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Reportage
VIEUX KSOUR D�LABR�S, GRAVURES RUPESTRES VANDALIS�ES, PATRIMOINE ABANDONN� Le c�ur de la Saoura saigne
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 01 - 2012


De notre envoy� sp�cial � B�char : Mehdi Mehenni
Taghit, Igli, Beni Abb�s, le c�ur de la Saoura saigne de la morsure de l�oubli, du m�pris et de l�indiff�rence. Vieux ksour d�labr�s, stations de gravures rupestres vandalis�es et pi�ces arch�ologiques abandonn�es dans la nature. Un patrimoine historique qui s��rode au fil des ans, du fait de l�action inconsciente de l�homme coupl�e � l�immobilisme des pouvoirs publics. Sait-on que chaque dessin grav� sur chaque pierre de l�erg conte un pan de l�histoire mill�naire de l�Alg�rie ?
A quelque 153 km au sud de B�char, du haut du minaret du vieux ksar d�Igli, la vall�e de la Saoura s�offre � l��il du visiteur dans toute sa splendeur. A l�est, les dunes de sable dor� forment la limite du Grand Erg occidental ; � l�ouest, les montagnes rocheuses du Djebel B�char d�clinant en cascades tirent leur source de l�extr�me sud. Dunes et montagnes se contemplent sur des centaines de kilom�tres et accourent vers le nord, en direction des monts des ksour et les dizaines de stations de gravures rupestres. C�est dans cette terre que bat le c�ur de la Saoura, car c�est exactement ici que coulent oued Guir et oued Zouzsfana. C�est la rencontre des deux oueds, d�o� l�appellation Saoura, dont la prononciation en langue locale (chleuh) est plut�t �Messaoura�. C�est aussi du haut de ce minaret, que les dizaines de palmeraies de la r�gion s�offrent au regard du visiteur. Un m�lange de verdure et de rouge d�argile, dont le contraste de lumi�res et � la faveur de la clart� du ciel s�accordent parfaitement avec la couleur dor�e du sable et le noir charbon des montagnes rocheuses qui cadrent triomphalement le tableau. Mais c�est aussi et surtout du haut de ce minaret que le visiteur constate tristement l��tat de d�labrement tr�s avanc� d�Aghram Akdim d�Igli (vieux ksar). Seul le minaret de la zaou�a du ksar reste encore debout. Quoique le risque est r�el pour celui qui, pris par la fi�vre d�un paysage ensorcelant et � la recherche davantage de vues panoramiques, trouve le courage de l�escalader. C�est dans ce vieux ksar b�ti en 1202, que Sidi M�hamed Ben Otmane r�unissait les tribus de la r�gion d�Igli. Les Bouziane, les Ouled El-Ayachi, les Ouled Sa�d et les Chorfa constitueront sous l�aile de son burnous une force incontestable dans la r�gion d�Igli. Sur une photo datant de 1933, 4 tours de garde apparaissaient encore, ce qui renseigne sur l�existence � cette �poque d�une organisation militaire dans le ksar. La place Tamaamart (tadjmaat), o� se regroupaient les sages des tribus, est encore rep�rable et laisse supposer qu�une bonne organisation sociale r�gnait. Une partie de la zaou�a de Sidi M�hamed Ben Otmane, � savoir sa mosqu�e et son minaret, sont miraculeusement encore debout, mais le risque d�effondrement reste omnipr�sent. Mustapha Ben Otmane, un descendant de l�unificateur des tribus d�Igli, habitant aujourd�hui une modeste b�tisse de la localit�, se porte volontaire pour faire visiter les ruines du ksar de ses a�eux et raconte ces histoires et anecdotes transmises de bouche � oreille de g�n�ration en g�n�ration, et que personne n�a pris le soin de transcrire depuis le temps. Il fera savoir, � titre d�exemple, que de toutes les zaou�as de la Saoura et ses environs, celle de Sidi M�hamed Ben Otmane est la seule qui n�a pas de tariqa (une m�thode). Seuls le Coran et les principes fondamentaux de l�islam �taient enseign�s dans la zaou�a qui jouait le r�le d�une mosqu�e et d��cole coranique. La preuve est que ce jour-l�, le mardi 27 d�cembre 2011, et dans le cadre de l�organisation de la douzi�me �dition du marathon des dunes, un groupe de touristes, des Fran�aises et des Autrichiennes, ont pu acc�der � ce qui reste de la zaou�a, pour escalader le minaret sans aucun protocole. Ce qui dans une autre zaou�a n�aurait pas �t� possible, car un certain nombre de rituels sacr�s doivent �tre accomplis, commen�ant par le port du voile et le retrait des chaussures. Pendant que le groupe de touristes d�couvraient � sa grande stup�faction la vue panoramique qui s�offrait du haut du minaret, un muezzin lan�ait l�appel � la pri�re, histoire de montrer que cette mosqu�e ancienne de huit si�cles accueille toujours ses fid�les. Mais cet ensemble de d�tails d�montrent on ne peut plus clair que les habitants de la r�gion consid�rent le ksar et sa zaou�a plus comme un patrimoine historique qu�un lieu sacr� ou de rituel. Une ouverture de l�esprit qui n�a pas manqu� d��tonner les visiteurs.
