Quand les suppos�s repr�sentants du peuple avaient adopt� une premi�re fois la loi sur les associations, c'�tait dans le cadre des r�elles attributions d�volues aux mouvements associatifs, sinon � quoi servirait une association qui ne repose sur aucun fondement nouveau. La loi concr�tisait le droit aux citoyens de s'organiser en association et construire un mod�le sur le syst�me d�mocratique. D�s lors, l'appartenance des membres et de la responsabilit� qui les incombe au sein de l'association sont in�vitablement les �l�ments constitutifs de la citoyennet�. L'absence, la disparition ou la restriction des pr�rogatives du mouvement associatif appara�tra comme une fracture dans le fonctionnement d�mocratique ; elle renverrait les �jeunes� qui forment la force de la nation et la graine � qui il faut donner le terreau pour qu'elle pousse et fleurisse, � leur terrain d'habitudes. Paradoxalement, les aventuriers, les opportunistes, arrivistes qui forment cette engeance m�prisable deviendraient la seule forme repr�sentative. Les citoyens qui ont dans le c�ur ce grand et beau pays, aspirant � retrouver le bonheur et la prosp�rit�, ne pourraient y adh�rer semblablement et la situation qui pr�vaudra ne pourrait que donner naissance � la dualit� de notre soci�t�.