Depuis le 1er janvier 2012, le SNMG est fix� � 18 000 DA. De ce fait, la pension de retraite applicable aux moudjahidine est de 18 000 DA x 2,5%, soit 45 000 DA. Celle des retrait�s smicards est de 18 000 DA - 25%, soit 13 500 DA ; leur SNMG ayant �t� amput� d�un point de son montant par une loi sc�l�rate vot�e en 1984, dans l�ill�galit�, par une APN dont le mental de la majorit� des membres ob�issant aux ordres re�us relevait plus de la g�riatrie que de la politique. Apr�s la revalorisation d�cid�e lors du Conseil des ministres du 18 d�cembre 2011, le montant minimum vers� aux moudjahidine est de 45 000 DA + 15% soit 51,175 DA (exon�r� d�IRG) alors que celui des retrait�s percevant au 31 d�cembre 2011 la modique somme de 12 649,50 DA a �t� arbitrairement limit� � 15 000 DA au lieu de 17 750 DA (13 500 DA + 30%), d�o� un pr�judice financier mensuel de 2750 DA subi par cette frange de pensionn�s, tr�s loin d��tre � l�abri du besoin, en fin de vie et sans d�fense. Compte tenu de ce qui pr�c�de, cette �ni�me injustice confirme qu�en Alg�rie il y a encore et toujours le 1er coll�ge applicable � une cat�gorie de �si-toyens� (la minorit� des courtiers et courtisans privil�gi�s pour ne pas dire les �harkis � du syst�me) et un 2e coll�ge incluant le reste de la population, les �sous-toyens� ou les �indig�nes� tr�s �loign�s de la c�l�bre citation �que la justice soit forte pour que la force soit juste�. Ces derniers, impuissants face � cette situation inqualifiable, s�en remettront s�il le faut � la justice divine dont la sentence est immanente et impartiale � l�encontre de dirigeants incomp�tents, corrompus, indignes des fonctions qu�ils exercent et ne pensant qu�� se servir au lieu de servir �quitablement la soci�t�. S�il n'y a pas suffisamment d�argent pour garantir le paiement des retrait�s, comment expliquer et surtout justifier le doublement r�cent des salaires des cadres nomm�s par d�cret (pr�s de 200 000 DA par mois avec effet r�troactif du 1er janvier 2010) et le dernier cadeau de 3 000 000 de DA fait aux parlementaires qui, durant toute leur mandature, n�ont jamais cess� (� peu d�exceptions pr�s) d��tre de v�ritables pr�dateurs du pays ? Enfin, si les injustices signal�es ci-dessus n��taient pas rapidement r�par�es, les retrait�s, notamment les smicards et les membres de leurs familles (pr�s de 2 000 000 �lecteurs potentiels devenus des laiss�s-pour-compte, car trop longtemps marginalis�s et m�pris�s, rappelleraient, le moment venu, aux gouvernants alg�riens leur difficile quotidien en s'abstenant massivement de participer aux prochaines �lections locales, l�gislatives et pr�sidentielles.