Pillage, vol et destruction
C�est dans cette zaou�a qu�autrefois, toute personne pourchass�e ou menac�e de mort trouvait refuge. A l��poque, lorsqu�un individu, qu�il soit citoyen du ksar ou �tranger, violait l�ordre social ou religieux en commettant un crime, lorsqu�une femme �tait surprise en flagrant d�lit d�adult�re, les habitants du ksar �taient autoris�s � les battre � mort. Mais si jamais les fauteurs r�ussissaient � prendre la fuite et atteindre le toit de la zaou�a, plus personne ne pouvait les approcher. Une fois � l�int�rieur, ils jouissaient de la protection de Sidi M�hamed Ben Otmane et c��tait � lui et aux sages des tribus de juger du ch�timent ou de la gr�ce � donner. C�est �galement dans cette zaou�a dot�e d�une immense biblioth�que que le savoir rayonnait. Les manuscrits de cette biblioth�que portant les t�moignages et les connaissances d�une �poque du Moyen-�ge, alors qu�ailleurs la barbarie et le pillage �taient le mot d�ordre, ont �t� vus pour la derni�re fois, selon Mustapha Ben Otmane, en 1978. Les maisons du ksar, ses locaux de commerce, les fours traditionnels des boulangeries encore visibles, sont dans un �tat de d�gradation tr�s avanc�. Les toits et les murs ont croul� sous le poids du temps et surtout le peu d�int�r�t accord� � la conservation de ce patrimoine. C�est dans ce ksar qui depuis l�ind�pendance n�a jamais �t� restaur�, qu�aujourd�hui des jarres enti�res, tr�s anciennes, les unes en bon �tat les autres fracass�es sont abandonn�es � m�me le sol. C�est au milieu des d�combres de ce ksar que ces jarres d�un style artisanal exceptionnel, datant certainement de plusieurs si�cles, sont expos�es au vol, aux al�as de la nature ou carr�ment � la destruction. Les enfants d�Igli, faute d�aires de jeux, passent leur temps � jouer et � courir dans les ruelles, sur les toits et � l�int�rieur des locaux et des maisons du vieux ksar, pi�tinant involontairement ces jarres. Ne connaissant pas la valeur qu�elles repr�sentent, ces enfants acc�l�rent le processus de destruction d�un patrimoine qui sous d�autres cieux aurait fait l�objet du plus grand soin. Mais est-ce la faute � ces enfants, � qui l�on n�a pas expliqu� la valeur d�un tel tr�sor ? Mais est-ce que le vieux ksar est au moins gard�, cl�tur� ou prot�g� ? Expos� aux quatre vents, tout le monde peut y acc�der et se servir volontiers de ces innombrables pi�ces arch�ologiques. Tellement de choses restent enfouies sous les d�combres et plus d�un citoyen d�Igli affirme qu�il a d�j� trouv� des pi�ces de monnaie tr�s anciennes, certaines m�me sur lesquelles figuraient l��toile de David, ce qui entre autres atteste que les commer�ants juifs se rendaient souvent dans la r�gion. Plus d�un citoyen d�Igli affirme que tous ceux qui visitent le ksar repartent les poches pleines� d�objets tr�s int�ressants ! Et ce n�est pas tout. Comme ce ksar repr�sente le dernier aghram qui a rassembl� les tribus de la r�gion, Mustapha Ben Otmane croit savoir, � travers des recherches, que pas moins de huit autres ksour l�ont pr�c�d�. Entre autres, Aghram Nat Sa�d, Aghram Noughil et Aghram Nat Bouziane. Ce dernier, dont aucune trace n�est aujourd�hui visible, �tait situ� sur le flan droit de l�oued Saoura � l�entr�e de la ville d�Igli. Les habitants de la r�gion qui ont creus� dans un pass� r�cent des puits d�eau dans le terrain sur lequel ce Ksar a �t� b�ti ont d�couvert des fragments de poteries tr�s anciennes. Existe-t-il toujours, et que seulement la constante mouvance de la terre l�a pr�serv� ? Seules des fouilles arch�ologiques peuvent faire la lumi�re sur tant de choses dont rien ne justifie leur m�connaissance.
