Lettre au directeur de l�agence Actel de Kol�a Permettez-moi de vous soumettre notre requ�te relative � la non-prise en charge d�une dol�ance par vos services techniques. En effet, notre ligne t�l�phonique est hors service depuis la mi-d�cembre 2011 sans qu�aucune intervention des services techniques n�ait eu lieu et ce, malgr� les multiples r�clamations aupr�s de l�agence et les promesses qui nous ont �t� faites. A chaque rappel, une seule et m�me r�ponse nous est signifi�e : c�est �une panne collective �, comme s�il s�agit d�une fatalit� � laquelle il faut se soumettre sans contestation !... Est-ce parce qu�elle est collective, une panne n�est plus une panne ? Ou bien devient-elle irr�parable par ce fait ? Monsieur le directeur, � qui faut-il s�adresser pour voir sa requ�te aboutir dans des d�lais normaux ? Qui faut-il conna�tre pour esp�rer une prise en charge diligente comme celles r�serv�es aux personnes influentes� ? Sommes-nous vraiment �gaux devant l�administration ? Jusqu�� quand cette situation va-telle durer ? Un mois d�interruption, n�est-ce pas excessif, intol�rable ? Allons-nous conna�tre une r��dition de l��pisode de l��t� pass� (deux mois d�interruption) ? Mais surtout parce que nous persistons � croire que les hommes int�gres et de bonne volont� n�ont pas totalement disparu de nos services publics. M. Karadaniz Mourad Le mouvement associatif en perdition Quand les suppos�s repr�sentants du peuple avaient adopt� une premi�re fois la loi sur les associations, c'�tait dans le cadre des r�elles attributions d�volues aux mouvements associatifs, sinon � quoi servirait une association qui ne repose sur aucun fondement nouveau. La loi concr�tisait le droit aux citoyens de s'organiser en association et construire un mod�le sur le syst�me d�mocratique. D�s lors, l'appartenance des membres et de la responsabilit� qui les incombe au sein de l'association sont in�vitablement les �l�ments constitutifs de la citoyennet�. L'absence, la disparition ou la restriction des pr�rogatives du mouvement associatif appara�tra comme une fracture dans le fonctionnement d�mocratique ; elle renverrait les �jeunes� qui forment la force de la nation et la graine � qui il faut donner le terreau pour qu'elle pousse et fleurisse, � leur terrain d'habitude. Paradoxalement, les aventuriers, les opportunistes, arrivistes qui forment cette engeance m�prisable deviendraient la seule forme repr�sentative. Les citoyens qui ont dans le c�ur ce grand et beau pays, aspirant � retrouver le bonheur et la prosp�rit�, ne pourraient y adh�rer semblablement et la situation qui pr�vaudra ne pourrait que donner naissance � la dualit� de notre soci�t�.