�Eviter aux patients les longs s�jours en milieu hospitalier traumatisants et parfois inutiles et co�teux pour l�h�pital et pour les proches du malade, assurer au patient une meilleure prise en charge par la famille, notamment en mati�re d�entretien et de restauration, � domicile, mais sous une surveillance m�dicale qu�assureront les m�decins �, telles sont les grandes lignes du projet � l��tude, lanc� par la Direction de la sant� de la wilaya d�A�n Defla, un projet encore balbutiant, il faut le dire. Un autre projet est en cours de concr�tisation aussi. Cette fois-ci pour Khemis Miliana, la commune la plus peupl�e de la wilaya o� la demande en soins et secours d�urgence est la plus �lev�e et qui consiste en le lancement d�un SAMU (Service d�assistance m�dicale d�urgence), un r�le d�volu et assur� depuis toujours par les services de la Protection civile ; celle-ci, faut-il le signaler, ne compte dans ses rangs aucun m�decin � ce jour, ce qui n�est pas le cas par exemple pour d�autres wilayas o� elle emploie toute une �quipe m�dicale, selon les informations en notre possession. Dans la wilaya d�A�n Defla, les �l�ments de la Protection civile n�assurent que la mission qui leur est impartie, � savoir l��vacuation des patients vers les structures hospitali�res les plus proches. Par ailleurs, selon la Direction de la sant� et de la population, d�autres structures sanitaires de proximit� sont en voie de voir le jour pour une meilleure couverture sanitaire. Ainsi, indique-t-on au niveau des quatre �tablissements publics hospitaliers. Des plateaux techniques modernes sont en cours d�installation et leur mise en service est pr�vue tr�s prochainement. Pour ce qui est des petites structures de soins de proximit�, il ne reste que la r�habilitation par les communes de 10 salles de soins pour leur mise en service. �Le personnel m�dical et param�dical est disponible et pr�t � y �tre affect�, indique le responsable du secteur. Au niveau d�El-Abadia, chef-lieu de da�ra, il s�agit de la r�alisation d�un service des urgences m�dico-chirurgicales. On indique que cette r�alisation a pris du retard � cause d�un probl�me de d�localisation suite � un changement d�assiette. A Bathia, chef-lieu de da�ra, situ� au pied de l�Ouarsenis, le v�u formul� par la population depuis des d�cennies sera exauc� puisqu�il est pr�vu pour ce mois de d�cembre l�ouverture et la mise en service d�une maternit�, ce qui �vitera aux parturientes les d�placements sur El-Attaf, A�n Defla ou ailleurs. Les conditions de s�jour en milieu hospitalier sont en voie d�am�lioration, dit-on, puisque la literie va �tre enti�rement renouvel�e. �Cela aurait d� �tre d�j� fait si ce n��tait l�erreur qui s��tait gliss�e dans le calcul de la TVA�, a indiqu� le DSP. Dans de nombreuses localit�s, les populations souhaitent que des gardes permanentes soient assur�es dans les polycliniques. Il semble que ce souhait va se concr�tiser parce que le directeur du secteur promet que les polycliniques de Djelida, de Halaimi � Khemis Miliana, A�n Lechiakh, de Bir Ould Khelifa et Bourached vont �tre r�habilit�es pour recevoir les installations ad�quates � cette fin. Selon lui, les entreprises sont d�sign�es et certaines d�j� install�es et les dossiers pour leur �quipement sont au niveau du service des visas du contr�le financier. A l�h�pital Sidi Bouabida d�El- Attaf, pour pallier le manque d�eau, un forage a �t� r�alis� avec un d�bit de 15 litres par seconde. Ce forage couvre non seulement les besoins de tout l�h�pital mais alimente en eau potable une partie de la population environnante, assure le directeur de la sant�. Par ailleurs, pour assurer une meilleure prise en charge des