L�Autrichienne et la direction de Tlemcen
C�est � environ 50 km � vol d�oiseau, au nord d�Igli, plus pr�cis�ment dans le territoire de Taghit, qu�une somptueuse station de gravures rupestres, datant de la pr�histoire, reste expos�e au vandalisme. Toujours dans le cadre de la douzi�me �dition du marathon des Dunes, des participants �trangers ont profit� de leur s�jour dans la r�gion pour aller visiter cette station qui se situe � 16 km au sud de la ville de Taghit. C��tait un jeudi 29 d�cembre 2011. Les participants � cette manifestation sportive arrivent sur les lieux. A environ cent m�tres de la station, le d�cor est captivant, sauf que des graffitis sur la montagne rocheuse abritant les gravures rupestres g�chent le tout. Des mains destructrices sont venues attenter � la puret� de cette station en inscrivant d�une peinture blanche �Tlemcen�, une �fl�che� indiquant sa direction et une s�rie de �pr�noms�. L�attach� commercial au niveau de l�ambassade de la R�publique d�Autriche � Alger, qui �tait parmi le groupe de visiteurs, n�a pas manqu� l�occasion d�ironiser : �Ah ! voil� la peinture rupestre ! �a nous indique la direction de Tlemcen !� Histoire de dire que c�est cela que nous sommes venus voir. La honte ! Plus grave encore, m�me sur une gravure rupestre, des vandales bien de cette �poque ont trouv� le moyen d��crire des choses ridicules et de d�former la beaut� de ce tableau pr�historique qui a surv�cu � toutes les �poques, sauf � l�actuelle. C�est comme une fausse note dans une parfaite symphonie dont l��cho pourrait, d�une part, attirer des milliers de touristes et de visiteurs et d�autre part conter � celui qui veut �crire de l�encre dor�e de ses dunes de sables les �pisodes historiques de cette parcelle pr�cieuse de la terre d�Alg�rie. Si cette station n�est point prot�g�e, qu�en est-il du vieux ksar situ� au centre de Taghit qui perd chaque jour un peu plus de son authenticit� ? Une bonne partie s�est d�j� effondr�e. Combien encore de vieux ksour, tr�s nombreux dans la r�gion, sont tomb�s en ruine et continuent de se d�grader devant l�immobilisme d�un minist�re de la Culture occup� � organiser des manifestations musicales et de danses orientales sans le moindre int�r�t. Occup� � d�bourser des budgets colossaux dans des projets d�aucun b�n�fice pour la culture et l�identit� alg�riennes. Une triste r�alit� que le mutisme des diff�rents responsables en charge de ce pays rend fatale. Un visiteur, qui a trouv� dans la r�gion, le mardi 27 d�cembre 2011, des bivalves et des ammonites datant d�environ 35 millions d�ann�es, les a mis dans un sac et les a pris pour d�corer le salon de sa maison. Qui �tait l� pour l�arr�ter, pour interdire ce pillage des richesses de la Saoura ? Personne. Le premier venu peut se servir � sa guise tant que ce patrimoine n�a pas trouv� de protecteur et de conservateur. Un patrimoine d�laiss� au milieu de ce que certains ont injustement baptis� �d�sert�. Car c�est ici que coule la vie, � la faveur de l�air pur et sain des montagnes de Djebel B�char, la fra�cheur des palmeraies que traversent l�oued Guir et l�oued Zouzsfana, le contraste des lumi�res que projette le soleil au contact des dunes de sable dor� ou encore le sourire naturel sur ces visages accueillants de la population locale.
