Ce n�est qu�aujourd�hui que le Parti pour la libert� et la justice (PLJ), qui n�a obtenu son agr�ment que mercredi dernier au bout de trois ann�es d�attente, tranchera sur la question de sa participation ou pas aux �lections l�gislatives du 10 mai prochain, � la faveur d�une r�union du bureau politique du parti. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Un stand-by du parti lanc� en 2009 par Mohamed Sa�d dans le sillage de la dynamique suscit�e par sa participation � la pr�sidentielle d�avril de cette ann�e, loin d��tre li� � une quelconque appr�hension quant � la r�gularit� de ce scrutin que plus d�un acteur politique ne manque jamais d�en faire part. Selon son premier responsable qui �tait ce mercredi l�invit� du forum du quotidien Echa�b, ce sont plus des consid�rations d��thique qui sont derri�re ce retard. Et � Mohamed Sa�d d�affirmer que son parti ne fait pas des l�gislatives du printemps prochain une obsession, pas plus qu�un premier test d��valuer son ancrage � travers le pays. S�il est vrai que des structures du parti par bien de wilayas sont pr�tes pour ce rendez- vous, ce n�est pas le cas d�autres. Et puis, c�est plus la crainte que le parti ne serve d��chafaudage � des personnes en mal de structure partisane � m�me de r�aliser bien d�ambitions qui a fait r�fl�chir la direction du parti qui a, ainsi, pr�f�r� temporiser, mani�re subtile de jauger des intentions des uns et des autres quant � leur engagement dans le parti. Pour le candidat � la pr�sidentielle d�avril 2009, la configuration politique au-del� du 10 mai prochain, objet de la rencontre, est loin de pouvoir �tre esquiss�e par quiconque, � moins que l�on soit dans les secrets du s�rail dont il sollicite, � l�occasion ses r�elles intentions � travers ces �lections. Un rendez-vous dont le SG du PLJ dit avoir souhait� un report d�au moins six mois afin, dira-t-il, de permettre aux nombreux nouveaux partis de se pr�parer dans les meilleures conditions. Et la satisfaction de ce souhait en sus d�autres indices, comme la perversion par les partis de l�Alliance pr�sidentielle, dont ont fait l�objet les promesses de r�formes du pr�sident de la R�publique dans son discours du 15 avril dernier, font penser � Mohamed Sa�d que le pouvoir ne chercherait � travers ces �lections qu�une op�ration de rafistolage de la sc�ne politique. Ce qui constituera, pour le conf�rencier, si cette �ventualit� se v�rifie, une occasion rat�e pour qu�enfin, le changement tant souhait� par la rue se concr�tise. Ce qui sera, pour le patron du PLJ, la v�ritable exception alg�rienne en comparaison de ce qui caract�rise la sc�ne r�gionale faite de bouleversements entrant, selon l�intervenant, dans le sillage de la nouvelle politique g�ostrat�gique adopt�e par les Etats-Unis et l�Occident et dont notre pays ne peut constituer l�exception de par sa position strat�gique sur l��chiquier r�gional. Ce qui dicte � l�ensemble de la classe politique nationale de faire front commun, au-del� des consid�rations partisanes des uns et des autres, contre ce danger qui guette la nation, pour le SG du PLJ qui affirme qu�il s�agit d��tre vigilant face � la volont� de muer le conflit arabo-isra�lien en conflit entre chiites et sunnites avec comme ennemi en ligne de mire, l�Iran. Mohamed Sa�d, qui a fait un tableau sombre de la sc�ne politique nationale faite, selon lui, d�un d�phasage criant entre le citoyen et les partis, d�une part, et d�une crise de confiance tout aussi effarante entre le m�me citoyen et les institutions, salue l�intention du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s de revoir les r�mun�rations des d�put�s. Le SG du PLJ y voit un m�canisme de limiter de cette fr�n�sie qui accompagne l�op�ration de collecte des candidatures pour les l�gislatives du 10 mai prochain, regrettant que les partis de la coalition pr�sidentielle aient tourn� le dos � la proposition de loi d�endiguer le ph�nom�ne de la transhumance politique qui caract�rise la sc�ne politique nationale. Facteur que craint Mohamed Sa�d, assez renseign� sur le renoncement de bien de ses �partisans � une fois l��lection pr�sidentielle d�avril 2009 termin�e.