h�modialys�s, dont le nombre ne cesse de cro�tre, dans les quatre centres (El Attaf, A�n Defla, Khemis-Miliana et Miliana), 6 g�n�rateurs ont �t� octroy�s, en plus des 16 en fonction au centre d�h�modialyse d�A�n Defla, avec l�installation d�une nouvelle station d��puration de l�eau, l�ancienne est v�tuste apr�s plus de 10 ans de fonctionnement, 2 g�n�rateurs au centre de Miliana en plus des 10 existants et 2 autres pour le centre de Khemis Miliana en plus des 16 op�rationnels. Cependant, concernant les projets d�installation du SAMU et du syst�me de soins � domicile, il y a lieu de se poser la question des moyens, notamment humains, pour mener � bien cette politique, quand on sait que la wilaya d�A�n Defla manque de m�decins et de sp�cialistes dans plus d�une sp�cialit�. Les moyens mat�riels ne suffisent pas. Pour preuve, la wilaya d�A�n Defla dispose de quatre scanners, acquis pour 5 milliards de centimes pour certains, depuis des ann�es, mais pas encore op�rationnels. Celui d�A�n Defla est en panne depuis des mois, le service apr�s-vente d�une soci�t� allemande n�arrive pas � assurer les r�parations, a-t-on appris. Pour ceux de Miliana et de Khemis Miliana, il n�y a pas de radiologue malgr� les promesses faites par le ministre de la Sant�, M. Ould Abb�s, lors de sa derni�re visite dans la wilaya, d�affecter des radiologues. Cette situation, pour le moins contradictoire, fait que les patients sont oblig�s d�aller faire leurs examens radiologiques � Blida ou Alger. Dans ce cas, on est en droit de se demander si l�octroi des 20 milliards pour leur acquisition �tait bien judicieux et justifi�. D�autres questions non moins importantes se doivent d��tre pos�es. Nos universit�s ne sont-elles pas en mesure de former en nombre suffisant des radiologues ? A-t-on le droit d�acqu�rir des �quipements aussi co�teux sans pr�parer les sp�cialistes pour les faire fonctionner ? N�est-ce pas ce qu�on appelle mettre la charrue avant les b�ufs ? Karim O. Une deuxi�me affaire de faux billets en moins d�un mois Apr�s la saisie de plus de 63 millions de centimes op�r�e le 7 d�cembre dernier dans un local clandestin � Hay Mazouni, � A�n Defla, un autre r�seau, compos� de 5 membres, de fabricants de fausses coupures de billets de banque de 2 000, 1 000 et 500 DA, a �t� d�mantel� sur la base de renseignements parvenus � la police judiciaire de la S�ret� de wilaya, samedi dernier. Les renseignements indiquaient que 4 individus circulant � bord d�un v�hicule de couleur blanche de marque Renault Clio s�adonnaient � l��coulement de faux billets � El-Abadia, au nord-ouest d�A�n Defla. Agissant avec c�l�rit�, une �quipe de policiers a �t� mobilis�e et un barrage dress� � la sortie ouest de la ville d�El- Abadia. Le v�hicule alors immobilis� avait � son bord quatre individus, les nomm�s L. B., 46 ans fonctionnaire de son �tat, B. A., 39 ans agriculteur, H. M., 37 ans, employ� et B. J. 50 ans, retrait� de la garde communale. La fouille du v�hicule a permis la d�couverte, cach�es dans la malle, de 63 coupures de 1 000 DA, 8 de 500 et 33 de 200, tous des faux billets. Par ailleurs, il a �t� d�couvert sur B. A., l�agriculteur, 2 fausses coupures de 1 000 DA. Les quatre membres de ce groupe ont �t� entendus par le juge d�instruction du tribunal d�El-Attaf dimanche dernier. Accus�e de s��tre adonn�e � la fabrication de faux billets de banque et de leur mise en circulation, la bande des quatre faux-monnayeurs a �t� plac�e sous mandat de d�p�t. C�est ce qu�indique une source polici�re. Cependant, on se demande s�il s�agit d�une ramification de la premi�re bande arr�t�e ou d�un groupe ind�pendant qui s�est, lui aussi, lanc� dans la fabrication de fausse monnaie.