La F�d�ration des fonctionnaires et travailleurs de la solidarit� nationale est n�e. Elle est affili�e au Syndicat national des personnels de l�administration publique (Snapap). Son secr�taire g�n�ral, Farid Bouguerra, a tenu, hier, une conf�rence de presse au si�ge du bureau national du Snapap, sis au b�timent 40, cit� Sma�l-Yefsah, Bab Ezzouar (Alger). Farid Bouguerra a tenu, surtout, � d�nigrer l�actuel ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re qui �tait � la t�te de la Solidarit� nationale lors de la promulgation en novembre 2009 du nouveau statut particulier des travailleurs du secteur (14 000 environ). Un statut, estime-t-il, plut�t �r�trograde, �labor� � l�insu du partenaire social et qui constitue un retour grave sur les acquis des travailleurs, consign�s dans le statut de 1993�. Pourquoi a-t-on attendu trois ann�es pour rejeter ce statut ? M. Bouguerra, tout en vantant les vertus de Sa�d Barkat, �plus ouvert au dialogue que son pr�d�cesseur�, a accus� Djamel Ould Abb�s de �saper toutes les tentatives visant � cr�er un syndicat autonome repr�sentant les travailleurs du secteur � l��poque�, et que maintenant, un �syndicat est agr�� pour d�fendre leurs int�r�ts�. �Le minist�re avait �labor� le texte de mani�re unilat�rale et nous l�a impos�, ajoute-t-il. En quoi le texte est r�trograde ? M. Bouguerra a soulign� que �le statut de 2009 ne d�finit pas clairement les t�ches de chacune des cat�gories des travailleurs, ne permet pas aux anciens d��voluer dans leurs carri�res parce qu�il ne leur ouvre pas des perspectives de formation continue et favorise des intrus au secteur qui n�ont aucune connaissance ni exp�rience dans le domaine.� Et d�expliciter sa pens�e : �On recrute d�sormais des dipl�m�s inexp�riment�s � qui le statut permet d��voluer au d�triment des enfants du secteur, de ceux l�ayant construit.� Quelles actions pr�voit la F�d�ration nationale des fonctionnaires et travailleurs du secteur de la solidarit� nationale ? �Le minist�re nous a promis de r�viser le texte dans le cadre de la concertation et nous a demand� de pr�senter des propositions dans ce sens. Nous allons, ainsi, soumettre nos propositions en plus d�une plate-forme de revendications, au plus tard, la semaine prochaine. Il s�agit aussi de notre r�gime indemnitaire et de l�int�gration des contractuels�, r�v�le-t-il. Pourquoi tenir une conf�rence de presse avant de m�rir ces revendications, s�interroge-t-on ? �Nous avons tenu cette conf�rence de presse pour deux raisons. D�abord, pour rassurer nos adh�rents qu�ils ont maintenant une organisation pour les d�fendre, que le bureau du syndicat est sensible � leurs dol�ances. Et, ensuite, pour dire au minist�re que nous prenons ses promesses au s�rieux�, a conclu le conf�rencier.
