Inondations d�habitations, risque d�effondrement, gadoue, affaissement de trottoirs, m�me les dos-d��ne ne tiennent pas, circulation automobile dense, compliqu�e et dangereuse, l�eau stagne n�cessitant une conduite au ralenti� La cause de tous ces d�sagr�ments ? Une averse de pluie ininterrompue. Un sc�nario qui se r�p�te chaque hiver et les solutions pr�conis�es ne semblent toujours pas avoir d�efficacit� sur le terrain. Les d�g�ts sont souvent irr�m�diables, surtout pour les habitants du vieux b�ti qui craignent l�hiver en raison des fissurations qui se creusent davantage � cause des infiltrations. Des localit�s �loign�es de la ville ont d� faire face aux inondations qui gagnent leurs maisons en l�absence de r�seaux d��vacuation. Des situations qui cr�ent tension, col�re et manifestations, comme ce fut le cas hier dans plusieurs quartiers et localit�s de la wilaya, notamment aux quartiers Taureau, Ras El A�n, Kouchet El-Jir, El-Hassi. Les habitants en col�re ont ferm� la route du port, les jets de pierres fusaient de toutes parts. Ils �taient �galement des centaines de citoyens des localit�s de Sid Chahmi, El-Kerma� � manifester dans la rue, revendiquant un relogement urgent. A chaque fois la police anti-�meute a d� intervenir pour disperser les manifestants. A Kouchet El Djir, une fille de 12 ans a �t� sauv�e in extremis. Elle a failli �tre emport�e par les eaux de l�oued, ce qui a suscit� la col�re des habitants. La situation semblait plus compliqu�e au niveau d�A�n Beida, � Sid Chahmi et � El Braya o� les pompiers ont d� utiliser des barques pour d�boucher les regards et �vacuer quelques maisons de leurs occupants. M�me sc�ne de col�re � Ras El-A�n et aux Planteurs, o� les eaux ont inond� les maisons, les canaux d��vacuation des eaux pluviales �tant bouch�s. Pis, � El- Hassi les eaux pluviales, m�l�es aux eaux us�es ont inond� les habitations et les routes, d�gageant des odeurs naus�abondes. � Sid Chahmi, la population �tait en col�re � cause de la lenteur des interventions pour aider les habitants � �vacuer les eaux pluviales. Leur crainte est d�autant plus forte en raison d�un pr�c�dent qu�ils n�ont toujours pas oubli�, v�cu en 2001, avec des inondations qui ont caus� de grands d�g�ts. Ils craignent surtout la mont�e des eaux au niveau d�un oued qui se trouve � proximit� du cimeti�re de la localit�. La Protection civile a d� intervenir une quarantaine de fois, essentiellement pour des cas d�inondation. L�on �voque �galement des d�rapages de voitures causant plusieurs bless�s. Hier, l�eau stagnait partout, le curage des avaloirs ne semble pas avoir �t� fait dans les r�gles et en temps voulu, favorisant ainsi les nids de poules dans lesquels les voitures avaient du mal � se frayer un chemin. Cela d�montre clairement une d�faillance du syst�me d��vacuation des eaux pluviales. Les ronds-points ont constitu� un v�ritable casse-t�te pour les automobilistes, notamment celui d�El-Bahia qui fut ferm� � la circulation, obligeant les v�hicules � d�vier vers d�autres art�res. La tr�mie situ�e � proximit� du tribunal de la cit� Djamel-Eddine qui a �t� ferm�e � la circulation routi�re en raison de la stagnation des eaux, n�a pas connu ces derni�res quarante-huit heures une importante fr�quentation d�automobilistes, tous pr�f�rant l��viter en hiver. Les services m�t�orologiques annoncent qu�Oran conna�tra encore aujourd�hui une pluviom�trie importante. La plus grande prudence est recommand�e.