M. M.
Igli ya daouia�
Le nom Igli provient selon des autochtones d�un dicton qui dit : �Igli est un four o� l�on dispara�t sans retour.� En langue locale (chleuh), Igli veut dire la �jonction�. En r�f�rence � la rencontre des deux oueds Guir et Zouzsfana. Cette localit� du sud-ouest alg�rien se situe � 153 km de B�char, entre deux localit�s touristiques c�l�bres, en l�occurrence Taghit et B�ni-Abb�s. Tr�s m�connue par les gens du Nord, Igli n�a rien � envier � Taghit et B�ni- Abb�s ou encore Timimoun. C�est un v�ritable coin ensorcelant qu�un passager dans la r�gion ne doit en aucun cas occulter. Igli ya daouia, c�est dans sa clart� que l�esprit s�illumine et dans la profondeur de ses horizons que le regard se perd et se morfond. C�est � la faveur des contrastes de ses lumi�res que le c�ur rayonne et c�est dans les bras de la grandeur de ses montagnes que le soleil se l�ve et se couche. Son �clat ! M�me au soul�vement des vents de sable l��il ne fr�mit pas. Sa verdure ! C�est dans ces palmeraies que l��me vogue � la recherche d�une qui�tude infinie. Chant du vent, fra�cheur matinale, ciel �toil� ! C�est ce cri de la vie qui repose l�esprit et le vide des parasites des grandes villes, bruyantes, impures et surpeupl�es. C�est l�ivresse de son air pur et sain, et les caresses des rayons de ses astres qui remettent le moral des vicissitudes de la vie au nord. C�est ce sourire si franc, innocent et naturel qui r�habilite, enfin, l�homme dans son �tre.
M. M.
12E �DITION DU MARATHON DES DUNES
Le sport au secours du tourisme
La douzi�me �dition du marathon des Dunes, une manifestation sportive organis�e par Sport Events International (SEI), a permis � des touristes �trangers et alg�riens de d�couvrir une superbe r�gion du sud-ouest alg�rien, � savoir la localit� d�Igli, dans la wilaya de B�char. C�est entre le 26 d�cembre 2011 et le 1er janvier 2012, que des Alg�riens �tablis � l��tranger, dont un venu de la Nouvelle-Cal�donie, vont d�couvrir pour la premi�re fois leur pays, ainsi que des touristes de nationalit� �trang�re ont pu profiter de cette rencontre sportive pour visiter les vieux ksour de la r�gion, d�couvrir la culture locale, les plats traditionnels� Un �v�nement sportif auquel s�associent culture et tourisme, une occasion m�me pour les habitants de la r�gion de faire conna�tre leur ville et ses vertus. Comp�tition sportive dans la matin�e, visites guid�es et des plats de couscous dans les ruines des ksour l�apr�s-midi, chants et musique traditionnels sous el-khe�ma la nuit, cette rencontre a eu le m�rite de faire sortir une localit� alg�rienne de l�anonymat, voire de l�oubli. Le marathon s�est d�roul� en trois �tapes, et a �t� remport� dans la cat�gorie hommes par Mohamed Akbli, un coureur d�Adrar qui a d�fendu les couleurs de la S�ret� nationale, suivi en deuxi�me position de Abdelatif Chentouf, un coureur de la localit� d�El-Ouata, et en troisi�me position par Seddik Hamadi, un jeune homme de 17 ans, � qui beaucoup de participants ont pr�dit un avenir radieux. Dans la cat�gorie femmes, Tassa�dit Taharaount, une Alg�ro-Fran�aise de Sochaux, a arrach� la premi�re place, suivie de la Fran�aise Fran�oise Temperman, et de l�Autrichienne Khatarina Reiterer.


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