Le Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD) a r�agi violemment � l�indiff�rence des autorit�s du pays dont elles ont fait montre lors de la temp�te de neige sans pr�c�dent qui pr�vaut, depuis une semaine, dans plus de la moiti� du pays. M. Kebci - Alger (Le Soir) -Dans un communiqu� rendu public hier mercredi, le RCD trouve incongru et incompr�hensible le fait que le Conseil des ministres de la veille �n�ait souffl� aucun mot sur cette temp�te qui a vu des Alg�riens mourir de froid et de faim�. Il est vrai que, souligne-t-il, que, �tout occup� � sa farce �lectorale�, le pouvoir par le biais du minist�re de l�Int�rieur, �avait squatt� la t�l�phonie mobile pour persuader le peuple de la d�cision du pouvoir d�abandonner les fraudes�. Un minist�re que le RCD pointe du doigt pour n�avoir pas pris la moindre �initiative pour instruire les citoyens sur les proc�dures � suivre face � des bouleversements m�t�orologiques pr�visibles �. �Imagin� pour la propagande et la domestication, le logiciel du syst�me est inapte � communiquer sainement avec la soci�t�. Les drames en cours illustrent une �vidence historique : l�Etat n�a jamais �t� con�u ou structur� pour assurer la s�curit� et l��mancipation de l�Alg�rien�, note le parti de Sa�d Sadi selon lequel le r�gime s�est assign� des missions de contr�le, de soumission et de r�pression ; autant de fonctions incompatibles avec l��coute, la compr�hension et l�action au b�n�fice du citoyen. Le parti de Sa�d Sadi rel�ve l�absence de strat�gie de pr�vention en vue de stocker nourriture, m�dicaments, gaz et fioul, le salage des routes qui n�a m�me pas �t� envisag�, avec ses r�sultats macabres et in�vitables ; des dizaines de citoyens qui ont p�ri par hypothermie, m�connaissance des risques, imprudence et, maintenant, dans certains cas, par manque de vivres. Prenant acte de la confiscation par l�administration centrale de l�ensemble des pr�rogatives, laissant les �lus locaux se d�battre seuls face � la d�tresse de leurs administr�s, le RCD regrette qu�� ce jour aucune sanction ni m�me enqu�te s�rieuse n�a suivi les nombreuses catastrophes naturelles (inondations, s�ismes, incendies de for�t, temp�tes de neige,�) subies par le pays et pay�es � chaque fois cash.