Le Parti de la libert� et de la justice (PLJ) participera aux �lections l�gislatives du 10 mai. C�est le bureau national qui en a d�cid� ainsi au bout de trois r�unions. Une participation loin d��tre optimale puisqu�elle ne concernera pas toutes les circonscriptions �lectorales. M. Kebci - Alger (Le Soir) - C�est ce dont a fait part, hier samedi, le secr�taire g�n�ral du parti, lors d�une rencontre avec la presse. Une participation limit�e dans l�espace et qui s�inscrit dans la d�marche du parti, impr�gn�e de prudence et du souci de ne pas br�ler les �tapes. Car, comme ne manquera pas de le ressasser Mohamed Sa�d, la pr�occupation des promoteurs du PLJ est la construction du parti et que les l�gislatives du 10 mai prochain sont loin de constituer une obsession ou une pr�occupation majeure. �Nous aurions aim� que le rendez- vous �lectoral soit d�cal� d�au moins six mois pour permettre aux nouveaux partis de se pr�parer en cons�quence�, dira le leader du PLJ, regrettant, au passage, �l�ent�tement du pouvoir � s�en tenir � son calendrier�. Ainsi, la participation du PLJ aux l�gislatives du 10 mai prochain concernera, tout au plus, une trentaine de wilayas, �o� le parti est suffisamment pr�t pour mener la bataille �lectorale, que ce soit en termes de militants ou de logistique�, comme le soulignera Mohamed Sa�d. Le bureau national du parti a donn� son quitus pour 20 wilayas dans l�attente que le �sort� d�une dizaine d�autres, 11 plus exactement, soit scell� au courant de cette semaine. Il faudra s�attendre donc, � ce que �sept � huit autres wilayas soient retenues, entre autres B�ja�a, Bouira, Boumerd�s, Mascara, Tlemcen, Chlef et A�n Defla�, dira Mohamed Sa�d pour qui, �au niveau des autres wilayas o� le parti fera l�impasse sur ces l�gislatives, il est question �de se pr�parer au mieux pour les �lections locales de l�automne prochain�. Par cette participation limit�e, l�ancien candidat � la pr�sidentielle d�avril 2009 dira pr�munir au mieux son parti de ce qui caract�rise le �march�, des candidatures, avec la collusion des milieux des affaires et de l�argent sale avec celui du politique. Pour cela, il dit applaudir l�intention du gouvernement de revoir le r�gime indemnitaire des d�put�s, l�invitant � passer � l�acte avant ces l�gislatives, � l�effet �de limiter cette fr�n�sie des candidatures�. Niet pour l�alliance islamiste Au sujet de l�alliance �lectorale concoct�e par le trio islamiste, le PLJ n�y souscrit pas, puisque, dira Mohamed Sa�d, �l�urgence pour le parti est sa construction et sa structuration �. Et puis, l�chera-t-il, �notre parti ne s�inscrit pas dans une logique de camp contre un autre, du fait de sa philosophie bas�e sur la conciliation et non sur l�exclusion�. Le patron du PLJ fera part de cette position par �crit aux initiateurs de cette d�marche, au courant de cette semaine. Conscient qu�aucun parti, voire qu�aucun courant politique ne pourra, � lui seul, se charger de la gestion des affaires du pays, Mohamed Sa�d plaide pour une transition de dix ans avec, dira-t-il, �un r�gime parlementaire sp�cifique avec le maintien du S�nat et son tiers pr�sidentiel � m�me de garantir la stabilit� des institutions �. Une p�riode suffisante, expliquera- t-il, �pour permettre � la classe politique de mieux se conna�tre, de s�admettre les uns les autres et de venir � bout des pr�jug�s�. Concernant la hantise de la fraude qui constitue l�essentiel des pr�occupations de la classe politique, Mohamed Sa�d s�en tient aux engagements du pr�sident de la R�publique et aux mesures prises par le d�partement d�Ould-Kablia quant � la r�gularit� du scrutin l�gislatif. Et d�avertir : �Pour peu que le pays ne paye ch�rement sa sp�cificit� par rapport � ce qui se passe de par le monde arabe�. Il se dit favorable � l�id�e avanc�e par bien de partis d�une coordination trans-partisane pour la surveillance des urnes, se f�licitant, au passage, de la d�nonciation par des partis d�une tentative de gonflement de la liste �lectorale � Tindouf. Se pr�valant de ceux qui joignent l�acte � la parole, Mohamed Sa�d d�clarera �ne pas �tre partant pour ces l�gislatives�, justifiant cela par sa volont� de �concr�tiser l�un des points du programme du parti ayant trait � la promotion d�une nouvelle �lite politique qui, regrettera-t-il, �fait cruellement d�faut pr�sentement�.