Abdelaziz Bouteflika effectue, aujourd�hui mercredi, une visite d�une journ�e dans la wilaya de Laghouat, la deuxi�me � l�int�rieur du pays depuis le d�but de l�ann�e 2011 apr�s celle de la mi-avril dernier dans la wilaya de Tlemcen. Kamal Amarni - Alger (Le Soir) - Huit mois s�parent ces deux sorties pr�sidentielles sur le terrain qui ne seront interrompues que par la tourn�e d�Alger le 31 octobre dernier. Ce genre d�activit�s, jadis une simple routine pour l�homme et qu�on ne comptait plus tellement elles �taient si nombreuses, a fini par constituer de v�ritables �v�nements attendus de tous. C�est effectivement sur ce terrain-l� que l�on jauge v�ritablement l��tat de sant� r�el du patron d�El Mouradia. N��tant dupes de rien, Bouteflika et son entourage non plus ne laissent rien au hasard. Le programme de la visite est all�g� au maximum pour r�aliser �l�essentiel� en peu de temps. A savoir l�in�vitable bain de foule minutieusement pr�par� par l�administration, les partis de l�Alliance et la famille r�volutionnaire, suivi par l�activit� phare de la journ�e, le discours d�ouverture de l�ann�e universitaire en l�occurrence, puis quelques inaugurations et visites sur site. Des inaugurations et des visites �cibl�es� et non plus massives et interminables comme avant. C�est pourquoi, Bouteflika mobilise au pr�alable pas moins de dix ministres, �tant charg� chacun de son c�t� d�inaugurer la visite pr�sidentielle d�s hier mardi. R�partis en cinq d�l�gations, les ministres en question ont sillonn� le vaste territoire de la wilaya durant toute la journ�e d�hier pour proc�der aux inaugurations et inspections de moindre envergure. La part du lion au secteur de la sant� La moiti� des haltes programm�es pour Bouteflika � Laghouat est r�serv�e au secteur de la sant�. Un secteur o� la wilaya accuse un retard significatif. Deux centres hospitaliers en tout et pour tout pour 140 000 habitants r�partis sur d�immenses territoires. Le taux de mortalit� infantile � la naissance dans la da�ra d�Aflou, par exemple, est de 34 sur 1000, �c�est �norme. Il faut absolument que ce taux diminue�, dira d�ailleurs le ministre de la Sant�, qui lan�ait les travaux de construction d�un centre m�re et enfants. Djamel Ould Abb�s, qui fera remarquer que ce taux �tait de seulement 22,2 % au niveau national, annoncera, par ailleurs, la r�alisation prochaine d�un grand h�pital pour la wilaya et un centre pour canc�reux. Sur un autre plan, Ould Abb�s interrog� comme � chaque fois sur l��pineux probl�me de la p�nurie des m�dicaments persiste et signe : �Ce probl�me, il a �t� cr��. On m�a d�j� demand� de donner des noms. Mais moi je ne suis ni la gendarmerie ni la police. L�affaire est en cours et au niveau des douanes et de la gendarmerie� qui enqu�tent sur l�affaire des surfacturations estim�es � 94 millions d�euros par le ministre. In�vitablement aussi, la question des relations Ould Abb�s-Ouyahia : �Il n�y a aucun probl�me entre le Premier ministre et moi. Il est nomm� par le pr�sident et il a une feuille de route. Il est charg� de coordonner entre les membres du gouvernement. Moi, je suis nomm� par le pr�sident. Je suis ministre de la Sant� et j�ai des responsabilit�s dans la gestion du secteur.� Sma�l Mimoune : �Les agences de voyage doivent se conformer � la r�glementation� Venu en compagnie du ministre de la Sant�, le ministre du Tourisme inaugurait de son c�t� une maison d�artisanat. C��tait �galement l�occasion pour les confr�res pr�sents d�interpeller Sma�l Mimoune sur le probl�me des agences de voyage qui se pose avec acuit� pour les r�gions du Sud. �Les agences de voyage qui veulent ramener des touristes dans le Sud doivent se rapprocher des directions du tourisme des wilayas concern�es de sorte � se conformer � la r�glementation.