Les propri�taires et g�rants des stations-service tirent la sonnette d�alarme au sujet de probl�mes qui minent leur activit� et exigent une hausse de la r�mun�ration de l�activit� de vente au d�tail des carburants qui, disent-ils, est rest�e inchang�e depuis l�ann�e 2005. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - L�Union nationale des investisseurs et propri�taires de relais et stations-service (Uniprest) et la F�d�ration nationale des exploitants libres de stations-service (Fneless) se sont organis�s en coordination nationale. Ils expliquent ainsi vouloir une prise en charge de la situation que vit la corporation par les autorit�s concern�es. Mais leur pr�occupation essentielle, comme ils l�ont expliqu� hier lors d�une conf�rence de presse, concerne la marge de r�mun�ration de l�activit� de vente des carburants au d�tail. Pourtant, expliquent- ils, la publication du d�cret 08-289 du 20 septembre 2008 pr�voit et permet une r�vision de cette marge. �Nous avons re�u l�engagement que cette marge sera revue � la hausse avant les �lections l�gislatives du mois de mai prochain mais nous ne voyons rien venir � ce jour�, a d�clar� M. A�t Enceur, pr�sident de l�Uniprest. Selon ce dernier, c�est l�existence m�me de cette corporation qui est menac�e si la marge de r�mun�ration n�est pas revue. Il expliquera, de ce fait, que des centaines de stations-service risquent la fermeture d�ici la fin de l�ann�e si le probl�me n�est pas pris en charge. Les pr�sents expliqueront, toutefois, que la coordination n�exige pas une hausse du carburant mais plut�t l�utilisation de m�canismes en vue de leur permettre de rentabiliser leur activit�. Ils proposeront ainsi la suppression de certaines taxes qui leur sont impos�es. �Nous risquons pour la plupart la faillite et nous d�non�ons aussi le laisser-aller qu�impose Naftal � nos structures. Ajoutez � cela le fait que nous assurons un service public hautement sensible�, explique pour sa part M. Ali Boudjemline, pr�sident de la F�d�ration nationale des gestionnaires des stations Naftal. Les repr�sentants de la coordination souligneront, par ailleurs, le fait que de vaines d�marches ont �t� entreprises afin de sensibiliser les pouvoirs publics quant � la n�cessit� d�application du texte r�glementaire. La revendication a �t� formul�e par les gestionnaires de 1 800 stations-service qui emploient pr�s de 30 000 personnes et qui, selon eux, risquent de se retrouver au ch�mage. Pr�cisant que la coordination reste ouverte � toutes propositions concr�tes �manant des autorit�s, ses membres indiquent que la corporation risque de conna�tre une s�rie de fermetures des infrastructures dans les prochains mois. Ils noteront, aussi, que ce mois d�avril voit arriver l��ch�ance de diff�rents paiements (CNAS, CASNOS, imp�ts) comme ils rappelleront avoir subi l�augmentation du SNMG.