Marseille a enfin trouv� samedi un peu de r�confort au c�ur d'une saison d�sastreuse avec une troisi�me Coupe de la Ligue cons�cutive, gr�ce � un but inscrit en prolongation par Brandao face � une �quipe de Lyon toujours sevr�e de troph�es depuis quatre ans (1-0 a.p.). Revenu cet hiver d'un exil forc� au Br�sil, Brandao aura donc offert � l'OM deux de ses rares moments joyeux de la saison apr�s le but de la qualification face � l'Inter Milan en 8es de finale de la Ligue des champions. Samedi, il a b�n�fici�, sur un centre de Cheyrou, d'un service involontaire d'un d�fenseur de Lyon pour tromper Lloris d'une frappe du gauche (105�), pour un des tr�s rares �clairs de la partie. Car si l'affiche �tait belle, le match a �t� tr�s laid. S'il ne fallait pas attendre des merveilles de Marseillais qui traversent la pire p�riode de l'histoire de leur club (11 d�faites et un nul lors des 12 derniers matches), on pensait que Lyon serait plus conqu�rant, fort de ses sept matches sans revers (six victoires et un nul) et face � une �quipe qui, depuis deux mois, est battue par � peu pr�s tout le monde. Mais l'OL aurait d� se m�fier. Marseille n'a, certes, pas gagn� un seul de ses 12 derniers matches, mais en Coupe de la Ligue, il �tait invaincu depuis trois ans. Il faut croire que le club proven�al et Deschamps sont de vrais sp�cialistes : l'OM a remport� les trois derni�res �ditions de l'�preuve et son entra�neur en a d�sormais gagn� quatre. Pour une formation aussi moribonde, l'OM n'est d'ailleurs pas si mal entr� dans la partie. Pas plus mal en tous cas que Lyon et l�impression ne s�est confirm�e tout au long d'une premi�re p�riode hach�e et techniquement tr�s pauvre. Lyon attendra encore De l'�paisse bouillie qu'a �t� le temps r�glementaire, on ressortira, comme une promesse d'un avenir meilleur, les performances des tr�s jeunes d�fenseurs centraux Umtiti (18 ans) c�t� lyonnais et Nkoulou c�t� marseillais. Lors des 90 premi�res minutes, c'est l'OM, d�j�, qui s'�tait procur� la seule occasion digne de ce nom avec une t�te d'Amalfitano p�niblement repouss�e par Lloris sur son poteau (65�). La prolongation amenait un peu d'animation avec une frappe de Valbuena (98�) auquel r�pondaient Gomis (100�) puis Briand (101�), avant le but de Brandao. Pour Didier Deschamps, �ce n'est pas du soulagement, c'est un immense bonheur�. �Depuis trois ans, on travaille ensemble et le m�rite revient aux joueurs. On a gagn� deux troph�es chaque ann�e. Le m�rite revient � tout le monde qui travaille au quotidien. Personne ne peut nous les enlever, ces troph�es. Personne, m�me pas mes pires ennemis. C'est super pour nous tous apr�s des moments tr�s difficiles�, s'est f�licit� le technicien marseillais. C�t� lyonnais, il faudra attendre encore un peu, peut-�tre jusqu'� la finale de la Coupe de France le 28 avril contre Quevilly (D3) pour solder d�finitivement les ann�es Puel, ces trois saisons sans troph�e et pleines de tensions. Les tensions sont parties, mais les troph�es ne sont pas encore revenus.