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NORDINE A�T HAMOUDA
�Traiter notre histoire avec ses gloires et ses zones d�ombre�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 12 - 2011

Je viens de prendre connaissance de la contribution de MM. Cherif Mehdi et Mohamed Maarfia r�serv�e aux colonels Amirouche et Haoues, publi�e dans le Soir d�Alg�rie du 6 d�cembre 2011.
Ce texte est articul� autour de deux approches. L�une �thique ; elle est � mes yeux la plus importante car elle �claire enfin et de fa�on irr�futable le peuple alg�rien sur les crimes commis par Boumediene en temps de paix, actes qui ont engag� la nation dans un ab�me sans fond. Pour ma part, j��prouve, apr�s le t�moignage de M. Ch�rif Mahdi, soulagement et espoir. Le soulagement d�un fils atteint dans sa dignit� et ni� dans sa douleur, et l�espoir du citoyen qui constate que l�Alg�rie lib�r�e de l�omerta peut pr�munir les g�n�rations futures d�autres abominations maintenant que nous avons le courage de parler et que les responsabilit�s peuvent �tre identifi�es. Plus classique, le deuxi�me aspect de l��crit est consacr� � la disparition des deux colonels, � la lecture du dispositif mis en place par le g�n�ral Massu d�s le 25 mars sur leur chemin, aux relations qu�entretenait Amirouche avec Krim en 1958, au rapport de force qui pr�valait entre les �3 B� � la m�me �poque, au dossier de la �bleu�te �, et, enfin, aux positions qu�allait d�fendre le colonel de la Wilaya III dans la r�union qui devait regrouper tous ses pairs. Les deux auteurs, qui sont aussi acteurs, font �tat de leurs opinions avec leur sensibilit� et leurs convictions. Leur jugement sur Boumediene est sans appel et leur appr�ciation sur Boussouf, fondateur du syst�me, est plus retenue. D�autres intervenants, dans ce dossier, ont adopt� la d�marche inverse. Cela fait partie du d�bat mais sur ces registres particuli�rement, il y a d�sormais suffisamment d��crits et de t�moignages pour �tablir la v�rit� des faits quant � la fa�on dont a �t� conduite la bataille qui a co�t� la vie aux deux colonels et � leurs hommes, au contenu du rapport que comptait exposer Amirouche � Tunis, aux raisons qui l�ont inspir� et sur les changements qu�il allait demander au nom des responsables de l�int�rieur qu�il avait r�unis du 6 au 12 d�cembre 1958 en Wilaya II. Je tenais � saluer l�intervention de M. Ch�rif Mehdi. En soulageant sa conscience, il alerte la n�tre. Le livre de Sa�d Sadi a permis de lib�rer la parole sur un segment douloureux de notre pass�. D�autres dossiers tout aussi tragiques attendent d��tre abord�s : l�assassinat d�Abane, pr�lude du malheur qui nous frappe aujourd�hui encore, l�ex�cution de Zoubir au Maroc et celle de Chabani au lendemain de l�ind�pendance, les �liminations de Krim, Khider, Mecili ou, plus pr�s de nous, celle de Mohamed Boudiaf qui sont autant de drames qui blessent nos m�moires et minent notre avenir. Nous devons avoir le courage de traiter de notre histoire avec ses gloires et ses zones d�ombre dans la transparence et la s�r�nit� si, vraiment, nous voulons �pargner d�autres trag�dies � nos enfants.

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