Les 250 marins d�pendant � l�origine de CNAN groupe ne sont toujours pas fix�s sur leur sort. Les marins affirment avoir �t� inform�s par le directeur g�n�ral de la CNAN qu�ils ne d�pendaient pas du groupe. Les marins qui s�interrogent sur leur sort disent aussi douter de l�information donn�e par le groupe IBC relative � leur red�ploiement et au paiement de leurs arri�r�s de salaire. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les d�boires des marins qui sont pass�s depuis quelques semaines � des actions de protestation ont d�but� en 2007 quand ils ont �t� d�tach�s de CNAN groupe vers des navires alg�riens g�r�s par la Ship Management Company. Les marins expliquent qu�ils avaient n�anmoins conserv� leurs droits en mati�re de relation de travail de personnel navigant permanent avec le groupe CNAN. Etant actuellement dans une situation �conomique critique, il a �t� d�cid�, soulignent-ils, de leur red�ploiement au niveau d�entreprises maritimes tierces. �Ce red�ploiement provisoire des marins est en cours de r�alisation mais rien ne vient garantir la continuit� dans le temps de cette op�ration�, a d�clar� M. Rabah Youtich�ne, secr�taire g�n�ral du syndicat des marins. Pour ce dernier, il est n�cessaire qu�une solution d�finitive soit trouv�e au probl�me des marins qui sont depuis plusieurs mois au ch�mage forc�. Ils revendiquent ainsi �l�amorce d�un dialogue s�rieux et imm�diat entre les parties concern�es en vue de la prise en charge des revendications des marins�. Ils exigent la r�int�gration du personnel navigant � la soci�t� m�re CNAN groupe, la r�gularisation des arri�r�s de salaire conform�ment au contrat de cession d�actions d�IBC, la r�gularisation des charges sociales au niveau des diff�rentes caisses ainsi que le paiement des indemnit�s des retraites pour le personnel navigant et le rapatriement et l�exploitation des navires. �Le premier responsable d�IBC a d�clar� officiellement que nous serons red�ploy�s et que nos arri�r�s de salaire nous seront r�gl�s mais ses affirmations ont �t� faites sans pr�cisions et de fa�on approximative. Cela n�est pas pour nous rassurer et nous ne voyons rien venir�, a d�clar� le secr�taire g�n�ral du syndicat des marins.