De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Nul doute que les �motions pass�es, l�effarante affaire � plusieurs cases Merah remontera � la surface aux niveaux judiciaire, policier, du renseignement et donc politique.Des d�missions en cascade ne sont pas du tout � �carter d�un revers de main, selon des indiscr�tions bruxelloises. L�une des gorges profondes r�sidant dans la capitale belgo-europ�enne me signifie, mise au parfum de mes origines alg�riennes, comme celles de Merah le tueur au scooter, �le pays des anc�tres des Merah n�a rien � voir avec les scandales � venir, les bombes � retardement en gestation qui appara�tront dans si peu�. Selon mon ami qui me veut du bien, qui ne cherche qu�� m�informer, tout le personnel politique du haut niveau fran�ais et europ�en s�attend � des r�v�lations d�ampleur 9,5 sur l��chelle de Richter (cette mesure scientifique agr��e calcule les amplitudes des tremblements de terre et compte 10 degr�s maximum). Le pr�sident Sarkozy essaie, tant bien que mal, de prot�ger � raison d�Etat oblige � les hautes autorit�s polici�res et du renseignement, mais il ne tiendra pas. ��a sortira�, ��a ne peut pas ne pas sortir�. �Quoi donc ?� Selon cette gorge profonde, tr�s profonde, dont les propos sont corrobor�s par d�autres sources, les fr�res Merah auraient roul� dans la farine la DCRI (Direction du renseignement int�rieur). En r�alit�, Mohamed, le tueur, et Abdelkader, l�id�ologue, travaillaient comme indics et, sans doute, �margeaient au service. Les voyages, nombreux, de Mohamed (Jordanie, Irak, Syrie, Liban, Afghanistan, Pakistan, Waziristan, Isra�l) sont connus et sans doute m�me pris en charge par la DCRI. Lors de l�encerclement de Mohamed Merah dans sa cit� � Toulouse et le si�ge de son appartement, c�est son agent traitant qui a men� les pourparlers avec lui. Selon des sources DCRI, le �courant passait bien entre les deux hommes�. L�indic s�est av�r� plus intelligent et plus costaud que ne le pensait son mentor de la police, d�o�, sans doute, la pr�cipitation des �v�nements et l�acharnement mis � supprimer un assassin, un serial-killer, oui, c�est vrai, mais aussi un indic parlant, un t�moin g�nant lors des assises criminelles. Son �limination arrange donc pas mal de monde, reste le cas de son fr�re Abdelkader. C�est une autre histoire : les patrons de la police et du renseignement traitant cas par cas, selon le principe �� chaque jour suffit sa peine�.