Le fils a�n� du dirigeant d�funt de la Cor�e du Nord Kim Jong-Il est arriv� � P�kin et plac� sous protection chinoise, a rapport� hier l'agence de presse sud-cor�enne Yonhap. D'apr�s Yonhap, citant une source bien inform�e des activit�s de Kim Jong-Nam, le fils a�n� a d�barqu� � P�kin depuis Macao il y a quelques jours et a �t� �plac� sous protection chinoise�. Il ne semblait y avoir aucune certitude quant � la participation de Kim Jong-Nam aux obs�ques de son p�re, pr�vues mercredi dans la capitale nord-cor�enne, Pyongyang. Kim Jong-Nam, 40 ans, m�ne depuis une d�cennie une existence luxueuse entre Macao, o� il poss�de une villa, P�kin, o� il a une maison, et Bangkok, Moscou et l'Europe o� il effectue des voyages r�guliers. Au milieu et � la fin des ann�es 1990, il �tait pressenti comme favori pour succ�der � son p�re � la t�te de la Cor�e du Nord. Nomm� g�n�ral, il a dirig� � l'�poque le service de contre-espionnage de la police secr�te du r�gime, entre autres postes strat�giques. Mais son entr�e avort�e au Japon sous un faux passeport, avec deux femmes et son fils, soi-disant pour aller � Disneyland, a cr�� un retentissant scandale en 2001. L'affaire aurait enrag� son p�re qui lui aurait d�ni� tout nouveau poste de responsabilit�, Jong-Nam finissant par quitter le pays. Sa localisation fait l'objet de sp�culations depuis l'annonce de la mort de Kim Jong-Il, le 19 d�cembre, et la d�signation de son demi-fr�re, Kim Jong-Un, plus jeune d'une dizaine d'ann�es, pour succ�der � leur p�re. �Il va par-ci par-l�, c'est difficile de savoir o� il est�, explique Ricardo Pinto, du magazine Closer � Macao. Mari�, p�re de deux enfants et se disant indiff�rent � la politique, Kim Jong- Nam avait critiqu� le syst�me dynastique de succession instaur� en Cor�e du Nord depuis la fondation du pays par son grand-p�re, Kim Il-Sung, dans une interview donn�e en janvier 2011 � un journal japonais. �Il n'y a pas eu de succession par h�r�dit� m�me pour le pr�sident chinois Mao Zedong. Cela ne correspond pas au socialisme et mon p�re �tait contre�, avait-il affirm�. Il avait toutefois dit comprendre la logique de cette d�cision au nom de la stabilit� du pays, d�clarant : �L'instabilit� de la Cor�e du Nord conduirait � l'instabilit� de la r�gion.