Le financement r�serv� � la recherche scientifique est estim� � 0,6% du PIB, a d�clar�, hier, Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique et du d�veloppement technologique au minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique. Pour le responsable, l�ambition du secteur est d�atteindre le taux 1 % du PIB. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Selon M. Aourag, le budget allou� � la recherche scientifique a �volu� et a �t� �tabli en prenant en compte le salaire des enseignants et des chercheurs, le fonds national de la recherche, le financement du Comena ainsi que le budget r�serv� � l�Agence spatiale alg�rienne (Asal). Concernant ce dernier point, le responsable dira que le financement r�serv� � l�Asal repr�sente un tiers de tout le financement de la recherche scientifique. �Nous ambitionnons d�aller, cependant, vers des investissements � long terme puisque pour ce qui est de la recherche scientifique, nous devons axer sur le moyen et le tong terme pour pouvoir investir dans les grands projets structurants�, a d�clar� M. Aourag. Il dira, par ailleurs, que le programme national des technologies spatiales a un r�le important � jouer dans la recherche scientifique. Il soulignera plus loin que plus de 30 centres de recherche seront certifi�s d�ici un mois. Des financements exceptionnels et des moyens importants sont n�cessaires pour booster la recherche scientifique, selon le responsable. �Pour la recherche scientifique, on ne peut parler de petits �quipements mais plut�t de plateformes�, a pr�cis� l�intervenant. Il mettra aussi l�accent sur les lacunes qui entravent la recherche dont celle des ressources humaines. �Si nous n�avons pas de ressources humaines, nous ne pouvons parler de strat�gie� a, � cet effet, comment� le responsable. Il existe, selon lui, quatre cat�gories de personnel de recherche mais s�interrogera sur le nombre d�entre eux qui sont engag�s dans la recherche. A la fin de l�ann�e derni�re, annonce M. Aourag, il y avait 23 819 chercheurs universitaires permanents r�partis entre 1 116 laboratoires. Ceci pour un total de 42 000 enseignants universitaires. Parmi les chercheurs, 3 800 doctorants et une autre cat�gorie qui est en voie de pr�paration, celle des magist�res qui font partie des �quipes de recherche. Les laboratoires dominants sont ceux de la physique en premi�re place avec 90 laboratoires, suivis par ceux de l��conomie avec une soixantaine de structures de recherche puis par la chimie, les sciences m�dicales et les math�matiques. F.-Z. B. SELON LE DIRECTEUR DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE �Pr�s d�un millier de chercheurs rentreront en Alg�rie d�ici 2014� S�exprimant en marge de la conf�rence de presse organis�e, hier, en vue de passer en revue la r�alisation et les perspectives du secteur, M. Aourag, directeur g�n�ral de la recherche scientifique au niveau du minist�re de tutelle, annoncera que cinquante chercheurs alg�riens �tablis dans les pays du Golfe souhaitent rentrer au pays mais exigent au pr�alable un climat de travail propice. Les chercheurs, selon l�intervenant, reprendront leurs postes et missions et b�n�ficieront d�avantages leur permettant de poursuivre leurs activit�s. Selon le responsable, ils sont un millier de chercheurs qui rentreront en Alg�rie � l�horizon 2014. Ces statistiques, a expliqu� le directeur de la recherche scientifique, d�coulent d�une analyse r�alis�e par le secteur. F.-Z. B. IL SERA INAUGUR� AUJOURD�HUI Le centre de d�veloppement des satellites op�rationnel Le directeur de la recherche scientifique a annonc� l�inauguration, aujourd�hui, d�un Centre de d�veloppement des satellites � Bir El Djir, dans la wilaya d�Oran. Le centre est une entit� op�rationnelle de l�Agence spatiale alg�rienne (ASAL) qui a pour mission la conception et la r�alisation des satellites d�observation de la terre par les �quipes d�ing�nieurs de l�agence. Ces derniers ont b�n�fici� au pr�alable d�un transfert de savoir-faire dans le cadre du d�veloppement des projets ALSAT 1 et ALSAT 2.