Un peu plus d�une centaine de travailleurs des centres de recherche atomique que g�re le Commissariat national de l��nergie atomique (Comena) se sont rassembl�s hier devant le si�ge de celui-ci � Alger. Un mouvement ayant pour mobile le �flou� qui entoure l��laboration du statut particulier de ces travailleurs, un statut qui est � l�ordre du jour depuis six ans d�j� et qui n�a toujours pas vu le jour. Ils sont venus des centres de Tamanrasset, A�n Oussera (Djelfa), Draria (Alger) en plus de celui sis boulevard Frantz-Fanon, � c�t� du si�ge du Comena. Selon les protestataires abord�s sur les lieux du rassemblement, la tutelle refuse d�associer le partenaire social dans l��laboration du statut des travailleurs, chose inadmissible � leurs yeux. Le malaise couvait depuis quelques mois et les travailleurs avaient m�me d�pos� un pr�avis de gr�ve fin novembre dernier. Or, l�administration fait la sourde oreille et man�uvre pour �viter tout dialogue. �A la suite du d�p�t d�un pr�avis de gr�ve le 27 novembre dernier, il a �t� convenu apr�s m�diation de la Centrale syndicale � les sections syndicales des quatre centres de recherche �tant affili�es � l�UGTA � de se mettre autour d�une table au si�ge du minist�re de l�Energie pour aborder ce probl�me. Mais le jour de la r�union, le 18 d�cembre, l�inspecteur g�n�ral du minist�re a refus� d�associer les d�l�gu�s des sections syndicales et a exig� que seul le repr�sentant de la Centrale assiste aux travaux de la r�union. Man�uvre qui a r�ussi � faire capoter la r�union parce que personne n�a admis cette aberration�, souligne un protestataire. Le texte portant statut des travailleurs du Comena se trouve actuellement, � en croire les protestataires, sur la table du gouvernement. Ils revendiquent justement de d�battre de son contenu avec leurs repr�sentants. Si le commissariat n�a envoy� personne, hier, pour �couter leurs dol�ances, les travailleurs se sont donn� rendez-vous lundi prochain pour tenir un autre rassemblement devant le si�ge du Comena. �Il est anormal que nos carri�res continuent � �tre r�gies par les textes du secteur de l�enseignement sup�rieur alors que nous sommes pass�s successivement, depuis 1996 date de la cr�ation du Commissariat, sous deux autres tutelles diff�rentes, d�abord la pr�sidence de la R�publique et ensuite le minist�re de l�Energie�, avance-t-on.