, a expliqu� Mme Mokraoui � ses h�tes �conomiques. Lors de cette rencontre, il a �t� aussi d�battu de quelques lacunes et probl�matiques en mati�re de d�veloppement local que rencontrent les op�rateurs �conomiques, notamment pour l�obtention d�avantage locatif de terrains industriels. M. Ould Moussa, un des experts de ce circuit �conomique, s�est illustr� par des donn�es explicatives sur le d�veloppement local qui constitue un d�fi majeur pour le pays pour les ann�es � venir, et ce, pour deux raisons fondamentales, a-t-il dit, � savoir asseoir de fa�on durable et forte la croissance de l��conomie nationale et assurer l��quit� et le progr�s social au profit des populations sur l�ensemble du territoire national sans exclusive. Le wali de B�ja�a, Ahmed Hamou Touhami, a �voqu� plusieurs probl�matiques li�es au foncier industriel de sa circonscription, qu�il a qualifi�es de �trous noirs� de l��conomie locale, notamment le cas de la fameuse zone d�activit� du chef-lieu exc�d�e par de multiples interrogations, et, celui de l�arri�re-port de wilaya de B�ja�a qu�il a associ� � un bidonville. �Nous ne pouvons plus faire face � cette situation catastrophique. Aujourd�hui, on est incapable d�implanter une quelconque usine � B�ja�a, le tissu foncier �tant enti�rement dilapid� au profit des nombreuses promotions immobili�res, et ce, au d�triment des entreprises publiques�, a-t-il dit en marge de la c�r�monie inaugurale. Lors de la rencontre, il a �t� annonc� aux op�rateurs r�gionaux que la loi de finances compl�mentaire pour 2011 a consacr�, la proc�dure de gr� � gr� comme unique mode d�octroi de la concession des terrains relevant du domaine priv� de l�Etat et destin�s � l�investissement. La concession est d�sormais soumise � l�autorit� du wali sur la base d�un arr�t�. brKamel Gaci